«Zéro impact négatif des équipements électroniques : Un objectif à atteindre dans la communauté Est-Africaine», ont soutenu différents orateurs, ce lundi 18 mars, lors d’un atelier régional à Bujumbura. Organisé conjointement par l’Agence de régulation et de contrôle de télécommunications (ARCT) et l’East african communications organization (EACO), il porte sur la gestion des déchets électriques et électroniques.
«L’importance des technologies de l’information et de la communication(TIC) n’est plus à démontrer. Elles sont un facteur de développement», souligne Donatien Manirampa, directeur général de l’ARCT, avant de nuancer aussitôt : «Néanmoins, ces dernières comportent de graves risques sur l’environnement et la santé humaine quand elles sont hors usage.»
Plus de 30 mille tonnes de déchets électroniques et électriques, précise-t-il, sont collectées au Burundi, chaque année. Entre autres des ordinateurs, des imprimantes, des téléphones portables, des postes de télévision, des appareils photos numériques, etc.
Il fait savoir que ces déchets sont classés en deux catégories. Certains doivent être détruits, tandis que d’autres sont destinés au recyclage. Le DG Manirampa parle d’une réglementation en vigueur pour lutter contre l’augmentation de ces déchets.
Les importations, explique-t-il, sont contrôlées au niveau des frontières, quitte à ce qu’il n’y ait pas d’entrée de matériel électronique ou électrique d’occasion. «Grâce à cette inspection, n’entrent que des équipements neufs.»
Sous le thème «Avantages d’une approche régionale en matière de gestion des déchets électroniques», cet atelier se tient jusqu’au vendredi 22 mars.