Désormais, les conducteurs de bus et de taxis sont rationnés et les stations-service ne leur servent que 20 litres d’essence. Selon ces derniers, la mesure abusive date d’environ deux semaines. Ils déplorent des manques à gagner énormes qui ne cessent d’être enregistrés.
D’après les taximen et les conducteurs des bus de transport en commun, la source de cette mesure de ne pas dépasser 20 litres d’essence reste inconnue. « Les pompistes nous disent seulement que c’est un ordre qu’ils ont reçu et cela à partir du mois de juillet », révèle Moses, un des taximen rencontrés au centre-ville de Bujumbura. « Il y a des pertes énormes que nous enregistrons », regrette-t-il.
Ce conducteur de taxi affirme que sa situation financière n’a fait que s’empirer depuis la mesure. « Avant j’arrivais à gagner au moins 80 mille BIF, la semaine après des journées entières et des nuits passées devant les stations-Service. Mais pour le cas, c’est 20 litres après des nuits devant les stations-service. C’est à se demander s’ils veulent qu’on aille quémander dans les rues ».
En plus de ces manques à gagner, les conducteurs des bus de transport en commun déplorent le nombre insuffisant de bus sur les parkings. « Avec la quantité d’essence reçue, nous ne faisons qu’à peine 5 tours. Il faut qu’on garde au moins 5 litres pour retourner faire la queue devant les stations-service », confie un des conducteurs des bus desservant le nord de la ville de Bujumbura.
Selon lui, le gouvernement devrait s’attaquer au problème de pénurie de carburant au lieu de recourir au rationnement. « Il faut aussi que les vrais vendeurs de carburant sur le marché noir soient sanctionnés, car ils sont bien connus », dénonce un autre conducteur de bus interrogé. Et de juger d’arbitraire cette mesure les frappant.
Signalons qu’avec ce mois de juillet, les pompistes doivent enregistrer les plaques de tous les véhicules servis et la quantité de litres d’essence servie. Des fois, confient certains pompistes approchés, des agents du Service national de renseignements passent sur les stations-service pour faire la supervision.
C’est déprimant ce qui se passe au Burundi. La question qui se pose : Il n’y a aucune personne capable d’utiliser un peu d’intelligence ou de bon sens pour sortir de ce calvaire?
C’est vraiment une situation catastrophique. Je ne vais pas jusqu’à dire que, comme le disait Donald Trump , que c’est un pays de M…, mais ce n’est quand même pas un pays où il fait beau vivre. Tout manque: le carburant, le sucre, l’eau, les médicaments, la bière et les limonades de la BRARUDI, l’électricité, …..
Où va le burundi avec tout ce calvaire??😪🥱😱??Est-ce possible la vie au Burundi dans les jours à venir si ça continue ainsi?