A l’occasion des cérémonies commémorant le 22ème anniversaire de la mort du président Cyprien Ntaryamira, le 6 avril, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement est revenu sur le mobile de son assassinat.
Pour lui, l’assassinat ou la mort accidentelle est une question qui aurait depuis longtemps trouvé de réponse si la Communauté internationale s’y était investie au moment de l’incident. «Notamment pour nous éclairer sur le rôle du Rwanda dans cette affaire», a insiste M. Nzobonariba.
Concernant le dédommagement des familles des disparus, Pierre-Claver Nahimana, le compagnon de lutte de feu Ntaryamira, demande au gouvernement de régler cette question.
Durant la messe de requiem, Mgr Evariste Ngoyagoye a rappelé que sans le pardon et le dialogue, le Burundi ne sortira pas des affres des crises cycliques.
Après la messe, les cérémonies se sont poursuivies au Monument des héros de la démocratie. Un représentant de la mairie a brossé le portrait de feu Ntaryamira. Entre autres ce qui a caractérisé sa vie : l’amour du travail.
Après cela, les hautes autorités du pays, à commencer par le chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, ont déposé des gerbes de fleurs sur les tombes du président Ntaryamira et ses proches collaborateurs.
Les cérémonies se sont clôturées en réécoutant son célèbre discours axé sur la discipline. Il est toujours d’actualité, il est resté gravé dans la mémoire des Burundais.
Ubwo Nzobonariba ntaja yarafashwe na maladie de la demence ikunda gufata abageze muza bukuru?
Je ne suis pas burundais mais je suis l’actualité de ce pays depuis 1971-1972 ; c’était à l’occasion du début du procès appelé ‘’Parodie judiciaire’’ car le père d’amis burundais s’y retrouvait impliqué.
Ce procès ubuesque voyait toute l’intelligentsia tutsie du Nord et du Centre impliquée dans une tentative de coup d’Etat. Les extrémistes du Bururi (voir plus bas), et Simbananiye en tête, voulaient se débarrasser de leurs rivaux politiques.
Depuis 1980, je me rends régulièrement au Burundi où j’ai aussi séjourné, même durant la guerre civile.
J’ai donc une certaine approche du Burundi dont je reconnais la très grande complexité de la réalité politique et sociale, trop souvent simplifiée par l’extérieur.
Ma constatation : un des plus grands problèmes du Burundi, sinon le plus grand, est l’impunité.
Et ensuite, l’intérêt personnel de l’élité et des responsables prime sur tout le reste. Je reviendrai peut-être un jour sur ce point.
Impunité donc.
Les seuls coupables qui ont eu droit à un ‘’vrai’’, et même deux (rejugés après l’indépendance) procès, ce sont les accusés de l’assassinat du Prince Rwagasore.
Depuis lors, à commencer par les assassins de Ngendandumwe, jamais découverts !!!!
A partir de là, la liste est interminable. Et les assassins de tous bords courent aujourd’hui les rues très librement.
Pour en venir à la tragédie de 1972 et à la note de Léonard Ndolimana.
Les événements de 1972, je les ai aussi suivis jour après jour depuis l’Europe.
Ils ne peuvent porter qu’un seul nom : génocide. Et un des plus abominables.
On allait jusqu’à tuer à coup de bâtons pour économiser les cartouches et on a creusé à l’aide de bulldozers des charniers près de l’aéroport actuel.
Et il faut le reconnaître, cela a été organisé par le gouvernement de l’époque dominé par le quatuor du Bururi cité partiellement par Léonard Ndolimana : Simbananiye (affaires étrangères), Shibura (intérieur et ‘’justice’’), Gisamare (education) et Yanda (information) dont le grand porte parole à New York, était l’ambassadeur Terence Nsanze.
Ce génocide s’est déroulé dans la quasi indifférence de l’opinion internationale.
Pas de réseaux sociaux à l’époque et tout pouvait donc se passer dans le plus grand silence.
Seule la presse belge et les quelques journalistes spécialisés sur l’Afrique de l’époque se sont intéressés à la chose à la fureur du gouvernement burundais qui ne leur délivrait pas de visa.
Jeune Afrique en a peu parlé. Il y a heureusement les écrits de J.-P Chrétien, de Lemarchand et de quelques autres.
Il existait un lobby en Belgique qui soutenait à tout prix ce gouvernement qu’on aurait dû qualifier de génocidaire.
Certains hommes d’affaires belges du Burundi de l’époque ont eu une réaction indigne et ont été jusqu’à protester auprès de leur ministre des affaires étrangères reprochant à ces journalistes compatriotes leurs écrits alors que ces ‘’événements’’ ne concernaient pas les Belges qui continuaient à vivre tranquillement et que ces articles risquaient de troubler les bonnes relations avec la Belgique.
Tout cela est lisible dans les journaux et revues de cette période.
C’était il y a 43 ans et la plupart des grands responsables de l’époque ont disparu.
Mais l’histoire de cette abomination est à faire.
Un des grands acteurs de cette tragédie est toujours vivant. Arthémon Simbananiye.
En 1972, on parlait du plan Simbananiye, plan d’extermination des Hutus.
Alors quand j’ai vu, voici quelques années, ce personnage,au temps de sa puissance qualifié de ‘’redoutable et redouté’’, devenu entre temps pasteur, prier aux côtés de Pierre Nkurunziza, je n’en croyais pas mes yeux.
Il est vrai que les extrêmes se rejoignent.
Pour équilibrer mon écrit, je dirai, j’étais sur place en octobre – novembre 1993, qu’au lendemain de l’assassinat de Ndadaye, il y a eu début de génocide des tutsis, une répétition de la tragédie rwandaise, 6 mois avant, avec les mêmes méthodes.
S’il n’y avait pas eu les FAB pour s’interposer, c’était le Rwanda avec 6 mois d’avance.
Et là, les noms des organisateurs de beaucoup de ces massacres sont connus mais les auteurs courent en toute liberté, tout comme ceux qui sont derrière l’assassinat de Ndadaye.
Impunité et complicité du silence.
Mr Sara, pourquoi sur 93 vous ne êtes plus explicite comme sur 72? Le interposition dont vous parlez viens après 300000morts. Interpolation? O un vous étiez loin.
@Leonard Ndolimana : Merci pour ce témoignage. Certes l’Etat qui devait organiser la protection de son peuple a participé à la tuerie des Hutu en 1972. Cependant, vous ne parlez pas d’autres composantes de la population burundaise qui ont été tuées aussi pour leur appartenance politique. J’ai perdu les miens moi aussi. Mais en 2016, si nous ne sommes pas capables, nous Barundi de défendre et chercher la justice pour tous les BARUNDI, nous sommes encore loin pour bâtir une nation prospère.
Tant que chacun défendra son ethnie, rien n’ira !!!! La justice doit être la même pour tout le monde.
Uyu Mgr Evariste Ngoyagoye yari mu Burundi amabi yose yarayabonye ntanakimwe yavuze uno musi niho yubahutse kuvuga ko hakenewe ikigongwe?!!!!!!!!
« Durant la messe de requiem, Mgr Evariste Ngoyagoye a rappelé que sans le pardon et le dialogue, le Burundi ne sortira pas des affres des crises cycliques. »
Voici ce qui a été dit par le Savant de tous les temps:
« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre (vous affranchira) » Jean 8: 32.
Quand la vérité est connue, le pardon vient réconcilier. Après la vérité et le pardon, le dialogue devient automatique. On ne comprend pas ce que veulent dire ceux qui parlent de « dialogue ou dialogue inclusif » sans jamais parler de vérité et de pardon.
Nul n’est libre ou ne peut dialoguer dans l’ignorance.
Le gvt DD attend de la communauté internationale “notamment pour nous éclairer du role du Rwanda dans cette affaire”. Il nous promet en meme temps qu‘avec sa CVR “la vérité éclatera”. Vas-y comprendre!
le pardon et le dilaogue ,la nouriture et le dialogue,la voiture et le dia;ogue….il ne reste que pope de venir demander un dialogue deja accepter.
mais pourqoi instsister a negocier avec les extremists? du depuis 1961?
notre pays est un pays de dialogue et pas de democratie!!shame
« Durant la messe de requiem, Mgr Evariste Ngoyagoye a rappelé que sans le pardon et le dialogue, le Burundi ne sortira pas des affres des crises cycliques. »
Vous vous rendez compte comment notre société est systématiquement rendue malade ? Il est question de l’assassinat d’un président sur sol Rwandais et Ngoyagoye nous ramène la sauce que le Burundi ne sortira pas des affres des crises cycliques sans le pardon et le dialogue…..Et oui dialogue, dialogue et jusqu’à quand on parlera de ça pour noyer le poisson!
Ngoyagoye, on peut l’aimer ou pas, mais on peut dire qu’il sait de quoi il parle. Monsieur, c’est vrai que la cérémonie était axée sur le Président Ntaryamira mais il faut savoir être « out of the box » surtout quand les circonstances du moment s’y collent parfaitement. Les circonstances dont je parle sont aussi bien de 1994 (ce n’était pas un simple accident qui a emporté notre président) que d’actualité (j’ose espérer que vous voyez que le présent devrait faire appel au dialogue et au pardon).
Après 10 ans de règne, c’est maintenant que vous vous réveillez pour constater que rien n’a été fait sur la question de la mort de Ntaryamira! C’est toujours la même rengaine: ce sont les autres qui n’ont rien fait.
@Philippe NZOBONARIBA
« Nous n’incriminons personne, avec la CVR, la vérité éclatera »!
Quelle vérité pouvons-nous attendre de la CVR alors que le Ministère en charge de la justice passe volontairement sous silence les enlèvements, disparitions et arrestations arbitraires quotidiens d’innocents souvent exécutés sans aucune autre forme de procès ? Quelle vérité pouvons-nous attendre de la CVR alors que le Ministère de la Justice ne lève même pas son petit doigt pour nous éclairer sur les charniers remplis probablement de corps de victimes innocentes d’exécutions extrajudiciaires surtout des 11 et 12 Décembre 2015 ? Non, Monsieur Mr NZOBONARIBA, défendez votre poste de Porte-Parole du Gouvernement mais je ne pense pas un seul instant que la CVR réconciliera les Barundi. Si vous nous parliez d’enquêtes internationales indépendantes avec implication probablement de la CPI, là on vous comprendrait et vous soutiendrait..! Sinon, merci car avec VOTRE CVR, on ne vous croit pas une seule seconde… !
PREUVES ET TÉMOIGNAGES QUI ATTESTENT QUE LES MASSAGRES DES HUTUS BURUNDAIS EN 1972 SONT UN GÉNOCIDE.
Il n’y a aucun doute qu’il y a eu bel et bien le génocide au Burundi contre les Hutus en 1972. Pour ceux qui le doutent encore parce que mal informés ou qui cherchent encore à le camoufler et à le nier, les critères caractérisant ledit génocide ont été clairement et volontairement appliqués.
Ainsi,
1- une planification a été minutieusement et savamment établie,
2- un groupe ethnique (hutu) a été sélectivement ciblé par un massacre massif à travers tout le pays entier,
3- des moyens et des institutions de l’État ont été utilisés.
En tout notre vécu, toute notre conscience, vérité et honnêteté, nous, burundais survivants et victimes du génocide commis contre les Hutus au Burundi en 1972, affirmons avec persistance ce qui suit et signons.
En 1972, au Burundi, le gouvernement à dominance tutsie dirigé par le Colonel Micombero Michel, se servant des listes préétablies identifiant les individus et leur ethnie, a procédé aux arrestations massives et ciblées des membres de l’ethnie Hutu. « Ceci dit et au plan, cette fois, de la conception, il paraît bien que le groupe MM Shibura, Yanda, Simbananiye et leurs séides aient décidé, dès le 08 mai environ et aux termes d’une programmation soigneusement élaborée, d’éliminer physiquement, de tous les secteurs de la vie publique et des entreprises privées, les Barundi d’origine hutu et y occupant tout emploi de cadre, de technicien, voire de simple employé – d’aucuns disent même « tout hutu sachant lire et écrire » ». Dans ce même plan, le clan a engagé et payé même, au nom du Colonel Micombero Michel, un groupe de rebelles du Zaïre (actuel RDC) afin de lancer des attaques au sud du pays, lesquelles il a attribuées par la suite aux hutus les utilisant comme prétexte et justification pour passer au massacre massif et sélectif de ces derniers. C’est le chef de ce groupe de rebelles zaïrois engagés par l’État qui témoigne cela de son exil au Kenya .
Ainsi, sur tout le territoire du Burundi, les hutus de tous les âges à partir de 14 ans, des deux sexes confondus, de toutes les religions confondues, de toutes les professions d’emplois confondues, des commerçants et voire plusieurs paysans qui n’ont jamais fréquenté l’école, les élèves (et étudiants) des enseignements tant primaires, secondaires qu’universitaires, même ceux mariés aux femmes tutsies, se sont vus arrêtés chez eux à la maison, au travail, à l’école. Ensuite emmenés pour être exécutés et jetés (certains-même vivants) dans les fosses communes et ensevelis. Pour le seul crime qu’ils étaient nés Hutu. De cette manière, l’État burundais dirigé par le colonel Micombero a réussi à massacrer assidument près d’un demi-million d’une ethnie (Hutu) faisant partie de la population de son pays. À tel point que même le roi Mwambutsa IV, alors en exil en Suisse, est sorti de son silence et a dénoncé dans une interview exclusive du 10 juillet 1972 (en peine période des massacres) sans détour et en des termes très clairs que « le GÉNOCIDE a visé surtout l’ethnie hutu sans retenue. Tous les ministres, hauts fonctionnaires : directeurs, professeurs, employés, tous ceux sachant lire et écrire, jusqu’aux étudiants et élèves de 14 ans ont été embarqués et impitoyablement exterminés. » Effectivement exterminés par ceux-là même qui l’avaient fait renverser du pouvoir par son propre fils, le roi Ntare V, et qui avaient renversé ce dernier trois mois après le 28 novembre 1966 en transformant le Royaume du Burundi en république.
Tous les témoignages des survivants ayant vu les leurs emmenés sans pour autant pouvoir les revoir à jamais concordent. En effet, dès l’instauration de l’institution de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), bon nombre de survivants et victimes Hutus du génocide de 1972 ont déjà fait plusieurs dépositions des mémoires de leurs témoignages auprès de la dite CVR. Plusieurs autres survivants et victimes de ce même génocide ont fait parvenir leurs témoignages parlants auprès du Collectif des Survivants et Victimes du Génocide des Hutus de 1972 (CSVGH ou le Collectif 1972) qui les rassemble dans un grand recueil qu’il va déposer et défendre auprès de la CVR le temps venu. Plusieurs autres survivants et victimes de 1972 ont choisi de faire vivre leurs témoignages vivants dans de différents ouvrages tels que les livres (histoire, roman, etc..), les conférences. L’objectif de tous ces témoignages est pour contribuer à faire éclater et rétablir la vérité, faire reconnaître le génocide commis contre les hutus burundais en 1972 et faire de sorte que justice soit faite.
De même les étrangers, expatriés, étudiants, coopérants et diplomates qui étaient sur le terrain au moment de l’horrible pogrome, à travers leurs témoignages, sont unanimes et se rejoignent sur le fait que le génocide, dans sa définition universellement officielle et reconnue, s’opérait contre les hutus burundais sous leurs yeux en 1972. Un génocide étant un crime extrême contre l’humanité consistant en l’élimination physique (destruction) intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe national, ethnique ou religieux, en tant que tel.
Un exemple parlant parmi plusieurs autres écrits très éloquents est celui du juriste rwandais, l’ambassadeur Jean-Marie Ndagijimana, qui témoigne ce qu’il a vu et vécu alors qu’il était étudiant étranger à la faculté de droit de l’Université du Burundi quand le génocide contre les hutus a commencé en 1972. Son témoignage dans son livre insiste sur cette mise au point : « Je ne raconte pas une histoire. Je n’invente rien. Je n’écris pas un roman. Je ne me livre pas à des analyses de situations à la manière des experts. Je n’accuse pas. Je témoigne. Sur ce que j’ai vécu. Dans ma chair. (…). Lorsque des représentants d’un gouvernement ou d’un groupe armé quelconque, – qu’ils soient ministres, hauts fonctionnaires de l’administration, de l’armée ou de la police, des groupes armées organisées et que sais-je encore – lorsqu’ils dressent des listes de personnes appartenant à un groupe ethnique devant être arrêtées et lorsque le passage à l’acte entraîne la mort de centaines de milliers d’êtres humains comme au Burundi en 1972, il n’est pas permis de jouer avec les mots. Il s’agit bel et bien d’un génocide. »
Et en détail il décrit dans son livre comment ses collègues étudiants hutus burundais de l’université ont été appelés, sur base d’une liste préétablie, de sortir des groupes des autres étudiants, d’avancer et ont été forcés violement (de façon sanglante) de monter dans des camions militaires et emmenés à des destinations inconnues pour être exécutés. Toutes ces scènes se produisaient devant ses yeux.
Dans la même catégorie de témoignages vécus en direct sur place par des expatriés, on peut citer et consulter le livre de Paul Savatier « L’hiver sur le Tanganyika » paru en avril 1977 (4 ans après le génocide), des Éditons Gallimard.
D’autres ouvrages peuvent René Lemarchand dont « Le génocide sélectif au Burundi » et de plusieurs autres auteurs encore.
Pour le Collectif des Survivants et Victimes du Génocide des Hutus de 1972, (avant et après).
Leonard Ndolimana, Coordonnateur International Adjoint chargé des communications et Porte-parole
En 1972, Y’a-t-il des burundais tutsis qui sont morts?
Mais oui. Informez-vous impartialement. Certains auraient même été assassinés par leurs frères de sang longtemps après les premiers jours de la catastrophe.-
@KABADUGARITSE
Frères de sang ou de tribu? Appelez un chat « un chat »!
Parfois cela se disait: « Vaut mieux commettre un infanticide que de rater un ennemi » = « Hakwihenda wokwihekura »!
@RUGAMBA RUTAGANZWA
Le Burundi ne sera plus comme avant où toutes les instutitions étaient à 100% Tutsi. Plus Jamais Ca. Si tu as la nostalgie, ntakundi. Bavyita la nostalgie.
Vous êtes plus bruyant qu’un tonneau vide!
@RUGAMBA RUTAGANZWA
Babwire bumve bavibujimu bajibuntu.
Intwaro zagacinyizo twarazisezereye na Buyoya avyumve.
Nukwicara mugatekereza tukabana ,ivyo kuvukana imbuto mukavyibagira.
Imyaka mwadushize mu buja irakwiye .
@ Rugamba Rutaganzwa
Patience, il faut commencer par le débit depuis l’indépendance pour chercher la vérité sur des charniers et les exécutions extrajudiciaires, on arrivera au 11et 12 décembre 2015.