Ce mardi 26 avril, la pénurie de carburant bat toujours son plein en mairie de Bujumbura. A la Station Pont Muha sise en commune Mukaza, des conducteurs de véhicules passent des nuits et des journées entières à guetter l’arrivée d’un camion-citerne.
11 heures. A la Station Pont Muha sur la RN3, les voitures en attente de carburant forment des queues interminables. Une file part de la Station-service et s’étire jusqu’aux abords de l’école internationale sur la même RN3, c’est presque un kilomètre voire plus.
Une autre file part de la Station-service, longe une partie de la façade nord de l’école belge avant de se déverser sur une grande partie de la belle avenue Yaranda qui traverse le quartier Kabondo.
Les conducteurs de taxi-motos, venus avec leurs réservoirs, sont allongés à côté des pompes à essence de la station-service desertée par ses employés.
« Je suis stationné ici à attendre du carburant depuis dimanche », confie K.G, un conducteur de taxi-voiture. Il fait savoir que son manque à gagner quotidien lié aux heures d’attente aux stations-service tourne autour de 70.000 BIF.
Ce mardi 26 avril, la pénurie de carburant bat toujours son plein en mairie de Bujumbura. A la Station Pont Muha sise en commune Mukaza, des conducteurs de véhicules passent des nuits et des journées entières à guetter l’arrivée d’un camion-citerne.
« Quand des employés sont présents ici, ils nous assurent que le carburant nous sera servi très bientôt. Or, certains automobilistes sont ici depuis jeudi à attendre de bénéficier du carburan, 5 jours à attendre le carburant », se lamente K.G.
S.R, lui, a passé la nuit de lundi à mardi à cette station-service. « J’ai passé toute la journée à chercher du carburant auprès de plusieurs stations-service, en vain. A 19h30, je me suis résolu à venir stationner ici en attente de carburant », témoigne le propriétaire d’une voiture auto-école. L’homme d’un âge mature avance un manque à gagner avoisinant les 50.000 BIF par jour.
La mélancolie de l’enseignant de la conduite automobile est palpable. « Je n’ai presque plus de quoi nourrir mes enfants car l’auto-école est ma seule source de revenus », lâche S.R, amer.
Que la quantité de carburant diminue, c’est peut-être normal au vu de la situation mondiale. Mais c’est la gestion par les pouvoirs publics qui est inquiétant. Sous d’autres cieux les ministres en charge de l’énergie et des finances auraient déjà démissionné ou celui qui a le pouvoir de leur nomination les aurait changé depuis belle lurette. Mais nous sommes au Burundi.
Confier la furniture su carburant à une seule enterprise associée à quelques I ibihangange débouche à cela.
Look at the other border of Kanyaru.
They do have fuel.
Pathetic
@Kibinakanwa
Nta murundi yakuriye kure y’uburundi yoza kudutwara akadufasha guhindura ingendo n-imigenzo ?