Dans une lettre adressée ce jeudi 10 octobre 2013 à la ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, le personnel de l’Institut national de sécurité sociale demande l’invalidation de la décision du Conseil d’administration d’investir dans une société de transformation de fruits tropicaux.
Le personnel se dit indigné par cette décision de vouloir engager près de 6 milliards de Fbu dans ce projet, qu’il qualifie d’illégale, « contraire aux intérêts des assurés de l’INSS et même du pays. »
D’après ce personnel de l’INSS, cette décision comporte plusieurs irrégularités et a été prise en violation des mécanismes de délibération en vigueur à l’INSS. Ce personnel déplore dans cette lettre « l’absence d’une étude préalable de rentabilité, un élément moteur dans la prise de toute décision d’investissement. »
D’autant plus que les fonds de l’INSS proviennent des cotisations des employeurs et des travailleurs et que par conséquent, « aucune décision ne devrait être adoptée en l’absence des contribuables dudit fonds, comme cela a été le cas. »
Et de rappeler, dans la lettre, « les quatre principes de gestion des organismes de sécurité sociale en matière d’investissement, à savoir le principe de sécurité des fonds, de rendement, de liquidité et d’utilité sociale et économique » qui n’auraient pas été tenus en considération dans la décision du Conseil d’administration.
Le personnel souligner en plus que cet investissement devait tenir compte des expériences fâcheuses qu’a connues l’INSS dans le passé. Le personnel affirme qu’il fallait plutôt orienter ces fonds dans les Bons et Certificats de Trésor au taux moyen annuel de 11% sur une période de 5 ans, la période correspondant au délai de récupération des fonds préconisés par ce projet.
Parmi les doléances adressées à la ministre Annonciate Sendazirasa, il y a cette demande d’intervenir auprès du gouvernement pour l’apurement de cette dette de l’Etat envers l’INSS : cela permettrait d’éviter le déséquilibre financier des régimes de sécurité sociale gérés par cet institut.
Après une sorte d’exposé des motifs la conclusion de personnel est sans équivoque : « Le personnel de l’INSS, à travers ses représentants, demande à la ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale de ne pas valider cette décision prise par le Conseil d’administration mais de soutenir des projets fiables, rentables et sécurisés. »
Signalons que cette lettre intervient après plusieurs appels lancés notamment par la Cosybu, l’Association des retraités du Burundi (ARB), l’Association de développement des militaires handicapés de même que l’Amicale des militaires en non Activité (AMINA) pour demander la suspension de ce projet d’investissement de l’INSS dans une société de transformation de fruits tropicaux.
Mbega uyo mugabo/mugore Seam, ashaka kuvuga ko barya bakozi ba INSS basavye ko ayo mahera atogenda ata bwenge bazi? mbega arazi incabwenge zihakorara? Harya barinze bandika barazi ivy’arivyo. Ivy bintu muraraba neza birimwo aba DD, kandi mbere bo ku rwego ruku tutibagiye bamwe barima cane amavoka , amananasi n’ibindi.Bashaka kuronka aho babishorera.
Investir c’est une bonne chose, le personnel de l’INSS devrait s’en réjouir, car l’une des retombées positives est l’augmentation des salaires.
Toutefois pour s’assurer que le projet d’investissement est fiable, le management de l’INSS devrait commanditer un audit afin de valider les études de faisabilité du projet, tant bien au niveau technique et financier. Avec une telle approche les risques peuvent être plus ou moins balisés.
Dans la région, se trouve des cabinets d’audit de renom international pouvant mené à bien une telle mission pour la satisfaction de tous.
Chapeau au groupe du personnel de l’INSS qui ne s’est pas laissé faire sur ce dossier!…
Ce qui se passe au Burundi est unique au monde. Depuis quand un syndicat du personnel s’invite à prendre des decicsions en lieu et place de la Direction! La décision de fructifier les fonds de l’INSS revient à la Direction de l’institut. Ce syndicat propose de placer les fonds de l’INSS dans les bons de tresor comme s’il ignore que ce sont des titres libellés en BIF ( Franc burundais) , une monnaie constamment dévalué d’environ 15% par an. Sans dire si ces titres seront remboursés à l’échénace au regard des difficultés que traversent l’économie nationale. En plus ces bons de trésor ne sont pas du tout liquide car il n’existe au Burundi aucune bourse de valeurs où on peut echanger des titres financiers.
Je crois sincerement que la decision de diversifier le portefeuille de l’INSS est une décision salutaire surtout si les fonds sont investtis dans un secteur porteur de valeur ajoutée comme la transformation des produits agricoles dont depend plus de 85% de nos populations. Penser seulement à l’impact qu’un tel projet aurait sur le pouvoir d’achat de nos paysans qui trouveront un débouché pour les fruits de leurs vergers!
Au lieu de saluer une telle decision et encourager la direction de l’INSS, qui est un des rares instituts burundais à disposer des ressources longues, à multiplier de telles actions pour soutenir la création d’industrie èt des emplois dans notre pays, nos intellectuels internautes ne pensent qu’à critiquer sans objectivité des bonnes actionc, c’est déplorable. Si J’etais Président de la République, j’enverrais tout ce personnel contreproductif cultiver les champs comme MAO l’avait fait en chine en 1955! Il FAUT SOUSTRAIRE NOTRE PAYS A L’EMPRISE D’UN TEL PERSONNEL.
Très bonne langue de bois!
Comme si un personnel d’une société pouvait laisser les responsables dilapider une société qui a fait leur vie;
Comme s’il fallait accorder un blanc-seing à cette société de droit burkinabè, sans le moindre questionnement;
Comme si une étude n’avait pas conclu qu’il était risquant de tenter l’aventure en participant à l’actionnariat dans cette société;
Comme si les 85% de la population dont vous parlez avaient des terres suffisantes pour cultiver des arbres fruitiers.
Mr seam ndumva kuri umu dd il appartient pas a la direction de decider quoi que sans l’accord de tous les acteurs. En effet l’INSS n’est pas une societe ou une Ese commerciale mais une securite sociale pour la population. La direction est au service de la population celle-ci doit etre privilegiee dans n’importe quelle decision
Tout gestionnaire de portefeuille sait que la première règle d’or est de ne pas mettre tous les oeufs dans un même panier! Il faut un bon mix d’actifs dont notamment la participation au capital des entreprises, l’immobilier et resrver une petite partie aux bons de trésor. Une entreprise est par nature un risque. Pourriez vous Monsieur/Madame donner un seul exemple d’une entreprise sans risque! L’important est de voir si le risque est maitrisable et que l’entreprise presente des potentialités de développement! Ce qui devrait être la cas de cette entreprise AMANDA DRINKS si on considère le secteur de son activité.
J’ignore l’etude en question qui decommande à la Direction de ‘INSS sa participation au capital de l’AMANDA DRIKINGS et il serait interessant que cette etude soit publiée pour voir les arguments avancés pour justifier les craintes des auteurs!
Mais je persiste à croire que l’initiative de l’INSS d’investir une partie des fonds dont il a la gestion dans des actifs industriels est tres louable surtout que le pays manque cruellement des ressources de longue durée. Au besoin même, l’institut devrait lancer des emprunts obligataires indexés au Dollar (ou à l’Euro) pour mobiliser plus de ressources à cet effet.
L’argent à fructifier ntari muri INSS honyene, allez fouiller aussi dans les coffres/fonds de la Présidence ou du Parlement nahone turazi ko aseseka nk’amazi kandi ko bakeneye kuyagwiza kugira babone ayo babandanya biba… Arrêtez de dilapider l’argent des citoyens, voyons donc!
Uwo mu DD seam, je le conseille d’étudier pour se débarrasser du lavage de cerveau par le CNDD FDD. L’INSS a fait des études de rentabilités et il s’est avéré que le projet Amanda drinks n’est pas viable. Selon la théorie de l’agence, l’INSS appartient à ceux qui ont cotisé et ceux fameux faux généraux sans aucune formation ne devrait pas décider sur notre argent.
Oh la la ,l’Etat veut encore casser l’INSS. C’est le moment que tous les travailleurs se soulevent pour nier ce comportement de Gouvernement.
abakozi nibaza kubu hagez ko bahagarika akazi tukaja mwibarabara kwikurako akagay ka ba DD
Sendazirasa nuhumirize ukore nka mugenzi wawe le Ministre de l’énergie.
Le fait déjà que le Conseil d’administration de l’INSS est débouté par leur mandant, ici personnel technique, prouve à suffisance qu’il y a une main mise DDéiste sur le dossier en question et que la Ministre doit à tout prix satisfaire si elle veut du moins garder son poste. Et connaissant très bien l’habilité de cette Ministre en la matière, elle devrait s’en sortira tant bien que mal. Rappelez-vous bien du récent dénouement de la fameuse grève des enseignants et leurs syndicats. Ces derniers ont fini par plier sur un pas de Valse connu de tous de « la peure au ventre »…
Ewe DD waratuziye. ugira na INSS uyitembagaze!!! Pauvre DD!!!
INSS n’est pas pour le DG loin de la. Le DG et ses complices doivent faire ce que tout le monde y compris COSSYBU disent. Si c’est l’interet public, le DG doit d’abord contact le public. Que vous ne soyez pas dictateur Mr le DG, non et non. Si j’etais quelqu’un de Big voice, j’allais investiger pourqoui ce DG a choisi donner le marche a ces gens, s’il vous plait demander a ce DG, le plan ou bien combien ils lui ont donne. Quant au Ministre, meme si elle est Ministre si Itegeko ko iryo Shirahamwe rihabwa abo bantu, Abanyagihugu batabona inyungu. Murakoze
Pauvre Ministre,elle ne doit pas dormir tranquillement.Entre les exigences justifiées des contribuables des syndicats et du personnel et ceux qui tirent les ficelles derrière le pauvre DG qui s’évertue à justifier l’injustifiable,il va falloir qu’elle se résolve à portes des culottes avec de solides bretelles et refuse de participer à la liquidation de l’INSS.