Vendredi 22 novembre 2024

Politique

PISC-Burundi et Capes+ satisfaits des récentes décisions de Bujumbura

26/10/2016 7
Venant Hamza Burikukiye : « En quittant la ligue Iteka, tu peux continuer dans une autre association. »
Venant Hamza Burikukiye : « En quittant la ligue Iteka, tu peux continuer dans une autre association. »

Lors d’une conférence de presse animée ce 26 octobre, le Collectif des associations des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida (CAPES+) et la Plateforme Intégrale de la Société Civile burundaise (PISC-Burundi) se déclarent satisfaits de la décision de se retirer de la CPI. « Si réellement la CPI voulait rendre la justice au Burundi, elle se serait déjà saisi des cas de violations graves des droits humains et des crimes contre l’humanité et atteintes à la démocratie commis depuis les pays voisins et lors du « mouvement insurrectionnel » d’avril 2015 », peut-on lire dans leur communiqué conjoint.

Ces deux organisations de la société civile (OSC) saluent aussi la suspension de la collaboration avec le bureau du Haut-commissariat des droits de l’homme au Burundi, ce dernier étant considéré comme complice dans la production du« faux rapport » des experts onusiens. Pisc-Burundi et Capes + félicitent le gouvernement pour son patriotisme, son sens des responsabilités et sa maturité politique.

Même sentiment à propos de la radiation définitive de cinq ASBL, le 19 0ctobre, puis la suspension provisoire de cinq autres, ce 24 octobre.
« Qui aime bien châtie bien », a souligné Venant Hamsa Burikukiye, représentant légal et chef de mission du Capes+, lors de la conférence de presse. En quittant la ligue Iteka, a-t-il souligné, tu peux continuer dans une autre association si vraiment la défense des droits de l’homme te tiens à cœur.

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. ls

    Au milieu du 17ième siècle, les occidentaux, à la recherche de nouveaux marchés et de matières premières, ont décidés de coloniser l’Afrique. Dans un premier temps, ils ont agi militairement, détruisant toute autorité nègre et imposant la leur par la force des armes

    Vers la fin des années 1950, sous la préssion des USA et de la Russie, nouvelles puissances sans colonies, une décolonisation à contre-coeur fut organisée. Bien entendu, il ne fallait surtout pas laisser les nègres rétablir leur autorité independamment du colon.
    Ainsi, le premier acte fut l’assassinat de ceux qui avaient le nationalisme comme devise(Notamment ceux qui avaient lutté pour l’independance), l’installation de leurs marionettes et la destabilisation continuelle de ceux dont l’organisation de étatique avaient survecu à la mort du leader.C’est ainsi que Progressivement, ils ont installé des dictatures devoués à leur cause.

    Vers le debut des années 1990, pour des raisons que je ne comprend pas encore, l’occident décide d’introduire la démocratie pluraliste en Afrique en remplacement des dictatures qu’ils avaient mis en place quelques décénies plutôt.

    Cependant, là aussi, il ne fallait pas laisser les nations africaines définir leur propre autorité et devenir ainsi réellement independant. Pour cela, plusieurs techniques ont été utilisées avec succès, presques toutes basées sur l’argent :

    – en finançant les médias dits « independats »(par rapport à quoi?)
    – en finançant des organisations non gouvernementales(les fameuses sociétés civiles, qui en réalités ne representent à part les intérêts des occidentaux) qui sont censés surveiller l’action du gouvernement
    – En manipulant l’information grâce à leurs maîtrises des médias internationaux ( locaux finalement) , louant le pire dirigeant et noircissant les vrais leaders
    – En menant de faux programmes de financements qui en réalités aboutissent à plus de dépendance (à un certain moment, il était impossible pour une autorité locale de réunir des gens sans perdiems!)
    – En s’arrogeant le droit de surveiller les élections et de crédibiliser ou décrédibiliser le résultat des élections(Il ne nous viendrait jamais à l’idée de demander de faire de même chez eux)
    -En se donnant les moyens de crédibiliser ou décrédibiliser n’importe quoi ou n’importe qui dans les pays Africains, souvent avec l’appuis de leurs employés qui sont les ONG et les Médias locaux : Personnalités , institutions, ….. tout y passe
    -etc….

    Si l’Afrique veut devenir réellement indépendant aujourd’hui, elle ferait mieux de trouver un moyen de bâtir une autorité réellement indépendante, avec des mécanismes propre à lui de la remplacer en cas d’incompétence avérée. Et aux africains, ils feraient mieux d’apprendre à soutenir leurs autorités plutôt que de soutenir les occidentaux contre leurs autorités car les blancs ne sont pas des amis des noirs.

    -Ils n’hésitent pas à les laisser mourir en méditerranés lorsque fuient les misères que les blancs eux mêmes ont crées en Afrique

    -Ils n’hésitent pas à se débarrasser des anciens « amis » quand ils n’en ont plus besoin(demandez un peu aux algériens qui les ont soutenus contre leurs frères lors de la guerre de libération!)

    -Ils n’hésitent pas à laisser massacrer tout un peuple lorsque leurs intérêts sont en jeu

    -etc…..

    • Yves

      « car les blancs ne sont pas des amis des noirs » : comme quoi la xénophobie n’est pas que l’apanage des « blancs »… Pour le reste, quelques vérités mais aussi pas mal d’approximations dans vos propos trop manichéens. Je vous laisse méditer l’affirmation suivante : les pays africains souffrent des mêmes maux que les pays occidentaux : ils sont aux mains d’une oligarchie qui fera, toujours, passer ses intérêts propres avant l’intérêt général. Le Burundi étant devenu un cas d’école.

      • abruzi

        Vous feriez mieux de critiquer le fond plutôt qu’un petit morceau de phrase! Cela serait sans doute plus enrichissant,

  2. Jereve

    Il ne faut pas écouter ces gens-là qui ont renoncé à leur indépendance intellectuelle et morale pour se soumettre à la pensée unique du pouvoir et soutiennent des décisions insensées. Sachez bien que la première victime de cette crise, c’est la capacité de réfléchir sainement. Les uns y renoncent, par opportunisme ; les autres gardent leur capacité mais se taisent, par peur. D’autres enfin ne savent pas quoi faire et attendent l’intervention d’une force divine ou humaine. Mais tout le monde voit que rien ne va plus.

  3. Ntakaburimvo Jean

    Ces organisations de la société civile nyakuri feraient mieux de prendre l’uniforme et la carte DD. Je ne crois pas qu’il y a un intérêt que le Burundi tirera de s’être retiré de la CPI. Encore moins, ces organisations ne profiteront rien de la suspension des véritables OSC, car ces nyakuri ne pourront pas bénéficieront nullement pas des appuis financiers et autres soutiens de la part des bailleurs habituels. Désolés MM PISC et CAPES+

    • Selon vous, ces Associations radiees travaillaient pour beneficier des appuis des bailleurs etrangers. Je comprends alors pourquoi elle se sont largement ecartees de leurs objectifs au moment de l’agrement par le Ministere de l’interieur. Je pensais qu’une association sans but lucratif est principalement financee par les cotisations de ses membres.

      • Yves

        @HIMA : les associations sans but lucratif, et ceci est une pratique confirmée par le droit international, peuvent bénéficier de fonds, tant de leurs membres que d’individus (ou même de sociétés) qui leur sont externes. Ma suggestion : contentez-vous de ne plus penser, cet effort est bien trop épuisant pour vous…

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