« Le partenariat privé et public(PPP) ne pourra être fonctionnel que si l’on brise la glace et s’ouvre à l’autre », a martelé dans son mot de bienvenu, Audace Ndayizeye, le président de la Chambre fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB). Cette dernière a tenu, vendredi 10 mars, un café de presse à l’endroit des opérateurs économiques et du ministère du Commerce.
Pour Pascal Nibogora, président de l’association des commerçants du Burundi (ACOBU), la traduction en kirundi et la vulgarisation de la loi régissant ce partenariat figurent parmi les préalables indispensables pour sa mise en application. Les acteurs économiques présents ont aussi demandé au gouvernement d’emboîter le pas à ses voisins de l’EAC en se conformant à la loi qui régit les contrefaçons et fabrications des autres produits illicites.
D’autres ont plaidé pour un allégement des impôts et taxes pour élargir l’assiette fiscale. « Une telle mesure permettrait aux petits entrepreneurs de sortir de l’informel pour contribuer comme tant d’autres », a expliqué Adelin Ntungumburanye, secrétaire exécutif de la chambre sectorielle de l’agro-business.
Signalons que la CFCIB compte chaque mois tenir ce genre de rencontre pour une compréhension commune des problèmes qui hantent le secteur des affaires.