Outre la totalité du montant, y compris les intérêts, soit US$ 13.6 million payés à Picfare, depuis 2005, à la faveur du remboursement de la dette ougandaise envers l’Etat burundais, le marché concerne également la livraison de T-shirts, d’après les enquêtes menées par le comité parlementaire ougandais. Selon l’avocat de Picfare, la société aurait négocié "une excellente affaire" lui permettant de livrer, dans un premier temps, les cahiers pour une valeur de 7.6 millions de dollars américains. Le solde pouvant être livré jusqu’en 2015. Sans aucune procédure légale en matière de marches publiques, le préfinancement sur près de 10 ans accordé à cette société pour un montant de US$ 5.9 million représente un coût exorbitant. Le parlement ougandais semble plus déterminé à clarifier ce dossier que la partie burundaise, pourtant la plus lésée dans cette sombre affaire…