Des passagers se rendant à l’intérieur du pays déplorent un manque criant des bus de transport sur le parking basé dans la zone urbaine de Ngagara. Selon les responsables des agences de transport, la pénurie du mazout en est la cause.
A 11 heures ce 16 juillet sur le parking desservant l’intérieur du pays situé dans la zone urbaine de Ngagara, des centaines de passagers attendent des bus pour se rendre dans différents coins du pays.
Bagages en mains, certains somnolent sur les bancs devant les bureaux des agences de transport. Certaines agences n’ont pas carrément de bus. D’autres parviennent à disponibiliser un ou deux bus. La course à l’achat des tickets est évidente alors que certains passagers regrettent avoir raté leur voyage.
« Je voudrais me rendre en province Karusi, mais il n’y a pas de bus. J’ai aussi raté le voyage avant-hier alors que je devais me présenter au travail. La situation est compliquée depuis mercredi », indique un fonctionnaire qui travaille dans la province de Karusi au centre du pays.
Pour un autre passager à destination de Muyinga, il doit d’abord prendre un bus pour Gitega et par la suite s’arranger pour trouver un autre bus se rendant à Muyinga. « Tout ce monde ne sait pas à quel saint se vouer. Certains avaient des urgences à l’intérieur du pays, mais les bus manquent », fait-il remarquer un groupe de passagers passant d’une agence à une autre.
Il appelle le ministère du Commerce et du Transport à prendre en main la nouvelle pénurie du carburant, surtout le mazout et trouver des solutions pour que le transport en commun ne soit pas paralysé.
Selon les responsables des agences de transport, la pénurie du mazout pénalise surtout le transport en commun. Avec peu de carburant, indiquent-ils, les voyages vers certaines destinations sont annulés pour prioriser les provinces où il y a plus de clientèle.
« Comme on n’a pas suffisamment de carburant, on est obligé d’annuler des voyages vers certaines provinces. Avec le peu de mazout, on priorise des destinations où on a un nombre élevé de passagers », confie un responsable d’une agence de transport, espérant que la situation sera bientôt maîtrisée.
Pour une gérante d’une autre agence, les conséquences de la pénurie du carburant sont évidentes : « Trouver du mazout n’est pas facile. On l’a cherché depuis hier, mais vous verrez qu’on a seulement un bus ». Pour elle, les passagers doivent comprendre que le problème n’est pas au niveau des agences de transport.
Des spéculations sur les prix de transport
Selon certains passagers, les prix de transport exigés par certaines agences sont contraires à ceux fixés par le ministère chargé du Transport. Par crainte de rater leurs voyages suite au manque de bus, des passagers préfèrent ne pas négocier les prix.
« On doit payer 10 mille pour le trajet Bujumbura-Gitega, alors que le prix officiel est de 8 mille. On n’a pas le choix, pourvu qu’on arrive à destination », signale un passager habitant de la capitale politique.
Un autre passager à destination de Cankuzo regrette que le ticket de transport puisse aller jusqu’à 20 mille FBu ou plus : « Nous avons le problème que peu d’agences s’y rendent. Lorsqu’une agence décide d’y aller, elle fixe le prix supérieur à celui de 16 mille BIF officiellement reconnu ».
Pour lui, fixer les prix n’est pas suffisant pour le ministère de tutelle : « Il faut établir des stratégies de suivi pour exiger le respect des prix officiels fixés ».
Mbega ya mahera ya ya société izokwimba nickel ntarashika ngo twiyungunganye turonke ibitoro ?
Tubarize umushikiranganji w-ikigega ca leta uko vyifashe. Murakoze.