Gervais Rufyikiri a lancé ce 16 décembre un appel au Fida pour qu’il intervienne sur tout le territoire national. C’était après sa rencontre avec Périn L.Saint Ange, directeur Afrique de l’Est et australe de l’institution en visite au Burundi.

Le 2ème Vice-président de la République indique que malgré des résultats encourageants, le Fonds International pour le développement (Fida) ne couvre pas tout le pays. Il signale que seules 70 communes sur 129 sont concernées.
Revenant sur sa récente visite en Italie, le 2ème Vice-président de la République a déclaré que le Burundi n’investit pas assez dans ce domaine. Il doit alors mettre en place d’autres projets en vue d’atteindre un plus grand nombre de population. Il souligne aussi que le Burundi a été coté bon gestionnaire des financements du Fida.
Quelques exemples sont plus éloquents : l’extension de la riziculture, la lutte contre l’érosion, la distribution des vaches, l’aménagement des marais, etc. Et ce, dans le but d’améliorer le niveau de vie de la population bénéficiaire.
Dans les trois ans d’intervention du Programme d’Appui à l’Intensification et à la valorisation agricole du Burundi (PAIVA-B), 65% d’augmentation de revenus annuels par tête ont été enregistrés. La réduction de la pauvreté monétaire est alors passée de 95% à 71,2 % (pour les bénéficiaires des bovins), à 80,9 % pour les bénéficiaires du système de riziculture intensive (SRI) SRI) et à 85,6 % (pour les bénéficiaires des caprins), etc.
Pour renforcer les œuvres du Fida, le 2ème Vice-président de la République indique que dès 2014, une nouvelle planification sera mise en place. Pour l’élaboration des projets et l’utilisation des fonds octroyés par le Fida. Ce qu’a confirmé par Périn L. Saint Ange, le directeur régional (Afrique de l’est et australe) du Fida. Il mentionne que le partenariat Fida-Burundi est bien consolidé. Il promet de passer à une autre dimension de collaboration. Dès 2014, précise-t-il, le bureau du Fida du Burundi sera renforcé. Cela permettra un meilleur suivi, une bonne structure des investissements en vue de répondre avec plus d’efficience et d’efficacité aux besoins des petits paysans ruraux.
Un pays gouverné par des mendiants cravatés. Quelle honte!
1. Hier c’etait le grand plaidoyer pour le Cadre Strategique de Croissance et de Lutte contre la Pauvrete (CSLP II -2012-2015).
Aujourd’hui, le Burundi en est au « Plaidoyer pour une COUVERTURE NATIONALE des interventions du Fida ». « Il signale que seules 70 communes sur 129 sont concernees… ».
2. Une fois, feu Julius Kambarage Nyerere (1922-1999), ancien president de la Tanzanie a essaye d’expliquer « Siasa ya Kujitegemea »/Politique d’autosuffisance comme suit:
« Les citoyens tanzaniens ne peuvent pas rever d’un developpement en termes de bonne santé, haut niveau de vie et un bon systeme d’education, tout en esperant que quelque part a l’etranger il y a un « oncle » qui viendra faire notre bonheur/eti tudhani tunaye mjomba huko nje atakuja kutuletea maslahi hayo.
Cet « oncle » n’existe nulle part/HATUNA!
Nous devrons nous-memes batir notre pays pour notre propre bien-etre. Si quelqu’un d’autre veut nous aider, nous lui seront tres reconnaissants.
Est-ce que nos dirigeants (tanzaniens) peuvent dire aux citoyens: « Nous avons notre oncle, ne vous faites pas de souci »?/Tumeshapata mjomba msiwe na wasiwasi!. Qui est cet oncle, moi je voudrais bien le voir. Et si vous essayez de me convaincre que tel est l’oncle, je vais rire aux eclats/halafu mkinionesha « ndiye huyu mjomba » nitacheeka!!! »
(voir 1. « Hotuba ya Mwalimu Nyerere siku ya mei mosi 1995 Mbeya », http://www.tangamano.worldpress.com;
2. « Julius Nyerere’s speech on Workers Day May 1995 », Part 3 of 7, http://www.youtube.com).
Merci.
…. dans le but d’améliorer le niveau de vie de la population bénéficiaire….. Dans les trois ans d’intervention du Programme d’Appui à l’Intensification et à la valorisation agricole du Burundi (PAIVA-B), 65% d’augmentation de revenus annuels par tête ont été enregistrés….
La réduction de la pauvreté monétaire est alors passée de 95% à 71,2 % (pour les bénéficiaires des bovins), à 80,9 % pour les bénéficiaires du système de riziculture intensive (SRI) SRI) et à 85,6 % (pour les bénéficiaires des caprins), etc.
Ukubaza gutera kumenya: ibi biharuro ni akamenamutwe uwuvyumva nantabare ansigurire!
Erega twese ntidufise ama licence… ba mutubwira inkuru mu mvugo yumvikana…
Au moins ça , celui qui veut renforcer les outils de coopération pour améliorer l’agriculture et l’élevage voilà un bon exemple , mais Mr le vice president il faut suivre de près l’utilisation de ces fonds du Fida si non l’objectif de sortir de cette pauvreté sans noms ne sera jamais atteint.
Il faut des mécanismes de controle avec des sanctions très sévères pour ceux qui détournent les fonds, les aides et pour le moment il y en a beaucoup qui se sont investis dans cette courser de voler, de piller, et de corrompre la justice quand ils voient qu’ils sont attrapés,
surveiller et punir c’est ça la bonne gouvernance!!!!!
Toujours ça fait la mouche de coche:Où sont les résultats puisque la population a toujours faim?!