C’est ce mercredi 17 juillet que les cérémonies de ré-inhumation de l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya ont été organisées à Rutovu au sud du Burundi dans un cadre familial. Le cortège funéraire a pris la RN7 vers la Source du Nil ce matin, un ultime voyage pour cet ancien chef d’Etat.
Décédé le 17 décembre 2020 à Paris suite au covid-19 et inhumé temporairement à Bamako au Mali, sa dépouille a été rapatriée au Burundi ce mardi 16 juillet pour cette ré-inhumation auprès de ses ancêtres.
Les efforts de sa famille et surtout de son fils, Olivier Buyoya, aujourd’hui haut fonctionnaire international, auprès des autorités burundaises ont fini par payer, elles lui ont accordé cette autorisation.
Afin de respecter les dernières volontés du défunt, souligne une note publiée par les proches de cet ancien chef d’Etat, « la famille a demandé et obtenu des autorités burundaises l’autorisation de rapatrier et de ré-inhumer sa dépouille dans son pays natal dans la stricte intimité familiale » à Rutovu, sa commune natale.
Signalons que l’ancien Numéro Un burundais venait de démissionner de son poste de Haut représentant de l’UA au Mali et au Sahel pour se consacrer à sa défense après sa condamnation à perpétuité par contumace.
C’est dans l’affaire de l’assassinat du président Melchior Ndadaye, le 21 octobre 1993. Il a toujours clamé son innocence dans ce dossier : « Je le répète, je ne suis ni de près, ni de loin, impliqué dans cette affaire », répondait-il toujours à chaque fois que cette question lui était posée.
Lors de son inhumation à Bamako, il y a eu en parallèle une messe de requiem à Bujumbura, les anciens hauts dignitaires étaient à la cathédrale Regina Mundi, ainsi que membres proches de sa famille et des parentés. Aucun membre du gouvernement n’a pris part à cette cérémonie.
Rip Mon major.
L’architecte de la paix qu’on a au Burundi.