Cette opération d’expulsions de Burundais ’’irréguliers’’ partis pour des travaux saisonniers au Rwanda a débuté ce vendredi 14 mai. Le ministère de l’Intérieur réfute les allégations que certains d’entre sont arrêtés et mis au cachot dès leur arrivée parce qu’ils se retrouvent sans papiers.
L’assistant du ministre de l’Intérieur, Thérence Ntahiraja s’en prend à certaines organisations de la société civile notamment l’association des volontaires pour la défense des droits de l’Homme et des prisonniers.
Selon lui, elle commence à rependre des mensonges qu’il y a des rapatriés qui ont eu des difficultés. «Cette association avance un chiffre de 43 refoulés qui ont été mis dans des cachots, ce qui n’est pas du tout vrai».
Cependant l’association des volontaires pour la défense des droits de l’Homme et des prisonniers persiste et signe. Les responsables de cette organisation citent même des noms de personnes se trouvant dans des cachots soit à Kirundo ou à Ngozi. Ils affirment qu’il y a des refoulés arrivés le 10 mai qui ne sont pas encore arrivés chez eux. Cette association demande que ces rapatriés soient libérés pour qu’ils puissent regagner leurs familles.