Malmenés, leurs réservoirs confisqués, les motocyclistes cherchant du carburant sur différentes stations-services en mairie de Bujumbura vivent le calvaire. La police les appelle à s’approvisionner chacun dans sa localité.
« La police nous a frappés avec des fouets et ceintures pour nous chasser de la queue sur la station-service à Musaga ce mardi après-midi. Nous étions une dizaine de motards. Finalement, nous sommes rentrés sans carburant », raconte un motocycliste exerçant dans la zone urbaine de Kanyosha au sud de la ville de Bujumbura. Il confie que la police a même confisqué les réservoirs de certains motards.
Il appelle la police à plutôt aider les motards à facilement obtenir du carburant : « Nous faisons de longs trajets avec des réservoirs. La police devrait nous faciliter la tâche au lieu de nous malmener. Nous avons le droit de s’approvisionner du carburant comme les autres citoyens ».
E.N., un autre motocycliste, est venu de la province Mwaro pour s’approvisionner du carburant dans la ville de Bujumbura. Après avoir passé tout le week-end à la recherche du carburant dans différents quartiers de la capitale économique, il est rentré ce mardi 2 août avec désespoir.
« Je suis venu à Bujumbura ce samedi. Depuis, j’ai cherché le carburant en vain. Hier, la police nous a chassés sur des stations-services dans le centre-ville. On nous a dits que la décision de renvoyer les détenteurs des réservoirs et bidons émane des autorités hiérarchiques », raconte-t-il. Et de dénoncer que ceux qui détiennent des bidons soient, par contre, servis sur certaines stations.
Pour lui, la cause de ce mécontentement serait le fait que certains motards revendent le carburant avec les propriétaires des véhicules au coût élevé : « Mais, il ne faut pas que nous soyons tous victimes de ces tricheries. Qu’ils punissent seulement les fauteurs ».
Selon lui, cela fait plus de deux semaines qu’il y a une pénurie du carburant en province Mwaro : « Pour ne pas rester en chômage, nous venons à Bujumbura avec des réservoirs des motos à la quête du carburant. Ces derniers jours, on pouvait être facilement servi sur différentes stations-services ».
Contacté, le porte-parole de la police, Désiré Nduwimana, indique qu’il n’est pas permis de s’approvisionner du carburant dans les bidons et réservoirs des motos. Selon lui, cela crée du désordre sur les stations-services. Il appelle les conducteurs des motos à se servir du carburant sur des stations-services se trouvant dans leurs localités.
La gestion de notre pauvre pays est tout simplement ahurissante.
Grace aux Bihangange (terme qui signifie ce que cela signifie), le pays a donné un monopole absolu à une seule compagnie: INTEREPETROL. Cela a enrichi , jusqu à l indécence une poignée de gens. Le pays est maintenant leur otage. Il y a du carburant en Tanzanie, Rwanda et Uganda.
Y a t il une personne sensée qui peut comprendre ce qui se passe au pays de Ntare Rushatsi?
Pas de sucre, fuel, electricité. Des gens qui nous dirigent nous chantent que nous sommes bénis des dieux. Quelle blague. No accountability at all.
Emwe, none ko tuzi ko abaturongoye basoma ibinyamakuru, none abaha ivyiyumviro yavyo ntiboraba ingene babishira mu nzira. None nkuyu ntavuze neza ga yemwe :
https://www.yaga-burundi.com/2022/agakete-ndongozi-igisagara-bujumbura/
« … Il appelle les conducteurs des motos à se servir du carburant sur des stations-services se trouvant dans leurs localités… » ! Et s’il n’y en a pas dans leurs localités ?