« Me référant aux différentes correspondances relatives aux consultations Union Européenne-Burundi dans le cadre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou prévues à Bruxelles le mardi 8 décembre 2015, j’ai l’honneur de vous faire parvenir, en annexe à la présente, la liste de la délégation burundaise auxdites consultations. » C’est ainsi que commence la lettre du ministre des Finances, du budget et de la privatisation adressée à Patrick Spirlet, ambassadeur de l’Union Européenne (UE), ce 1er décembre. Dans un langage poli et diplomatique, qui tranche avec les propos à la limite de l’insulte que tenaient plusieurs hautes personnalités, le ministre demande « le financement des frais de voyage et de séjour pour cette délégation. » L’UE accepte de prendre en charge une partie des frais de la participation de la délégation burundaise : près de 45 millions de Fbu.
Malgré des critiques qui fusent de partout, notamment cette demande de fonds à l’UE, certains rappellent combien le gouvernement avait clamé « sa souveraineté », je veux croire dans cette volonté d’accepter de se parler.
Par ailleurs, cela rentre dans la logique de la recommandation du secrétaire général de l’ONU qui propose au Conseil de sécurité l’option, dans l’immédiat, d’une équipe de soutien chargée de promouvoir un dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition. Une proposition saluée par Willy Nyamitwe, conseiller principal chargé de la communication à la présidence de la République, qui parle d’une « sage décision de la part du Secrétaire Général des Nations Unies. Jérémie Minani, porte-parole du CNARED (opposition radicale), se réjouit de « l’option d’envoyer une mission politique spéciale des Nations-Unies pour favoriser un dialogue crédible ». L’histoire retiendra ce qu’ils auront fait pour recouvrer la paix au Burundi. Car « les grands hommes appartiennent à leurs œuvres. »
Enfin, pour la petite histoire, ceux qui disaient ne jamais rien demander et « préférer le peu dans la dignité », devraient aussi méditer cet autre proverbe : « ne jamais dire Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau. »
Espérer est toujours permis!
Mais dès le départ, nous savions que ces gens fe l’opposition ne voulaient rien savoir des élections parce qu’ils savaient qu’ils allaient récolter des miettes.
Négociations, dialogue, médiation, facilitation… tous ces mots au final ne sous-entendent qu’un objectif : entrer dans les institutions sans avoir été élu.
Ils ont répété la même erreur qu’en 2010. Il va falloir qu’ils attendent 2020, et espérer qu’ils ne vont pas encore se chercher d’autres voies et voix de contournement… de la voix démocratique.
Et j’espère que ceux qui font partie de cette delegation ne vont se laisser piéger et avaler des couleuvres.
Je suis d’accord avec ceux qui disent vouloir le peu dans la dignité. Nta murundi w’umutima yokwemera uwumubwira ngo banza umpfukamire hanyuma nkugaburire. Nimba bashaka kudufasha ni babikore ariko batatugaye. Noneho n’ubutunzi ubulaya bufise babukesha Africa. Akaryoshe kari iwacu….!
Realisme
Optimisme c’est bien…mais il faut aussi du realisme a la burundaise! Ce n’est pas pour rien que toutes les radios privees ont ete detruites et qu’on tente de fermer le dernier journal independant. Negociations sinceres…..? A moins que la maison CNDD FDD soit minee a l’interne (non connu du public) par de serieuses discensions. Pourquoi est-ce que le truck de Kampala ne fonctionne pas a ton avis?
Peut-on croire que notre « etat souverain » n’a pas 22000 Euros pour ses officiels? Non, il faut chercher ailleurs la raison, cette somme couterait combien d’ames par exemple? J’accepte cependant que de plus en plus, nous devenons tous un peuple qui mendie sans vergogne, meme apres avoir gratuitement insulte nos pourvoyeurs! La fameuse sage expression burundaise: GUSEGA UWO WIMYE WIGIRA NGO WARAMUHAYE CANKE YARIBAGIYE (comme on a rien a donner, c’est plutot UWO WATUTSE…).
Trouvez vous qu’il est normal qu’un gouvernement qui veut négocier ferme d’abord toutes les associations non Nyakuri, toutes les radios privées?
Le noyau dur autour du Pasteur Footballeur est sur qu’en matant toutes les voies discordantes , le monde entier va se lasser et les laisser manger.
Ibindi vyose n’imikino.
Ils vont temporiser jusqu’ a la fin du 3eme mandat.
D’ailleurs sitot que la tempête sera apaisée, le Président Pasteur va changer la constitution pour qu’il soit a vie.
Mugabe a dit a juste titre que trois mandats de 5 petits 5 ans ne sont pas suffisants pour un guide éclairé (Qui plus est, choisi par Dieu)
la prise de conscience, oui la prise de conscience.
Bien dit Léandre. Ariko urarabe neza abo bagabo ntibakugirire ivya mfura mbi!!!!!
Cet’article de Léandre est plutôt pertinent, elle tranche même avec certains autres, du même journal.
Il suffit de bien le comprendre. L’UE accepte de payer cette partie car elle a besoin d’un Burundi paisible, et le gouvernement du Burundi accepte le compromis, car il a lui aussi besoin de l’UE, surtout que l’actuelle bataille médiatique est plutôt en faveur des SINDUMUJA. Mais pour combien de temps encore?
Nyambere, je vous invite a voter avant le couple presidentiel burundais.
Appel au vote/referendum sur l’identite « Sindumuja » et » Ndi Mujeri »
Pour montrer l’importance de l’evenement, le couple presidentiel burundais nous honnorerait en votant le premier
Deroulement du vote
Remarques:
Les votants sont supposes connaitre la signification des termes Sindumuja et Ndi Mujeri et sont responsables de leurs choix
Pour voter, vous cliquez sur « J’approuve » pour dire « Sindumuja » et sur « Je n’approuve pas » pour dire « Ndi Mujeri »
1) le bureau de vote est ouvert sur le site Iwacu qui en assure la supervision a l’aide de sa technologie.
2) le vote se deroule des le jour de la puplication de ce commentaire et pourra durer autant de temps que les votants le voudront mais la proclamation du gagnant (Sindumuja et NdiMujeri) aura lieu 2 semaines après le lancement du vote
3) les resultats sont affiches instantanemment sur ce site grace a la generosite et a la technologie de notre bien-aime Groupe Iwacu.
Que vive la democratie
Attendons voir. Je ne pense pas que nos politiciens sont sincères de ce qu’ils disent.
Mais chaque chose a un début. Même l’Accord d’Arusha a commencé par kigobe-Kajaga puis San Egidio.
JE SUIS TOTALEMENT D »ACCOD AVEC LEANDRE ET SON ANALYSE MAIS, LUI DOIS -JE DIRE QUE : « LES NEGOCIATIONS DURERONT 5 ANS. » DONC COUVRIRONT TOUTE UNE PERIODE DE 5 ANS DE NKURUNZIZA ET ON OUVRIRA LE TERRAIN A TOUS LES PARTIS POLITIQUES » EN FIN . QU »ON OBTIENDRA LE CNDD SI ON IGNORE LA COALITION « CNARD ».