Le procureur près la cour d’appel de Ngozi a requis un emprisonnement à perpétuité pour les deux jeunes gens accusés d’avoir tué deux expatriés qui travaillaient à l’hôpital de Kiremba en province de Ngozi, en novembre 2011. L’avocat des prévenus se dit déçu de la procédure du procès car « le cerveau de l’affaire » n’a pas été entendu par le tribunal.
A Ngozi, le mémorial des deux Italiens tués à Kiremba ©IwacuNiyorukundo Dieudonné, alias Diego, et Nzobarinda Joseph accusés d’avoir tué deux expatriés qui travaillaient à l’hôpital de Kiremba ont avoué devant le tribunal ce lundi 15 juillet d’avoir tué Soeur Mamick Ander Kristia dans la nuit du 27 novembre 2011, à Ngozi. Mais ils ont nié avoir abattu l’autre Italien, Franchesco Bazani, tué lui sur la colline Ndihwe en commune de Marangara en précisant que cet expatrié a été abattu par des policiers burundais.
Et ces jeunes sont allés plus loin en précisant « avoir exécuté une mission pensée et planifiée par une autre personne », niant au passage avoir volé dans la communauté de Kiremba la somme de 6 millions qui leur aurait été « remise par les expatriés de leur propre volonté. »
Les armes utilisées ? « Deux fusils, un pistolet et un fusil d’assaut livrés par le planificateur de cette mission », qui n’a toujours pas été cité.
« Soeur Mamick a été tuée parce qu’elle était une ennemie de la nation », indiquera Niyorukundo Dieudonné devant le siège sans pour autant donner des précisions.
Sur tous ces détails, l’avocat des prévenus n’a pas souhaité s’exprimer, pointant plutôt le fait que « l’auteur intellectuel du meurtre n’a pas été entendu par le tribunal. »
L’avocat Léonidas Nyamwana invoque, à cet effet, les articles 20, 37, 39 et 41 du Code Pénal livre 2, qui devraient poursuivre celui qui a « pensé, financé et planifié l’assassinat de ces expatriés. »
L’affaire a été mise en délibéré par le tribunal et le verdict devrait tomber ce 15 aôut 2013.
Précisons que Joseph Nzobarinda est détenu à la prison de Muramvya tandis que Niyorukundo Dieudonné est détenu à la prison de Rumonge.
Mbega abarundi tuzotera imbere ryari! Des rumeurs crachés de toutes parts sont transcrits dans un article de presse et le rédacteur en chef autorise de les publier comme tels!!!
Personnellement j’appellerais cela « atteinte à la sûreté de l’Etat » pour une simple raison: Abo bicanyi baratukanye mukwegeka ku gihugu canke ubutegetsi ibara bakoze mais pire encore, le journaliste n’a pas honte de publier ce qui transparaît comme un échappatoire des bourreaux! Et donc pour moi, « Umushikiriza gitutsi niwe mutukanyi. »
L’audience de l’affaire s’est surtout passée en catimini. Dans une salle de réunion de la prison de Rumonge en absence de tout public intéressé notamment la presse.
Vous comprenez l’enjeu de l’affaire. On ne veut plus entendre citer les noms des commanditaires comme à la première audience qui a mis la vérité à nu.
Pauvre justice burundaise…………………………………….Wait and see.
N’est ce pas qu’un membre influent du cndd a dit qu’ en politique on n’elimine les obstacles. Je suis tres desole de cette culture du banalite du mal qui s’installe au Burundi.
On est toujours les premiers a crier justice quand des occidentaux sont tues chez nous. Il parait meme qu’un monument sera erige a Ruyigi en la memoire de mlle Dury, tout cela alors que la justice americaine vient d’acquitter un certain Zimmerman du meurtre d’un jeune noir dont le crime a ete celui de traverser le quartier du tueur. Est-ce que ces fais divers – tragiques certes – susciteraient autant d’emotions s’il s’agissait de Congolais? S’il faudra un monument pour toute personne tuee au Burundi on n’aura meme pplus de surface cultivable. Avec tout le respect et la compassion que j’ai pour les familles eprouvees, la vie des leurs ne vaut pas plus que celle de notres.
C’est dommage et regretable.C’est la part de la justice de poursuivre les enquetes jusqu’a ce que l’auteur et planificateur de cet acte soit apprehende et juge comformement a la loi.
Ennemi de la nation umubikira yavura abarwayi. Naho boba baranse gutanga cotisations canke arico bavuze nabi leta ntiboba ennemi de la Nation. Edouard Nduwimana Ministre de l’intérieur yari afise ububasha bwo kumuha 48h iyo leta ibona ko ari umwansi wayo, kandi ama ordonnances nkayo yama yayasigné hako arinda kwicwa. Kuri Bagaza niho ababikira n’abapatiri bera yabaha 24h ngo babe batekeye. Pacifique NNHZW niw yavuze ko les juges actuelles badashaka kurondera kure kandi bivugiwe imbere yabo. Umuntu avuze imbere ya siège ko yatumwe mugabo le siège ntibifatireko mwumva atari akamaramaza. Niho le représentant de la Belgique yavugiye imbere ya Président muri ya nama uno munsi ko ata bazozana imitahe mu Burundi kuko hatagira » sécurité judiciaire ».
Ndawuce neza: « Umurundi umuvura intongwe buce ngo ingo twiruke »…Dans un passe recent, des missionnaires italiens, amis du Burundi ont tout fait (quelques fois d’une maniere extreme) pour defendre la cause de la majorite ethnique. La connection de nos pretres catholiques hutus y etait-il pour quelque chose? Meme pendant la gueurre, deux ou trois ONG « incontrolables » par le pouvoir Buyoya, se deplacait pour recuperer et sauver la vie des combattants blesses. N’est-ce pas aussi qu’il existait aussi des cliniques secretes pour sauver les combattants. Et tout ceci etait louable a mon avis. Les grands beneficiaires – le CNDD FDD et le FNL au maquis. Alors, comment se fait-il que ces memes amis sont devenus les ennemis de la nation sous le CNDD FDD? Abarundi ntidushima! Muri bo ntawari guhabwa ikidari le 1er juillet par exemple? Un certain depute dd aurait prefere leur mort plutot…
Félicitations pour cet emprisonnement à perpétuité pour les deux jeunes gens qui ont massacré ces 2 Italiens. Toutefois, il faut absolument que le « le cerveau de l’affaire » soit appréhendé, jugé et surtout qu’il nous explique comment Soeur Mamick était « une ennemie de la nation »…J’avais tjrs cru que c’était un crime crapuleux et comment on le voit, c’est bcp plus compliqué! A suivre…
Où en est la congrégation éprouvée dans la suite de cette affaire au niveau des enquêtes ?
None ninde yabatumye? Murabacunga neza muzumva nabo bapfuye.
Bamaze kwagiriza un commanditaire Sentare ica irusubiza inyuma igategek parquet kugira ayandi matohoza gushik afashwe. Dans tous les cas, le présumé commanditaire devient un témoin intéressant pour la Justice gushika bidadanutse.
Sindi juriste mugabo c’est la simple logique.