Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a fait un discours à la nation ce mercredi 20 mai 2015. Il indique que, depuis quelques jours, les violences s’intensifient au lendemain sa désignation par le Cndd comme son candidat aux élections présidentielles de 2015, ce qui a déclenché les manifestations.
Une candidature qui, selon lui, est pourtant constitutionnelle, d’après le verdict de la Cour constitutionnelle. « Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que si le peuple burundais nous fait encore confiance, ce sera le dernier mandat, tel que stipulé par l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle », a promis M. Nkurunziza.
Il s’est également engagé à poursuivre les efforts déployés pour réconcilier définitivement les Burundais depuis la signature de l’Accord d’Arusha et de l’Accord global de cessez-le-feu, engagements dont tire sa source la Constitution actuelle. « Nous invitons les responsables politiques et de certaines organisations de la société civile, à rompre avec l’habitude de manipule et d’utiliser la population, en particulier les enfants, comme boucliers humains dans les actes de violence (…) C’est pour cela que nous ordonnons : les enfants âgés de moins de 18 ans et qui ont été arrêtés au cours des manifestations doivent être relâchés sans délai », a poursuivi Pierre Nkurunziza, en précisant que les majeurs arrêtés et emprisonnés à cause de ces manifestations pourront être relâchés eux aussi, lorsque le mouvement aura cessé. « Nous demandons que les manifestations en cours s’arrêtent immédiatement pour nous préparer aux élections dans la tranquillité, en toute quiétude.»
Le président Nkurunziza a invité les responsables politiques à se rendre sur terrain afin de faire la campagne électorale, en vue de mobiliser leurs militants pour la participation massive aux élections qui approchent. « En effet, aucune autre solution n’est envisageable pour le problème actuel », a-t-il déclaré.
Il affirme que des mesures ont été prises pour permettre un déroulement calme de la campagne électorale. Pierre Nkurunziza rassure la communauté nationale et internationale que le processus électoral sera libre, transparent, inclusif et apaisé.
«Lorsqu’on voit que 99, 9% du pays est en paix et en sécurité, cela signifie que toutes les conditions sont réunies pour organiser avec succès des élections», déclare M. Nkurunziza affirmant qu’il n’y a que 4 quartiers de la capitale Bujumbura où la sécurité n’est pas au beau fixe.
Le président burundais demande aux journalistes de se ressaisir et à travailler dans le strict respect du code d’éthique et de déontologie de du métier journalistique. « Nous rappelons au Conseil national de communication (CNC) de suivre de près, et au quotidien, l’évolution de la situation. Les journalistes doivent garder à l’esprit les deux aspects importants de leur devoir, à savoir : l’information et le renforcement de la paix et de la réconciliation des Burundais.»
Les élections communales et législatives reportées
Par le décret n0100/159 publié ce mardi 19 mai, la présidence de la République a prolongé la période de la campagne électorale pour les élections des Conseils Communaux et des Députés jusqu’au 2 juin 2015. Par le même décret, la présidence indique que les élections communales et législatives qui devaient se dérouler le 25 mai, se tiendront alors le 5 juin.
Je me demandais il y a quelques jours s’il y avait encore , au sein du CNDD-FDD , des personnes encore raisonnables – à part le premier groupe des contestaires -pour pouvoir barrer la route à Mr Nkurunziza. Non pas par les armées mais par la raison. Voudriez vous dire qu’au sein du parti présidentiel , Mr Nkurunziza soit le plus intelligent au point de ne pas en trouver un seul parmi vous pour le remplacer ? Si c’est vraiment le cas , alors vous êtes perdu et on tourne la page . Mais je reste convaincu qu’il y a encore des gens responsables parmi vous . Mais sortez donc ? Ou êtes vous ? Exprimez vous ? Ok j’attends donc le 2 juin . Euuh que dis je, le 26 juin date des présidentielles ? Non , elles n’auront pas lieu, en tout cas pas en ce moment là .De toutes facons Mr Nkurunziza n’en fera pas partie. Ca c’est NON. Pas avec moi sur cette terre , je ne veux pas vivre ce moment là . Non , je ne l’accepte pas . Vous imaginez vous 5 ans de plus avec quelqu’un qui nargue toute la population burundaise?
Mr le Président, qui d’autre à part ton camp et la cour constitutionnelle ,
affirme la légalité de votre candidature?
Les opposants politiques sont contre parce qu’ils cherchent eux aussi accéder au pouvoir.
Et la sociéte civile? Et les Evêques? La communauté internationale? : ils cherchent occuper votre place?
Tous ceux-là s’y opposent seulement pour défendre le respect des lois.
Et les élections, impossible qu’elles tiennent lieu dans le calendrier fixé, meme si il a été modifié, parce que plusieurs partis politiques n’ont pas eu le temps d’exposer leurs progrmmes, et en plus votre condidature contnue à poser problème.
Beneburundi dukunda igihugu cacu,nta yindi nzira yo kuva muri aka kaga turimwo atari ugutakambira Imana Rugira vyose.Iyo demokarasi yo kumunwa gusa irababaje.N’abavuga ko bafashe ibirwanisho ngo bayirwanire ntayo bagira iwabo.Mana dutabare!
Monsieur le Président,
on sait que tu ne cherches que ton autoprotection pour les crimes de sang et économiques dont tu es auteur avec tes proches pas pour les intérêts des burundais. Mais j’ai juste quelques questions: si tu brigues par force le 3ème mandat que tu vas remporter sans aucune difficulté ( la CENI et la milice IMBONERAKURE sont à l’œuvre pour que tu remportes les éléctions, tu as brusquement fait taire les radios privées à travers leur destruction méchante), de 2015-2020, tu commettras davantage de crimes et par conséquent tu chercheras plus que jamais à te maintenir au pouvoir. Heureusement que la morosité de l’économie burundaise rendra le pays ingouvernable et que tu ne pourras pas terminer ton mandat. Tu seras comme le Président du Pérou qui a eu un parcours présidentiel semblable au tien. Si les burundais ne craignaient votre manque d’humanité, une bonne partie du pays, dans tous les coins allait se mettre dans la rue pour contester le 3ème mandat. N’interprétez pas la faible affluence dans la rue, à travers le pays, comme un soutien fort à votre regrettable, inutile et fatale candidature pour le pays. Si tu dis que 99,9% du pays est en sécurité avez-vous inclu les parties du pays où la milice IMBONERAKURE dispose des armes? c’est tout pays qui est en insécurité Monsieur le Président car votre milice est présente partout. Vous minisez l’ampleur des manifestations mais vous forcez les gens à oublier que l’OBR a enregistré un manque à gagner de 10 milliards du 26 au 30 avril 2015, soit 5 jours. Combien le pays a-t-il déjà perdu encore du 1 au 22 mai 2015? 0 cause de votre entêtement, les partenaires financiers du gouvernement ont bloqué les appuis promis pour le déroulement des éléctions, et voilà que vous vous tournez au burundais qui ont un salaire misérable pour contribuer fiancièrement. Quelle sadisme. Vous allez sans doute trouver l’argent nécess
Monsieur le President, faites vous-meme l’autodiagnostic:
1. Aucun chef d’Etat de la sous-region et meme Africain ne mache les mots, tous te conseillent de partir!
2. L’UE, UA, USA, l’ONU tous te demandent une seule chose: Partez!
3. Des centaines de milliers de tes compatriotes ont deja fui le Burundi, parmis eux des leaders des partis d’oppositions!
4. Toute la population burundaise y compris les membres de ton parti sont tous traumatises aujourd’hui par ces milices Imbonerakures accouples par ta police, qui tirent et tuent leurs citoyens sans defense!
5. Ta cour est devenue familiale;
– Tu ne peux plus trouver un officier Tutsi dans une armee qui tu commandes a qui tu peux faire confiance!
– Un pays pauvre comme le Burundi, comment peux-tu expliquer que dans ton parti, tu ne puisses pas trouver quelqu’un d’autre qu’un autre Nyamitwe pour le poste de ministre des affaires etrangeres?
6. Le pays n’a plus d’institutions, ni la cour constitutionnelle, ni la Ceni, ni la justice, ni le parlement, aucun corps ne fonctionne aujourd’hui, toutes ces institutions sont dans les mains non pas d’un parti politique mais d’un seul individu!!
Au moins si cet individu tenait a Coeur son people, on pourrait trouver un terrain d’entente!
Or la corruption et l’impunite qui se passent dans notre pays depassent l’entendement et la misere a surpasse tous les records du monde!
Cher president, tu ne peux pas nous enfermer dans une prison, nous priver de quoi manger et nous empecher de crier secours!
AU SECOURS!!!!
Ivyo sivyo abarundi bumvikanye!
Niwaba ushaka kubihindura, nubivuge ariko ureke kutubwira ngo turi mu ntwaro rusangi hama ureke ayo matora y’inkinamico kuko inkinamico utugirira irakwiye kabisa ntayindi ikenewe!
Hama nkuko vyamye nohambere, sibwo bwambere uburundi buzoba bugiye mu ntaro z’igitugu, abarundi tuzobana niyo ntwaro yawe nshasha gushika umusi tuzobasezera!
Nubivuge hama dusubire ku mirimo!
Ces statististiques me lèvent le coeur! Quelqu’un qui a un orteil infecté peut-il dormir tranquillement car 90 % de ses organes ne sont pas touchés ? Un pasteur qui égare un mouton n’en est pas affecté car il il en a encore 99. Un père de famille dont un des enfants est gravement malade ne s’en offusque pas sous prétexte qu’il en a beaucoup?
Monsieur le Président,
Msdames, Messieurs qui soutiennent aveuglement Nkurunziza,
Vous dites « Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que si le peuple burundais nous fait encore confiance, ce sera le dernier mandat, tel que stipulé par l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle ».
J’avais envie de vous dire que le ridicule ne tue pas. Vous seriez tous morts. Vos amis du Parti et non les moindres, le peuple burundais représenté par l’Eglise catholique (le Burundi étant à majorité catholique), les partis d’opposition, la société civile, les pays de la région des gd-lacs africains, l’Union africaine, l’union européenne, les USA vous ont toujours fait comprendre que le 3ème mandat est illégal.
Vous persistez et signez et vous avancez, droit au mur au détriment de la cohésion nationale.
Hier, un certain Mugaba a voulu faire comme vous. Chez lui, pour acheter du pain, il faut un sac de billets de banque.
Havyarimana se faisait appeler Ikinani, il est mort comme un chien.
Mobutu a voulu faire comme vous, on sait pas oû il est enteré.
Kadaffi, Sadam, etc..
Et vous chers compatriotes, avez-vous vraiment les épaules solides pour braver ainsi le monde libre?
Vous êtes tetus et vous en subirez les conséquences.
Nous sommes le 21 mai 2015. Il n’est pas trop tard pour vous resaisir!
Votre compatriote qui vous souhaite du bien.