Situées « dans des endroits non reconnus par la loi », 66 salles de prière sont dans le collimateur de l’administration de la commune urbaine de Muha. Ce chiffre a été donné par Daniel Kabura, administrateur de cette commune, ce jeudi 29 septembre.
Dans un communiqué, cet administrateur fait savoir que des prières dans des maisons d’habitation non reconnues et dans les heures avancées ne sont pas autorisées par la loi. L’administrateur Daniel Kabura cible les zones de Kanyosha, Musaga et Kinindo.
D’après son communiqué, ces prières sont suspendues. Leur reprise est conditionnée à un agrément préalable par le ministère de l’Intérieur et de la Formation Patriotique et par l’administration communale.
M. Kabura indique qu’il a pris la décision dans l’optique de lutte contre « les faux prophètes, qui mentent pour leur propres intérêts ». Il les accuse également de véhiculer des enseignements divisionnistes en cachette.
« Il les accuse également de véhiculer des enseignements divisionnistes en cachette »
Et voilà que les autorités s’étonnent, après avoir elles-mêmes eu des discours et des comportements résolument divisionnistes depuis plus d’une année, au moins …
Et puis, de faire cela « en cachette », cela complique singulièrement le travail des services chargés de l’insécurité’ ou de la sécurité, c’est selon.
Faut-il en conclure que prier dans les endroits agréés, c’est un gage de sécurité ? Certains auront des doutes …
JerryCan