Faute des devises pour acheter certains réactifs médicaux, passer un examen de santé ou une analyse dans un laboratoire commence à devenir compliqué.
Depuis quelques jours certains hôpitaux accusent une sérieuse lacune de ne plus être en mesure de faire certains tests médicaux aux patients.
Les professionnels de la santé parlent d’un désastre sanitaire à venir. Un délicat problème pour nous autres qui devons travailler pour sauver la vie des gens, révèle un infirmier de l’hôpital Prince Régent Charles(HPRC), sous anonymat. Et de continuer : « Imaginez-vous la peine que l’on ressent quand vient le moment de faire un examen médical à un patient et que par faute de réactifs, le malade rentre sans se faire soigner ! »
Une situation déjà vécue par Lyse Iradukunda, une patiente qui confie attendre depuis une semaine l’examen de numération sanguine. « On m’a dit que l’appareil ne fonctionne pas. Mais, quand je demande au personnel, sans vergogne il m’a dit qu’il n’y a plus de réactifs pour faire l’examen, je devrais me faire soigner ailleurs. »
Ce manque de réactifs et de certains médicaments a induit des effets néfastes sur les prix des consultations. Il y a quelques temps, les patients de l’HPRC se plaignaient de la montée des prix pour les consultations. « Depuis le mois d’avril, il a majoré de 500 Fbu les prix pour les consultations. Ce qui n’est pas rien pour nous simples citoyens », se lamente Goretti, une patiente.
L’administration tranquillise
Selon Jean-Claude Havyarimana, directeur administratif et financier à l’HPRC, il n’y a pas pénurie de réactifs. Il y a simple dysfonctionnement de certains appareils.
Inquiétude aussi du côté des pharmaciens. Suite à la pénurie des devises, les stocks sont à moitié vides. Ils redoutent même une imminente rupture du stock de médicaments et de réactifs.
Mais la Centrale d’achat de médicaments essentiels du Burundi (Camebu), la société parapublique auprès de laquelle s’approvisionnent tous les hôpitaux et districts sanitaires du pays écarte toute éventualité de pénurie de médicaments : « Les informations faisant état d’une possible rupture de stock sont des rumeurs diffusées par certains partenaires pour tenter de créer une situation d’urgence » dira, Sef Cély Sabushimike, directeur général de la Camebu.
Il y a quelqu’un qui disait que « Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loup ». Je trouve que le soi-disant gouvernement de NKURUNZIZA ET BUNYONI est devenu un véritable loup pour le peuple burundais. Il n’y a pas longtemps, le gouverneur de la BRB a répondu de façon la plus sadique de ce monde que les devises manquent au Burundi parce que la BRB ne fabrique pas des devises! Quel horreur? Pourtant, ils vont dire que la sécurité est à 99%!! Paradoxe! Est-ce qu’ils savent la vraie définition de la sécurité? Peut-on dire qu’un peuple affamé, un peuple meurtri par les maladies, un peuple sans médicaments, -MEME SI L’ON MET DE COTE les crimes perpétrées ici et là- a de la sécurité? Franchement je ne sais pas ce que attend ce gouvernement fantôme. Le peuple burundais devrait cesser d’être de véritables moutons dévorés par une poignée de loup et réclamait ses droits.
Imana itabare u Burundi n’abarundi. Twe abanyarwanda tuzahora tubakunda kandi icyo muzifuza cyose muzaze tuzasangira ibyo dufite.
@Karimu, tout cela est la faute du Rwanda! Lol!
Mr John, tu es malade ou alors tu es un ignorant, » tout cela est la faute du Rwanda » Monsieur tu n’a pas honte vraiment? Le Rwanda a t il imposé le mandat forcé de Nkurunziza? Le Rwanda a t il pillé vos devises si vous en avez! « Le chien aboi la caravane passe » ». Vous allez continuer a injurier le Rwanda et l’accuser sans justification, cela n’empêche pas le Rwanda d’aller de l’avant , et vos accusation ne feront rien pour l’arrêter.
Muhima, faut pas me charger inutilement. Si tu sais bien lire les signes, tu verras que j’ai mis un signe exclamatif, avec un ton moqueur. Je ne soutiens evidemment pas la fameuse these que tout le malheur du Burundi vient du voisin du Nord. Loin s’en faut. C »est un argument des faibles. Bati kubita uwo wanka, agakubita uwo basangira. reaction enfantine.
Kutamenya kwishakira ibisubizo mugaragaza nabyo ni ubuswa