Ce jeudi 28 août, les ministres de la Santé et des Finances ont déclaré, lors des questions orales à l’Assemblée nationale, qu’il n’y a jamais de mort par manque de sang. Ils affirment que la responsabilité incombe au CNTS.
Sabine Ntakarutimana, ministre de la Santé, n’y est pas allée de main morte. Selon elle, il n’y a pas eu de mort lié à la pénurie du sang dans les hôpitaux burundais. Elle a également indiqué que le centre national de transfusion sanguine (CNTS) doit endosser toute la responsabilité de ce problème de manque de sang : « Le CNTS n’a pas donné à temps l’information concernant la pénurie du sang. »
Tabu Abdallah, ministre des Finances, a, quant à lui, indiqué que tous les moyens nécessaires avaient été donnés au CNTS, mais que ce centre n’a pas su les gérer convenablement : « En 2010, le gouvernement a alloué un budget de 650 millions de Fbu au CNTS, mais il n’a utilisé qu’à peu près 38%. Un montant de 404 millions de Fbu est tombé en annulation. »
« C’est la faute du CNTS si son budget a été revu à la baisse »
En 2011, poursuit le ministre, le gouvernement ne pouvait pas leur donner encore une fois le même montant : « Nous avons disponibilisé pour le CNTS 204 millions Fbu, mais là aussi 6 millions de Fbu n’ont pas été utilisés. » En 2012, le gouvernement a donné au CNTS, indique toujours Tabu Abdallah, la même somme qu’en 2011, mais le centre n’a utilisé que 59% de cette somme, environ 76 millions n’ont pas été utilisés. Plus grave, pour cette année, fait savoir le ministre, ce centre n’a pas encore utilisé un sou du budget lui alloué.
Pour le ministre, le gouvernement ne pouvait pas continuer de donner de l’argent aux gens qui ne vont pas le consommer, alors qu’il y a d’autres secteurs qui en ont besoin. Et de conclure : « C’est la faute du CNTS si son budget a été revu à la baisse aux cours des dernières années. Quand il sera prêt à utiliser convenablement l’argent qu’on lui donne, son budget sera revu à la hausse.»
Pourtant, il y a deux semaines, lorsqu’une femme était morte à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore par manque de sang, le Dr Gilbert Nduwayo, directeur du CNTS, avait expliqué la rupture de stock par des dettes colossales envers les fournisseurs et des difficultés de remboursement. Il avait alors affirmé que le centre avait remboursé une partie de ses dettes.
Iwacu va contacter le directeur du CNTS pour avoir sa réaction.
Ntaguta umwanya vira hasi rimwe twiyamirize ivyo bipfamutima!!!!
Il me semble que la même ministre avait dit exactement le contraire lors d’un point de presse. Ai-je l’Alzheimer en disant ça?
Quand on n’a pas d’arguments, vaut mieux se taire chers ministres!
Selon le principe de la responsabilité administrative, ce n’est pas le directeur du CNTS qui est fautif mais bel et bien la Ministre de la Santé en personne. C’est facile, je crois, d’accuser devant le Parlement quelqu’un (je veux dire le directeur du CNTS) qui n’est pas là pour se défendre. Cet agent, fût-ce directeur, était-il au courant (par sa Ministre) qu’il avait à sa disposition 650 millions de Fr bu? Pourquoi dit-il dans tous les medias et à qui veut l’entendre que le CNTS doit plus de 200 millions de Fr bu a ses fournisseurs ? Je crois que c’est du n’importe quoi. Des amateurs à la tête des Ministères, des nuls techniquement parlant à la tête des institutions et autres agences techniques sensées être dirigées par des gens capables.., qui ne manquent pas dans le pays mais qui sont victimes soit de leur ethnie, soit de leur appartenance politique. Mais quel pays? Mia que gâchis? Mais quelle vision? Mais que mauvais leadership politique, mes amis..? Turagowe kandi cane..!!!
On sait que le limogeage d’un ministre dépend moins de la lourdeur de sa faute que de la lourdeur de son militantisme au sein du parti qui partage le gâteau institutionnel à ses membres. Le CNTS fautif ou pas, la ministre est la première responsable.
Ntababesha imvugo y’umushikiranganji w’amagara yarantangaje. Aller condamner le CNTS devant l’assemblée nationale alors que afise uburenganzira blo kumuha, demande d’explication, action disciplinaire, suspension et même proposer son remplacement, me semble être une fuite de ses responsabilités. Dès lors un Ministre irresponsable mérite quoi à votre avis?
Nuko baziko ata nkurikizi ihari sinon turamenyereye iparu vyaba ba dd , ivyo vyo gutanga imihoho muvuga vyoshoboka ahandi atari mu Burundi, ibiturire vyarahejeje guhamba iki gihugu.ifaranga rya leta ryibwa nabagenewe kuricunga none mushaka bigende gute?? Abapfa nubu baracapfa kandi ntaco bibwiye aba ba dd twiloreye, la preuve mwaraye muyiyumviye en direct avec la brave dame ministre de la sante
Impanuro nukwimenya ababishoboye ,
Banyarucari nabo ….. Nimwe mutora kandi mufise amajwi menshi na 2015 murabongera
Ciao
Voilà l’image de nos dirigeants: de l’incompétence.
-Un ministre qui ne sait pas suivre le travail de ses sujets, qu’est-ce qu’il fait alors?
– Un ministre des finances qui ne se pose pas la question pourquoi l’argent n’est pas utilisé.
-Un centre national de transfusion sanguine qui ne voit pas que son stock est vide. Incroyable!
Si c’était dans un pays normal, les 3 responsables serez déjà démis de leurs fonctions mais comme nous sommes dans un pays où la médiocrité est le mot d’ordre, tout est normal. Cela fait pitié!
La corruption et l’incompétences étant devenues le mode de gouvernement de Nkurunziza, rien n’est étonnant.
« Il n’y a jamais eu de mort par manque de sang » comme il le sait alors qu’il ne sait pas compter le nombre de poches de sang en diminution? Quand est-ce qu’il fait un recensement dans les différents coins du pays. Cette phrase sous-entend qu’il voulait qu’il y ait des morts. Quelle honte.
Le parlement devrait demander la démission de ces 3 irresponsables.
Mr le Président, voilà plutôt le bilan sur votre actif.
» Ils disent qu’il n ya jamais eu de mort par manque de sang »
Sous d’autres cieux de tels propos zari kujana na démission ou révocation de ces deux ministres, mais justement cela se ferait sous d’autres cieux mais pas au Gondwana.
Murabatora mumwaka uza ngira murabona urukundo babafitiye mais ce qui est sure le manque de sang affectera tout le monde sans distinction aucune y compris eux même
C’est pour cela qu’un tel dédain à l’égard de la population devrait être intolérable pour tous les burundais.
Je me pose également une autre question de savoir quand de telles personnalités osent mentir publiquement devant le parlement (la nième fois pour celui des finances) pour un sujet dont les preuves sont facilement trouvables qu’en est-il des autres sujets y compris les fameux sujets qui fâchent ?
Je n’ai rien dit…………….
» Ils disent qu’il n ya jamais eu de mort par manque de sang »
Sous d’autres cieux de tels propos zari kujana na démission ou révocation de ces deux ministres, mais justement cela se ferait sous d’autres cieux mais pas au Gondwana.
Murabatora mumwaka uza ngira murabona urukundo babafitiye mais ce qui est sure le manque de sang affectera tout le monde sans distinction aucune y compris eux même
C’est pour cela qu’un tel dédain à l’égard de la population devrait être intolérable pour tous les burundais.
Je me pose également une autre question de savoir quand de telles personnalités osent mentir publiquement devant le parlement (la nième fois pour celui des finances) pour un sujet dont les preuves sont facilement trouvables qu’en est-il des autres sujets y les fameux sujets qui fâchent ?
Je n’ai rien dit…………….