Des personnes en tenue militaire des forces armées congolaises (FARDC) enlèvent les pêcheurs et les obligent de payer un montant variant entre 200 à 500 $ pour être libérés.
Depuis juin 2013, une forme de piraterie se développe dans les eaux du lac Tanganyika, du côté de la RD Congo. Des personnes en tenue militaire congolaise enlèvent des pêcheurs et leurs embarcations. Selon les pêcheurs, ils les libèrent après avoir versé une rançon qui va de 200 à 500 dollars américains.En plus, ils prennent du poisson, de l’argent et des téléphones portables des pêcheurs enlevés.Ces ravisseurs les accusent de violer la loi en pêchant dans ces eaux congolaises. Les mêmes sources précisent que les activités de pêche sont suspendues dans les eaux du lac, côté RDC depuis juin.
« Les pêcheurs sont conduits à Baraka ou Mizimu »
Jean-Bosco Ncamurwanko, un des patrons de ces pêcheurs signale qu’il a dû verser une somme de 500 dollars pour les libérer. « Ils étaient détenus à Baraka et Mizimu, localités situées sur le littoral du lac Tanganyika au sud Kivu », précise-t-il. Il demande aux autorités burundaises de collaborer avec celles du Congo pour reprendre la pêche.
Gérard Ndikumana, administrateur communal de Rumonge indique que cette question est prise au sérieux par l’administration. Et de préciser qu’une réunion regroupant les pêcheurs, leurs patrons, la marine, la police et l’armée a été tenue : « Des recommandations et décisions ont été émises. » Entre autres la décision d’empêcher les pêcheurs burundais dépêcher dans les eaux congolaises, l’identification de tous les pêcheurs et leurs embarcations, l’intensification des patrouilles par les militaires de la marine près de la ligne frontière des eaux des deux pays.Il est à signaler que chaque bateau de pêche donne 1litre d’essence par jour pour permettre aux bateaux de la marine burundaise de mener les patrouilles dans le lac Tanganyika pour combattre la piraterie.
La marine fait partie d’un ministere qui a un budget. Elle est la non pas pour securiser les pecheurs, mais tout le Burundi. Et si les fameux Shebbab attaquaient depuis le lac?
c’est dommage que « chaque bateau de pêche donne 1litre d’essence par jour pour permettre aux bateaux de la marine burundaise de mener les patrouilles dans le lac Tanganyika pour combattre la piraterie. »!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!