C’est vers 11h30 qu’une dizaine de grands bus et camions débarquent sur la frontière burundo-tanzanienne dans la province Ruyigi, commune Gisuru.
97 familles burundaises, soit 301 personnes, provenant du camp Nduta en Tanzanie, sont rentrées.Elles sont accueillies par l’assistant du ministre de l’Intérieur, Térence Ntahiraja, et le commissaire régional de Kigoma, Emmanuel Maganga, qui ont représenté respectivement les gouvernements burundais et tanzanien. Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) et la Croix-Rouge sont également sur place pour le rapatriement. Certains affirment qu’ils ont fui la crise politique de 2015. D’autres n’ont pas pu supporter la famine qui faisait rage depuis janvier 2017.
Ils seront assistés en vivres pour trois mois. Ils ont également reçu une somme de 40 dollars par personne adulte et 20 dollars par enfant, d’après le représentant adjoint du HCR au Burundi, Soufiane Aojali. Ils seront ensuite conduits dans un centre de transit dans la commune Ruyigi.
M. Ntahiraja demande aux habitants de Ruyigi de bien accueillir les rapatriés. Il indique que d’ici la fin de cette année, 12.000 réfugiés de Tanzanie seront rapatriés.
A quand la stabilité socio-économique pour juguler ces flux répétitifs de réfugiés depuis que le Burundi est dirigé par ses propres fils ?
1 Qu’est-ce qui ne va pas dans notre manière de gérer le bien commun ?
2 Quelles sont les structures institutionnelles nécessaires pour stabiliser le pays ?
@BINGO
Poser la question c’est y répondre.
En gros je vous répondrais que c’est faute de pouvoir nous projeter dans le futur.
Ainsi nous pourrions nous rendre compte que nos intérêts particuliers convergent vers notre intérêt général.
Mais ceci est plus facile à dire qu’à faire car difficile à penser à ce qui va nous arriver l’année prochaine, lorsque nous ne savons pas ce que nous serons demain.