Après avoir voté à Buye, en commune Mwumba de la province Ngozi, le président Nkurunziza a souligné que ces scrutins du 20 mai sont particuliers pour trois raisons. Verbatim.
«Nous sommes très contents que cette date du 20 mai 2020 arrive au moment où le Burundi est en paix et en sécurité. Raison pour laquelle nous profitons de cette occasion pour remercier Dieu le tout puissant qui a bien gardé le Burundi et qui a bien aidé les Burundais à organiser ces élections dans la tranquillité et dans la paix.
Nous sommes très contents que Dieu nous a permis de rassembler tous les moyens nécessaires en tant que Burundais pour que nous puissions organiser nous-mêmes des élections avec succès.
Je profite de cette occasion pour lancer un appel vibrant à l’endroit de toute la population burundaise en âge de voter de participer massivement à cette élection qui est une étape capitale pour la consolidation des acquis, mais aussi de la consolidation de la démocratie dans notre pays.
Je remercie le peuple burundais qui a bien organisé ces élections depuis le début jusqu’à la fin.
Des élections ont eu lieu dans le passé depuis l’indépendance du Burundi . D’autres élections ont eu lieu en 1965,1993, 2005, 2010, 2015.
Nous disons que ces élections ont un cachet particulier pour trois raisons.
Premièrement, ces élections ont été financées entièrement par la population burundaise. Ce qui est une très bonne chose et un pas décisif dans la consolidation de la démocratie.
Deuxièmement, lors des élections qui ont lieu dans le passé, il y avait toujours une main du donateur qui exigeait ou imposait ce qu’il faut faire et, de ce fait, créaient des embûches ou des embuscades au niveau des résultats des élections.
Aujourd’hui, il n’y a pas de donateur extérieur qui est venu organiser des élections.
Enfin, nous organisons ces élections au moment où la Constitution du Burundi a été réformée et où Dieu le tout puissant est à la première place.
Nous disons que ces élections augurent un avenir meilleur pour la population burundaise.
Nous disons que c’est un grand pas dans l’histoire de notre pays et que l’avenir est souriant pour tout le peuple burundais.
Nous disons que la peur des élections est un mauvais antécédent qu’il faut endiguer une fois pour toutes. Les élections sont une étape parmi les autres pour la consolidation de la paix, mais aussi pour le renforcement de la démocratie.
Nous disons que ce ne sont pas les élections qui font peur, c’est celui qui s’est mal préparé et qui veut avoir ce qu’il n’a pas semé. Il faut toujours accepter le verdict des urnes et comprendre que les élections ne font pas vivre les gens. Elles nous permettent d’avoir des dirigeants responsables. Mais aussi des programmes consistants, qui intéressent la vie nationale et qui sont porteurs d’un avenir meilleur. Nous disons que ceux qui ont créé des problèmes dans le passé n’avaient pas compris l’importance des élections. Les élections sont une étape dans la vie, mais tout le peuple burundais doit comprendre qu’il doit vivre avec ses moyens et ses forces. Et les élections sont l’une des voies pour nous aider à nous développer».