A mi-parcours de l’opération de l’enrôlement partiel des électeurs et l’affichage des listes, La CENI annonce qu’elle ne s’attend pas à un nombre élevé d’électeurs qui vont se faire enrôler.
Sur 100 mille électeurs attendus au niveau national, plus de 36millesont déjà enregistrés, au cours de ces deux derniers jours de l’enrôlement partiel des électeurs. Un bilan présenté ce mercredi 11 décembre, dans un point de presse tenu par la CENI.
En Comparant avecl’enrôlement du dernier référendum, Pierre Claver Kazihise, président de la commission électorale précise qu’il reste peu de personnes à se faire enregistrer. D’après lui, sur 11 millions de Burundais, plus de cinq millions à l’âge de voter se sont fait enrôler lors de l’inscription du référendum dernier.
La CENI assure que les longues files d’attente devant les centres d’inscription seront presque introuvables. En cas de longues files, M. Kazihise précise que selon les directives données aux agents de la CENI dans les centres d’inscription, la Ceni devra être avisée.
Dans cette conférence, le président de la CENI est revenu sur la demande de transfert des lieux de vote de certains électeurs. Il annonce que le transfert des lieux de vote à l’intérieur des villes a été suspendu. Seuls les transferts des citadins vers l’intérieur du pays ou vice et versa, sont acceptés.
Il rappelle que l’enrôlement actuel est destiné à tout Burundais qui n’a pas pu se faire enregistrer lors du dernier enrôlement. Il parle des Burundais rapatriés et ceux qui n’étaient pas dans le pays.
«L’enrôlement se fait une fois»,rappellePierre Claver Kazihise. La 2èmefois sera considérée comme une infraction. Et la sanction, selon l’article 218 du code électoral, est de 15 jours à trois mois de servitude pénale avec une amende de 200 mille à 400 mille BIF. La peine sera doublée si cette loi est enfreinte par un fonctionnaire public ou un agent de la Ceni