Un manque criant d’eau et d’électricité s’observe ces derniers jours. La population craint la maladie des mains sales avec un préjudice économique énorme. La REGIDESO avance des problèmes à l’interne.
Aucune goutte d’eau n’est trouvable dans la plupart des robinets et fontaines de la province Cibitoke depuis plus d’un mois.
D’après un habitant du quartier Swahili de la commune Rugombo, à une dizaine de km du chef-lieu du bureau provincial, la population s’approvisionne pour le moment dans les rivières Nyakagunda et Muhira. Des files indiennes s’y observent.
La même situation s’observe dans la commune voisine de Buganda où la population passe facilement une bonne partie de la journée à la recherche de l’eau.
Selon un habitant rencontré à Marambo, l’eau est devenue un casse-tête. « Les quelques litres disponibles sont puisées à plus de dix km et c’est souvent grâce au taxi-vélo que l’on peut s’en procurer », témoigne-t-il sous un soleil accablant. D’après lui, un bidon de 20l s’achète entre 500 et 700 Fbu.
A cette situation s’ajoute des coupures intempestives de courant électrique. « Il n’est pas rare de passer une journée de travail sans électricité », indique un fonctionnaire de l’Etat rencontré au chef-lieu de la province.
Les conséquences de cet état de choses sont incalculables. Comme le fait savoir un responsable de l’hygiène de cette province, le risque d’apparition du choléra et de la dysenterie bacillaire est élevé à cause de l’absence de l’eau propre.
Sur le plan économique, les pertes pour les propriétaires des pâtisseries et des ateliers de soudure sont énormes.
La Regideso explique que cette pénurie du courant électrique est liée à la baisse du niveau d’eau du barrage de Rwegura qui fournit la quasi-totalité de l’énergie consommée à Cibitoke. Le chef d’antenne provinciale indique que la Regideso est obligée de recourir au système de délestage, même dans les endroits sensibles comme les hôpitaux. La même explication est valable pour le manque d’eau : une baisse significative du niveau d’eau dans différentes sources d’approvisionnement pendant la saison sèche.
Pourtant, la population « a bien vote » la-bas….Est-ce la facon de remercier les habitants de ces coins comme ca!! Et « les nouveaux elus, qu’en disent-ils, il fallait les contacter non? Les sources il y en a toujours, seulement si l’argent de la maintenance est detourne vers la politique, alors on ne peut pas parler de saison seche. Est-ce la seule zone ou la saison seche est plus longue? Au Burundi, les plaines sont supposees avoir plus d’eau (nappe phreatique proche de la surface) que ailleurs.