«Le portefeuille actif de la Banque mondiale pour le Burundi est de 660 millions de dollars américains sur 15 projets en 2017», fait savoir Domitien Ndihokubwayo, ministre burundais des Finances, ce mardi 20 mars. C’était lors de la réunion sur le portefeuille de la Banque mondiale pour Burundi.
Il affirme que ce portefeuille est relativement stable en termes de nombre d’opérations et de volume des engagements. Ce membre du gouvernement souligne que cette réunion permettra au gouvernement de mieux appréhender la situation actuelle des décaissements des projets financés par la Banque mondiale, en vue d’en améliorer leur taux d’exécution.
Et d’insister sur le fait que le portefeuille de 2017 compte 10 projets nationaux actifs totalisant des engagements de plus 4oo millions de dollars américains et couvrant 8 secteurs.
Le ministre Ndihokubwayo déplore l’existence des projets dont le taux de décaissement n’est pas satisfaisant.
« Il y a des projets qui viennent de passer 5 ans en cours d’exécution alors que le taux de décaissement est en dessous de 20% et que la fin de ce projet est dans deux ans ».
Avant de rappeler qu’au cours de la mini-revue organisée au mois de janvier, les gestionnaires des projets se sont engagés à accroître sensiblement le taux d’exécution jusqu’à 18% à fin juin 2018.
Selon lui, un nouveau système de communication avec la Banque mondiale à propos des marchés pose problème pour l’exécution des projets. «L’année prochaine, nous voudrions faire un pas en avant en doublant le taux de décaissement».
Vous comprenez maintenant ce que c’est les Nations Unies. Elles mettent l’huile sur le feu sous pretexte que elles ne savent pas l’extistance et le role du feu. Somalie, Centrafrique, Banque Mondiale tous a la rescousse de Bujumbura.