Dimanche 30 juin 2024

Sécurité

Pluie de pierres sur Iwacu

Pluie de pierres sur Iwacu
Des pierres lancées à l’intérieur du journal Iwacu

Dans la nuit du 24 au 25 juin 2024, le siège du journal Iwacu a été attaqué par des jets de pierres en provenance des parcelles avoisinantes. L’attaque a débuté vers 19 heures, s’est intensifiée vers minuit et ne s’est arrêtée que vers 2 heures du matin. Iwacu salue l’intervention de la police. Aujourd’hui, les journalistes travaillent la peur au ventre. Une plainte contre X a été déposée par le Groupe de presse Iwacu. Récit.

Par Abbas Mbazumutima, Fabrice Manirakiza et Félix Haburiyakira

« C’était terrible. Les pierres tombaient comme des bombes. C’est incompréhensible que les auteurs n’aient pas été attrapés, mais la police est intervenue », raconte un voisin du Groupe de presse Iwacu.

Une autre source, tout près du journal Iwacu, raconte qu’elle a pensé que c’était un camion en train de décharger des pierres de construction. Tout a commencé dans la soirée de ce lundi vers 19 heures. Un agent de gardiennage témoigne : « J’ai vu une silhouette se diriger vers la porte à double battant d’un entrepôt se trouvant derrière le service commercial, mais quand j’ai tenté de me rapprocher de cette ombre pour l’identifier et la démasquer, j’ai été aveuglé par une puissante lumière. »

Lorsque j’ai retrouvé mes esprits, poursuit-il, apeuré, je ne pensais qu’à rebrousser chemin et alerter mes collègues postés à l’entrée, au portail de la parcelle. « Ensemble, nous sommes allés vérifier et c’est là où il y a eu un premier jet de pierre. Une grosse pierre est tombée juste devant nous et nous avons vite reculé pour aller chercher nos lampes torches. »

Le vigile alerte un poste de police qui se trouve juste à côté du siège du journal Iwacu. Deux policiers arrivent. Avec les vigiles, ils font le tour pour vérifier s’il ne s’agit pas de voleurs. Deux journalistes, qui étaient encore au bureau pour boucler leurs papiers, confirment. Ceux-ci ont suivi, un peu derrière, cette ronde faite par les agents de gardiennage et deux éléments de la police.

« Il y a eu un autre jet de pierres et un de ces projectiles est tombé sur le toit de la maison abritant le service commercial. Les policiers sont témoins. Ils pensent que les agresseurs se trouvent probablement dans les parcelles juste derrière les bureaux du journal Iwacu ». Les deux policiers repartent et promettent de revenir s’il y a de nouveaux jets de pierres et demandent à l’un des vigiles d’aller vérifier dans les résidences situées derrière le siège du journal Iwacu, d’où semblaient provenir les projectiles, s’il n’y avait pas quelque chose d’anormal.

L’administration est intervenue. Vers 23 heures, la cadence des jets de pierres s’accentue, et les vigiles postés au siège du journal Iwacu alertent leur chef. Ce dernier demande une intervention de la police. Au bout d’un quart d’heure après avoir appelé le chef de quartier, une patrouille arrive au journal. Une vingtaine de policiers.

« Ils sont littéralement accueillis par un jet de pierres. Ils vont vite aller vérifier dans les parages. Certaines résidences ouvrent leurs portails d’autres refusent », fait remarquer le chef des vigiles qui assurent la garde du siège du journal Iwacu. Selon lui, ces jets de pierres vont quand même diminuer d’intensité avec la présence de ces policiers, mais ne vont cesser que vers 2 heures du matin : « Il y a eu quelques dégâts au niveau de la toiture en tôle ondulée Eternit du service commercial d’Iwacu, mais cela fait peur, c’est inquiétant. Au vu de la taille des pierres lancées sur les bâtiments, les agresseurs n’étaient pas loin, juste derrière la clôture », estime-t-il.

D’après lui, il n’y a eu accalmie que quand un administratif à la base, le chef de quartier, est intervenu. « Il a réveillé tous les vigiles assurant la sécurité des résidences se trouvant dans les parages du journal Iwacu. Seuls les agents de gardiennage d’une seule résidence ayant un mur mitoyen avec le siège d’Iwacu n’ont pas voulu ouvrir le portail. »

Iwacu porte plainte contre X

Trois infractions sont signalées : l’infraction de violation de domicile prévue et punie aux articles 259 et 260. « Est puni d’une servitude pénale de huit jours à deux ans et d’une amende de dix mille à cent mille francs burundais, celui qui, sans ordre de l’autorité et hors les cas où la loi permet d’entrer dans le domicile des particuliers contre leur volonté, s’est introduit dans une maison, une chambre ou un logement habité par autrui ou leurs dépendances, soit à l’aide de menaces ou de violences contre les personnes, soit au moyen d’effraction, d’escalade ou de fausses clés. »

Et puis l’article 260 dispose : « Tout individu qui, hors les cas prévus par l’article précédent, pénètre contre la volonté de l’occupant dans une maison, un appartement, une chambre, une case, une cabane, un logement ou leurs dépendances clôturées, est puni d’une servitude pénale de huit jours à un mois et d’une amende de trente mille francs burundais ou d’une de ces peines seulement. »

L’infraction d’escalade prévue et punie à l’article 293 est aussi punie par la loi : « Est qualifiée “escalade” toute entrée dans les maisons, bâtiments, cours, basses-cours, édifices quelconques, jardins, parcs, enclos, exécutée par-dessus les murs, portes, toitures ou toute autre espèce de clôture ; l’entrée par une ouverture autre que celle qui a été établie pour servir d’entrée. »

Il sied de rappeler que ce n’est pas la première fois que le journal Iwacu fait face à des agressions. Il y a la disparition du journaliste Jean Bigirimana, l’emprisonnement de quatre journalistes Agnès Ndiribusa, Christine Kamikazi, Térence Mponzenzi et Egide Harerimana libérés par grâce présidentielle, le kidnapping qui a failli emporter le journaliste Pascal Ntakirutimana, l’agression de Jean Noel Manirakiza, correspondant de Gitega, la fermeture des commentaires au journal Iwacu, des mises en demeure de la part du CNC, etc.


Réactions

Gabriel Rufyiri : « C’est un acte d’intimidation »

Pour Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), le fait de prendre des pierres et les jeter sur les bâtiments du journal Iwacu est un signe que ce dernier fait peur à certaines personnes. « Ces agissements montrent les signes de faiblesse de certaines personnes qui choisissent d’agir par des actes d’intimidation », regrette-t-il.

Il tient à rappeler que ce n’est pas la première fois que le journal Iwacu fait face à des difficultés et évoque notamment la disparition du journaliste Jean Bigirimana, l’emprisonnement de quatre journalistes, etc. M. Rufyiri estime que le gouvernement burundais devrait assurer la sécurité des journalistes d’Iwacu et de leurs locaux. « Nous demandons à l’autorité habilitée de diligenter des enquêtes pour déterminer les circonstances, les auteurs et prendre des sanctions envers ces malfaiteurs. »

Par ailleurs, il demande à l’autorité publique telle que le CNC et le ministère de la Communication de sortir un communiqué de presse pour décrier et décourager ce genre d’agissements. Le président de l’Olucome fait observer que le rôle de la presse reste incontournable dans la vie d’un pays. Il recommande aux autorités de s’impliquer pour trouver des solutions qui rassurent la presse en général et le journal Iwacu en particulier surtout que les élections de 2025 pointent à l’horizon.

« Je lance un message aux journalistes du groupe de presse Iwacu de ne pas se lasser, de ne pas céder à l’intimidation, de continuer à vaquer à leurs activités malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent », encourage-t-il.

Hamza Venant Burikukiye : « Une manipulation pour distraire l’opinion »

« C’est un acte isolé, soit d’intimidation, soit de vouloir faire croire que la presse est menacée pour un ou des mobiles non avoués, mais connus par l’auteur », pense Hamza Venant Burikukiye, représentant légal de Capes+.

Il estime que cela pourrait être une manipulation tendant à distraire l’opinion, voire les médias, pour mettre en cause la couverture des élections en 2025.

Il exhorte les journalistes à rester sereins et à exercer leur métier d’une façon professionnelle.

« Une bonne collaboration entre les journalistes et l’administration ainsi que les forces de l’ordre doit être observée au quotidien », conseille-t-il.

Gérard Hakizimana : « Rien ne justifie cet incident »

Gérard Hakizimana, président et représentant légal de l’association Force de lutte contre le népotisme et le favoritisme au Burundi (Folucon-F), dit avoir lu et entendu l’information. « Nous n’avons encore mené des enquêtes sur cet incident. Nous pensons peut-être que ce sont des gens qui auraient des visées inavouées », déplore-t-il.

Pour lui, rien ne justifie ce jet de pierres. Il demande aux instances habilitées de diligenter les enquêtes dans les meilleurs délais pour démasquer les auteurs et les mobiles pour que les malfaiteurs soient punis dans le respect de la loi.

Par ailleurs, recommande-t-il, il faut qu’il y ait des dispositifs de sécurité aux sièges des médias et y affecter des agents de sécurité qualifiés et bien équipés pour veiller à la sécurité des locaux et du personnel. Quant aux inquiétudes par rapport aux prochaines échéances électorales, Gérard Hakizimana tranquillise. « Il n’y a pas de feu en la demeure». Il invite plutôt tout citoyen à ne pas baisser la garde tout en dénonçant toute personne qui manifesterait l’intention de perturber la paix et la sécurité.

« Que les forces de l’ordre et de sécurité restent vigilantes et interviennent à temps en cas de perturbation de la sécurité », recommande-t-il.

Phénias Nigaba : « On lance des pierres sur un arbre qui porte des fruits »

« Ce sont des actes d’intimidation qui se font à l’encontre d’un média qui travaille pour l’intérêt de la population. Cela montre qu’il y a des gens qui ne sont pas contents de vos prestations. C’est une façon d’intimider les journalistes à ne pas continuer à donner des informations riches et utiles à la population », réagit Phénias Nigaba, vice-président et porte-parole du parti Sahwanya-Frodebu.

Pour lui, les médias constituent un pilier de la démocratie et les museler entraîne des conséquences néfastes. Il fait savoir que les médias sont là pour que la population puisse avoir des informations bien fouillées et cela permet aux autorités de prendre des décisions importantes.

Le vice-président du parti Sahwanya-Frodebu condamne avec énergie cet acte de barbarie qui, selon lui, ne vise qu’à torpiller le travail de la presse.

« Nous soutenons une presse libre. Cela signifie la liberté des consommateurs de l’information, celle des journalistes, et celle d’accès aux sources d’information. » Le porte-parole du Frodebu estime que le manque d’un des trois éléments empêcherait de livrer des informations complètes. Il invite les pouvoirs publics à garantir la sécurité des journalistes.

« Il faut que les médias et les journalistes soient sécurisés afin de leur permettre d’aller chercher une information bien fouillée et de la fournir à la population. » Il demande aussi aux autorités locales de mener des enquêtes pour connaître les auteurs et les mobiles de ces attaques et de punir ces malfaiteurs conformément à la loi.

« Aujourd’hui c’est le journal Iwacu qui est visé, demain ce sera un autre. Nous encourageons les journalistes à ne pas céder à l’intimidation et à faire leur travail professionnellement. » Le vice-président du parti du héros de la démocratie craint pour les prochaines échéances électorales. « Si les intimidations commencent déjà à la veille des élections, qu’en sera-t-il pendant les élections ? »

Il espère que les autorités compétentes prendront les mesures qui s’imposent pour arrêter ce genre de comportement. M. Nigaba fait observer que de tels actes ternissent l’image du gouvernement, car, rappelle-t-il, une presse libre et indépendante reste une des conditions des bailleurs des fonds.

Kefa Nibizi : « Ce sont des personnes non contentes des informations livrées par Iwacu »

« Nous regrettons que le siège d’Iwacu ait été attaqué. Nous ne doutons point que ce soient des personnes qui ne sont pas contentes des informations équilibrées et fouillées qui sont données par le groupe de presse Iwacu. Des informations qui font des analyses qui critiquent professionnellement soit des personnalités politiques, soit des formations politiques », déplore Kefa Nibizi, président du parti Conseil pour la démocratie et le développement durable au Burundi (Codebu).

Il pense que ces personnes l’auraient fait de leur propre initiative. Pour lui, il s’agit d’une façon d’intimider les journalistes. Ces derniers, témoigne-t-il, traitent des informations sensibles qui touchent certains groupes politiques ou sociaux afin que la population continue à être informée.

« On approche des échéances électorales de 2025 et certains politiques peuvent avoir peur que si de telles informations continuent à être données à la population, cela puisse influencer le vote prochain qui aura lieu durant cette période », fait-il observer. M. Kefa demande aux journalistes de rester sereins, à ne pas céder à l’intimidation, et à continuer à informer la population en lui donnant des informations équilibrées.

Il demande aussi aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour que l’image du pays ne soit pas davantage ternie. Les autorités « devraient prendre des dispositions pour protéger les bâtiments et les journalistes du groupe de presse Iwacu afin qu’ils continuent à travailler librement », martèle-t-il.

Il encourage les journalistes à faire preuve de résilience, comme ils l’ont toujours fait malgré les moments difficiles dans lesquels ils évoluent.

« On devrait aussi mener des enquêtes minutieuses pour identifier les auteurs et les commanditaires, pour qu’ils soient punis conformément à la loi », recommande-t-il.

Gabriel Banzawitonde : « Ce sont des gens qui veulent ternir l’image du pays »

Gabriel Banzawitonde, président du parti Alliance pour la paix, la démocratie et la réconciliation au Burundi (Apdr), pense que ce sont des gens qui veulent ternir l’image du pays. Pour lui, intimider les médias et les journalistes est une façon de priver les citoyens de l’information.

« Nous demandons que les auteurs soient identifiés et punis conformément à la loi. Nous sommes dans la démocratie et nous approchons les élections et pour cette raison les médias et les journalistes doivent être protégés », plaide-t-il.

Il exhorte les journalistes à ne pas être tendancieux et à éviter surtout de donner des informations alarmistes aux citoyens.

Forum des lecteurs d'Iwacu

2 réactions
  1. Gacece

    Au Burundi, tout le monde connaît tout le monde. C’est un peu exagéré mais il n’y a pas beaucoup d’endroits où on ne rencontrerait pas quelqu’un qui nous connaît ou qu’on connaît. Imaginez alors des voisins!

    C’est pourquoi cela m’étonne de remarquer qu’on ne fait que parler de « voisins inconnus » (plainte contre X) alors qu’un simple tour de voisinage suffirait pour identifier le ou les propriétaires de cette résidence. Si ce propriétaire y réside également, vous avez au moins un suspect. Et dans le cas contraire, la police n’a qu’à le questionner pour identifier ses locataires.

    L’autre fait étonnant est que ces policiers n’aient pas forcé l’entrée de cette résidence. Ils n’avaient pas besoin d’un mandat puisqu’ils étaient témoins et directement visés lors d’un crime en cours. Ignoraient-ils cette possibilité?

    Troisième fait qui porte à interrogation : les avocats qui parlent d’effraction et violation de propriété. Les gens ont lancé des pierres dans la propriété des voisins :
    – Jamais rentrés physiquement sur la propriété et un seul dégât (quelques tôles cassées) ;
    – Aucune victime humaine, du moins physiquement!

    Normalement quand on veut réellement causer des dégâts à une propriété, on vise les fenêtres, pas la cour ou le toit, à moins que l’arme utilisée (la pierre) soit assez lourde pour détruire le mur ou traverser le toit. La « plainte contre X » aurait du être pour « vandalisme ou méfaits sur propriété d’autrui ». Mais on convient que les avocats peuvent parfois être exagérément créatifs.

    La planification et les « pierres » : ces gens avaient bien préparé leur coup. Ils avaient clairement pris le temps de réunir ces pierres. Ce fait est démontré par le caractère insistant, répétitif et le laps de temps de ces attaques. De 19:00 à 2:00 du matin, c’une durée de 7 heures! Mais cela implique qu’on prennent en considération la taille des pierres et la fréquence des attaques. Quelles étaient les tailles de ces dernières? Quand bien même les attaques étaient sporadiques, ces gens ne pouvaient pas prendre le risque de sortir pour se ravitailler en pierres, par peur d’être identifiés et/ou arrêtés. Par contre, les cailloux peuvent se trouver partout. Le choix des mots est aussi important.

    Les élections approchent à grands pas. Ces attaques ressemblent à s’y méprendre aux accidents de voitures de certains opposants avant ou au cours des élections précédentes : les personnes s’en sortaient indemnes et les dégâts matériels étaient minimes! Des attaquants aussi bienveillants, on les appelle des complices.

    À votre avis, quelle est actuellement la victime idéale susceptible de générer la plus grande et la plus négative attention internationale?

    Comment amplifier cela tout en faisant en sorte que ça reste crédible?

    Peu importent les gens (commanditaires, complices et exécutants) qui sont derrière ces attaques contre Iwacu et son personnel, quelque chose de bien plus grave se prépare et cette fois-là il risque d’y avoir des victimes réelles.

    À mon avis, il s’agit d’un harcèlement à triple objectif :
    – Préparer l’opinion et les esprits à accepter ce qui est réellement planifié ;
    – Créer un chaos pour perturber les élections ;
    « Depuis quelques temps, on avait assisté à des tentatives d’enlèvement, à des attaques à la pierre, au silence et à l’inaction des autorités y compris le CNC, la police et l’administration. Voici maintenant ce qui vient d’arriver. »
    – Contenu d’articles pde plusieurs médias locaux et internationaux, dans (X)* temps, au lendemain de son forfait planifié).

    J’ai une suggestion : Pour éviter cette peur panique chez Iwacu et surtout à toute la population, La Force des ordres devrait prendre au sérieux cette insidieuse concoction et élever leur niveau d’alerte.

    La vérité est ailleurs!

    *Ce « X » est aussi « inconnu » que les « X » de la « plainte conte X ».

  2. Nahimana Melsedeck

    Iwacu restera debout quoi qu’il arrive. Les agresseurs d’Iwacu sont les mêmes qui agressent le peuple burundais.Cela va échouer.

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