Langue, nombril, parties génitales… Tout est dorénavant matière à piercing chez les citadines, ce qui n’est pas sans risques.
Une petite boucle dorée orne le nombril d’une jeune burundaise de 22 ans. « Je veux tout simplement être sexy, je suis la mode ! », confie cette branchée. Cette étudiante affirme avoir choisi le nombril car elle ne voulait pas l’exposer à la vue de ses parents.
L.N., 24 ans, a la langue percée. L’influence du milieu est la principale raison de cette « folie ». « J’avais une amie qui s’est fait percer la langue. En plus, j’adore me voir entourée de bijoux », souligne cette coquette. A part la langue, elle a quatre piercings sur une oreille, trois sur l’autre et un piercing sur le nez. « Tous les garçons avec qui je suis sortie ont toujours aimé ça ! », se vante-t-elle.
L.N. confie qu’une petite tumeur s’était développée, au début, sur sa langue. Elle n’arrivait ni à parler ni à manger. Ce n’est qu’après plusieurs mois que le piercing a cicatrisé.
De l’érotisme pur et simple
Un jeune homme, la trentaine, affirme avoir eu affaire à une jeune femme, la vingtaine, percée « un peu partout » : clitoris, nombril, etc. Pour lui, une telle femme est on ne peut plus attirante, séduisante. « C’est un autre monde.
C’est surtout en la touchant et en sentant un bijou sous les doigts que l’on sent la différence ». Et de conclure : « Côté sexe, c’est vraiment réussi ! Mais la réputation de la femme est en jeu ! »
Autre son de cloche chez un jeune homme, la vingtaine. « Je ne supporterais pas une fille avec des piercings partout. C’est contraire aux mœurs burundaises. » Il la considérerait comme une fille « mal éduquée».
Danger !
Le dermatologue Elie Mupera prévient sur les risques des piercings. Il évoque une complication générale et habituelle: des chéloïdes (cicatrices anormales sous forme de grandes tumeurs) « trop inesthétiques ».
Un autre risque : la lésion des muqueuses particulièrement pour les piercings sur la langue. Cette dernière est une partie « très fragile », une zone qui met du temps à cicatriser.
Autour de l’œil, le nez, parties génitales, nombril… Les piercings sur ces zones « très fragiles » sont plus dangereux car pouvant provoquer de la septicémie (infections généralisées dues à la présence de microbes dans le sang), selon le dermatologue.
Une étude dirigée par Dr Pierrick Hordé, allergologue français, prouve que les piercings entraînent, aux alentours de la zone percée, des allergies caractérisées par des boutons séreux provoquant des démangeaisons (eczéma).
Je parie que ce n’est pas de l’attirance mais plutôt la recherche du sensationnel. De la simple découverte du neuf dans la relation. Curiosité pure et simple.
Dame Shaka a déjà développé plusieurs sujets, et apparemment elle s’y connait. Elle n’a qu’à pousser plus loin ses enquêtes et nous en dire la suite.-
Percing sur le clitoris, j´aime c´est très sexy!