Le ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le Sida a organisé, ce mercredi 22 janvier, un atelier portant sur la validation du plan d’action 2020. Une sorte de planification intégrante de toutes les parties prenantes œuvrant dans le domaine de la santé.
«L’objectif principal de cet atelier, c’est de ramener le gouvernement burundais et tous les intervenants dans le secteur de la santé à avoir les mêmes objectifs afin de pouvoir évaluer les résultats atteints », annonce Joselyne Nsanzerugeze, assistance du ministre de la Santé. C’était au cours d’un atelier de la validation du plan d’action conjoint du ministère de la Santé publique et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Signalons que ce plan d’action conjoint s’étendra jusqu’en 2023. D’après Mme Nsanzerugeze, dans l’exercice de cette année, ce plan visera la mise en œuvre des interventions et la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles.
Lors des échanges, plusieurs inquiétudes ont été soulevées. Dr. Walter Kazadi Mulombo, représentant de l’OMS au Burundi s’interroge sur la redevabilité mutuelle. « Allons-nous continuer à croire que c’est au ministère de la Santé de se charger de donner les soins ou c’est une affaire concernant tous les intervenants ? »
A ce souci, il propose une décentralisation des projets selon leurs différents axes dans les différents secteurs intervenants dans le domaine de la santé. Et de déplorer l’insuffisance des financements qui constitue un obstacle à la réalisation de ces objectifs. «Nous devons nous entendre sur la distribution des rôles et des responsabilités», confie-t-il.
L’amélioration de l’accès à des services de santé, la détection et la prise en charge rapide des situations d’urgences sanitaires, sont les grandes réalisations de la mise en œuvre du plan conjoint du MPSLS-OMS au cours de son exercice de l’an 2019.
L’atelier a vu la participation des différents cadres du ministère de la Santé publique, les représentants des différents ministères et les différentes organisations intervenant dans le domaine sanitaire comme l’OMS et la Banque mondiale. Et il va durer trois jours.