Suite au manque de carburant, les déplacements par bus sont un véritable parcours du combattant. Les élèves sont touchés la ponctualité exigée à l’école en souffre. La plupart des élèves rencontrés implorent la compréhension des encadreurs et appellent le gouvernement à tout faire pour un retour à la normale.
Nous sommes dans la zone urbaine de Kamenge, il est 7 h 35 minutes, plusieurs élèves sont encore dans la rue, les uns marchent à pied, les autres foncent et jouent des coudes pour entrer dans les bus et avoir une place.
« Les élèves arrivent en retard et les enseignants sont obligés de les attendre ou de répéter la partie ratée du cours dès qu’ils arrivent, donc cela est perturbant quand il faut répéter deux fois voire trois fois la même leçon alors que la matière est vaste », se lamente la directrice de l’école Les Lierres.
Selon les élèves rencontrés à l’école secondaire des Techniques administratives, le déplacement leur est tellement difficile, car ils sont obligés de se réveiller très tôt le matin, que d’habitude pour, malheureusement, passer des heures sur les files d’attente à l’arrêt de bus.
Ces élèves continuent à dire que quand un bus arrive, c’est la ruée et les bousculades pour entrer et des fois, il y a des blessés : « Souvent, nos uniformes sont déchirés et les bagarres éclatent ».
Au lycée du lac Tanganyika I, la situation est la même. En effet, la directrice de cette école explique qu’ils ont dû laisser les heures d’études obligatoires dont les élèves faisaient avant et après les heures des cours.
« Pour le moment, on ne ferme plus le portail de l’école comme avant parce qu’on comprend la situation, mais je peux dire que les élèves avaient été bien sensibilisés qu’il faut avoir l’habitude de se réveiller très tôt », s’explique la directrice du lycée du lac Tanganyika I.
Et comme solution transitoire, ajoute-t-elle, nous avons demandé aux enseignants de laisser les interrogations dans les premières heures pour attendre les autres qui sont en retard.
« Nous lançons un cri d’alarme au gouvernement afin qu’il puisse résoudre ce problème de pénurie du carburant, car ce problème nous perturbe même économiquement, parce qu’il y a des fois où nous sommes obligés de prendre des taxis », déplore un élève du lycée du Lac Tanganyika.
la situation semble difficile,le manque de carburant peut avoir des graves répercussions sur la vie quotidienne des gens