« Comment le ministre peut déclarer que le sucre est suffisant dans le pays alors que la carence s’observe, c’est incompréhensible !», a lancé Faustin Ndikumana, président de la Parcem, ce mardi 7 février, lors d’une conférence de presse.
Cet activiste s’offusque de l’augmentation de la taxe sur le sucre passant de 400Fbu à 600Fbu. « Mettre une taxe sur un produit de première nécessité et stratégique pour un pays frappé par la famine, c’est déjà élevé. »
Depuis décembre dernier, l’on assiste à une flambée du prix de sucre – jusqu’à 3500 voire 4000 Fbu – alors que le prix officiel est de 2200Fbu le kg. La Parcem y voit de la corruption ou une défaillance du gouvernement. Car, poursuit-elle- ce dernier n’a rien fait pour le respect du prix officiel en vue de faciliter la distribution.
Pour le président de la Parcem, les ministères de l’Intérieur, du Commerce, de la Bonne gouvernance et de la Sécurité publique doivent tout faire pour pallier cette pénurie en vertu du principe de redevabilité.
« Le sucre sera distribué aux magasins »
Samson Ndayizeye, secrétaire permanent au ministère du Commerce, fait savoir que le problème se trouve au niveau de la gestion des grossistes : « Chaque mois, 1600 tonnes sont distribuées à toutes les provinces via les grossistes. »
Il fait remarquer, par ailleurs, que la demande en sucre a augmenté suite, en grande partie, à une production de jus en hausse.
Comme mesure pour prévenir cette carence, il indique que désormais le sucre sera distribué aux commerces.
Concernant l’importation du sucre, il signale qu’un appel d’offre sera analysé en conseil des ministres. Et de conclure : « C’est la BRB qui fournira les devises nécessaires aux commerçants. »
Le jour où nous entrerons véritablement dans une ère de démocratie, je pense que nos mentalités auront évolué pour que nous puissions faire un distinguo clair et net entre le rôle de l’Etat et celui du secteur privé.
L’Etat est là uniquement pour créer un environnement propice aux affaires. Il ne revient pas à un Etat de se lancer par exemple dans la production de la canne à sucre. Il en est de mème pour des cultures comme le coton, le café, le thé, le palmier à huile et coetera.
La production, la transformation et la distribution de tels produits et de ses dérivés doivent relèver exclusivement du secteur privé.
@MUNYANGERI,
Très bien dit MUNYANGERI. Mais cela arrivera le jour où nous aurons un Gouvernement avec des gens qu’il faut à la place qu’il faut, un Gouvernement avec une vision et un projet de société. Pour le moment nous sommes très loin du compte. Espérons que les prochains mandats de Président Fondateur seront meilleurs que les 2 précédents ainsi que celui en cours qui, pour le moment est un mandat du sang, de la famine, très producteur en termes de réfugiés qui le fuient pour se mettre à l’abri dans les pays vosins. Merci
Je suis contre ton analyse meme si c’est ton droit de s’exprimer ainsi. Pour qu’un pays prospère,recule ou meurt depend du gouvernement
C’est peut être que toute la production de la Sosumo n’est pas consommée dans le pays. On préfère peut être l’exporter pour avoir un peu des devises, et si la production du jus coûte cher, importer le sucre coûtera encore et encore plus cher.
@Nduwayo claude
« On préfère peut être l’exporter pour avoir un peu des devises, et si la production du jus coûte cher… »
Quel est le rapport entre la production du jus de fruits et la vente du sucre?
Monsieur le Secrétaire permanent au Ministère du Commerce, pouvez-vous arrêter de vous payer notre tête s’il vous plaît? grande production du jus dites-vous? ma foi, c’est être champion dans les explications qui ne tiennent pas debout.
la pénurie du Sucre est un problème de gouvernance -comme tant d’autres d’ailleurs- cherchez de votre côté, la solution s’y trouve.
Si la demande du sucre a augmenté, qu’est-ce qui empêche d’augmenter l’offre ? La matière première – la canne à sucre – peut pousser un peu partout dans le pays. Elle ne demande même pas beaucoup de soins et d’investissements. Une deuxième sucrerie quelque part est possible. C’est de l’argent facile à gagner. Et voilà qu’au lieu d’étudier comment augmenter la production du sucre, on commence à penser à l’importer ! Et on parle de pauvreté et de famine ; non, c’est la misère mentale qui va nous perdre.
@Jereve
Pour toi, cultiver la canne à sucre dans une semaine, un mois ça y est la récolte là,une deuxième sucrerie ça peut se construire dans une semaine, un mois bien le problème de pénurie est réglé. Tu y vas vite pour insulter les gens. La première chose à faire c’est importer le sucre pour satisfaire aux besoins de la population comme ils pansent le faire et ensuite penser à l’autosuffisance. Abarundi ni twikebuke muvyo tuvuga nivyo dukora nico kizodukiza!
@ Mme Uwayo Béata
Dans un pays (dont je préfère taire le nom) peuplé d’environ 7 millions d’habitants, la consommation totale (sous plusieurs formes) annuelle de sucre par habitant était
de 60 kg en 2015. Alors Madame, faites le compte vous-mêmes et vous verrez que la production de la SOSUMO ne suffit pas et cela est connu des autorités depuis des décennies.
Hum ! Hum ! C’est quoi encore ces faux rapports ? http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=16175&Itemid=1
Abadutwara, avec tout le respect que je vous dois, ouvrez tout de même les yeux et réagissez pour sortir ce pays de cette situation.
« Il fait remarquer, en outre, que la demande en sucre a augmenté suite, entre autres choses, à la production de jus en forte hausse. »
Le sucre dans la production du jus! C’est quoi ça?
Ce n’est plus du jus de fruits alors, c’est plutôt de l’eau sucrée: nuance!