Sur plus de 24.000 sources d’eau que compte le Burundi, plus de 2.500 sources ont tari et plus de 4.000 autres sont en cours de tarissement. Pour préserver les sources d’eau, le secrétaire permanent du ministère en charge de l’Environnement, indique que des mesures ont été prises.
« Selon une étude récente, le Burundi compte autour de plus de 24 mille source d’eaux », annonce Emmanuel Ndorimana, secrétaire permanent du ministère en charge de l’Environnement, ce jeudi 26 mars, lors de la célébration de la journée mondiale de l’eau, édition 2020.
Cependant, il confie que suite à la dégradation de l’environnement et aux changements climatiques, il y a des sources qui ont complétement tari et d’autres qui sont en cours de tarissement.
D’après ce secrétaire permanent, il y a une province où l’on a recensé 120 sources asséchées et une autre qui compte 180 sources complètement taries.
Pour cela, il informe qu’en vue de préserver les sources d’eau, le gouvernement a pris une mesure régissant l’abattement des arbres qui sont au bord des sources d’eau. Et d’annoncer que le gouvernement a instauré la journée de jeudi, comme une journée dédiée à l’environnement.
Dans son allocution, Jeremy Hopkins, représentant du bureau de l’Unicef au Burundi, indique que d’ici 2050, presque 4 milliards personnes au monde dont 1 milliard vivant dans les villes, n’auront plus accès à l’eau. Il propose comme solution, l’augmentation des investissements dans les bassins versant et l’amélioration de l’efficience dans l’utilisation de l’eau.
Signalons que cette Journée mondiale de l’eau est célébrée le 22 mars de chaque année, mais au Burundi, la journée a été reportée pour ce jeudi 26 mars. Les activités marquant cette journée ont débuté par l’arrachage de la jacinthe d’eau et le nettoyage du littoral du lac Tanganyika.
Les associations de pêcheurs, les associations des défenseurs de l’environnement, la marine burundaise, l’Unicef et le personnel du ministère de l’Environnement étaient présents pour cette activité.