S’approvisionner en carburant dans ces jours devient de plus en plus un casse-tête. Les transporteurs grognent et demandent au ministère en charge de l’Energie et Mines de trouver une solution durable à cette pénurie récurrente du carburant.
Il est 11h. Jeudi 4 novembre. Nous sommes à la station-service dénommée « Mogas », à la 9ème avenue dans la zone Nyakabiga, commune urbaine de Ntahangwa, en maire de Bujumbura. De longues files de véhicules, motos, et tricycles s’observent à cette station-service. Ils attendent d’être approvisionnés en carburant. Des bousculades, des disputes entre transporteurs. Deux parmi eux ont failli en venir aux mains. Des embouteillages s’observent sur cette avenue. Difficile de se frayer un chemin pour les piétons. Aucun policier pour mettre de l’ordre.
Nous approchons un transporteur. « Je suis venu de la province de Ngozi pour m’approvisionner en carburant. Je me suis rendu sur 5 stations-service mais je n’ai rien eu comme essence. J’ai été obligé de loger à Bujumbura. Aujourd’hui, je me suis réveillé très tôt. Je suis ici depuis 5h du matin. Compte tenu de ces longues files d’attente, je n’espère pas être servi ». Et d’informer que les transporteurs de Ngozi viennent s’approvisionner en mairie de Bujumbura.
Un tour dans la commune de Ntahangwa
De longues files d’attente sont sur la station Interpetrol sur le boulevard Mwezi Gisabo à côté de l’hôpital militaire de Kamenge. Sur huit stations-service se trouvant sur ce boulevard, aucune n’est en train de servir les clients. Les transporteurs déplorent cette situation. Ils sont venus de plusieurs endroits. Ils attendent d’être servis. Certains somnolent au volant de leurs véhicules. D’autres dorment à même le gazon de part et d’autre de la station. « Nous avons eu écho que la station va avoir du carburant », informent certains chauffeurs des camions rencontrés à cet endroit.
« Je suis ici depuis deux jours. Je perds beaucoup de temps à la recherche du carburant. Je travaille à perte », se lamente un taximan. Les chauffeurs disent avoir des ennuis avec leurs patrons et leurs familles. « Croyez-vous que ma famille me comprenne quand je rentre les mains vides », confie B.N. un chauffeur d’un minibus de transport. Il fait savoir aussi que les transporteurs des provinces viennent chercher du carburant en mairie de Bujumbura. Il craint pour la hausse du prix du ticket de transport et par conséquent la flambée des produits de première nécessité.
Les automobilistes et les propriétaires des stations-services disent ne pas comprendre cette pénurie récurrente. Ils demandent au gouvernement de mettre fin à ce problème d’approvisionnement en livrant les quantités suffisantes aux stations- service.
Ivyo vyose.
vyashika tubona.
Bagitabagura tubona. Bagira une corruption à la zairois ou à la Haïtienne.
Interpol a des soutiens intouchables en haut.
Comment donner un monopole à un seul homme.
Il y a raisons, je voulais dire des dessous colossaux
@Sato
1. Vous écrivez: « Comment donner un monopole à un seul homme?… »
2. Mon commentaire
a). Dans le passé, ce même système de monopole a fonctionné tant bien que mal et les automobilistes burundais ont quand même pu avoir leur carburant.
Et la punérie actuelle ne peut pas du tout être dans l’intérêt du monopole qui, plus il vend du carburant, plus son chiffre d’affaires augmente.
« Le pouvoir de monopole
Une entreprise qui est seule sur un marché peut fixer le prix qu’elle souhaite. Ce prix est supérieur au prix qui serait pratiqué sur un marché concurrentiel. Mais celui-ci ne peut toutefois augmenter sans limite. C’est la demande du consommateur qui va limiter le pouvoir de monopole d’une entreprise. Celle-ci tend à baisser lorsque le prix augmente.
La courbe de demande du consommateur permet à l’entreprise d’optimiser ses choix pour un même niveau de profit (un volume important de produits vendus à un prix faible ou une petite quantité vendue à un prix élevé)… »
https://www.vie-publique.fr/fiches/270747-quest-ce-quun-monopole
b). Je crois qu’aujourd’hui au Burundi, même si l’on adopte un système de concurrence dans l’importation des produits pétroliers le pays risque d’être incapable de s’approvisionner sur le marché international où le prix du pétrole brut ne cesse d’augmenter.
« L’envolée du prix du gaz qui a été multiplié par quatre en quelques mois, entraîne celui du Brent dans son sillage. Un hiver froid pourrait propulser le prix de l’or noir en direction des 100 dollars le baril. Une conjonction de facteurs vient de pousser le prix du Brent au-dessus de 80 dollars le baril, un record depuis 2018, après une hausse de 58% depuis le début de l’année, d’après «Le revenu»… »
https://moroccomail.fr/2021/10/11/le-petrole-a-100-dollars/
Les dirigeants barundi devraient se féliciter d’avoir un peuple sage, patient et obéissant..
Leta Mvyeyi Nkozi nikore izane igitoro sinon vyayigoye