Dans le cadre du projet de pavage des avenues de la commune Nyakabiga, certaines parcelles sont morcelées, d’autres pas.
« Les clôtures de deux maisons n’ont pas été touchées. L’une appartient à l’ancien administrateur de cette commue, l’autre aux gens de la famille de son successeur », raconte une habitante à la sixième avenue dans le quartier Nyakabiga II. L’on peut observer que les poteaux électriques se trouvent à l’intérieur des parcelles. Ils osent même les déplacer, ajoute-elle, pour agrandir leurs terrains. « Notre ministère octroi une parcelle après l’avoir viabilisée. Nous sommes obligés de mettre les installations de la Regideso, de l’Onatel… à l’extérieur de la parcelle », précise Floribert Girukwishaka, directeur de la planification urbaine au ministère de l’Urbanisme.
Richard Nimubona, ancien administrateur, rencontré à son retour du travail, réfute ces accusations de deux poids deux mesures : « C’est de la bêtise ces dénonciations. Je n‘ai rien fait pour qu’on ne démolisse pas ma clôture. J’en suis moi-même surpris. Il précise que dans les différents contrats entre la Coopération Technique Belge (CTB) et le Burundi, il est stipulé de démolir le moins de maisons possible.
Même son de cloche à la 9 ème avenue Nyakabiga III. « Dès le début des travaux, nous avons décrié cette iniquité, mais nos voix n‘ont pas porté loin », explique un homme à qui on a démoli une chambre. Ce qui est gênant, ce sont les jalousies qui apparaissent petit à petit dans le voisinage », explique-t-il.
Iwacu a contacté, sans succès, l’administrateur de la commune Nyakabiga. Quant à la CTB, son personnel est en congé.
Tout d’abord merci de bien différencier les deux pavage en cours, Nyakabiga 1 et 2 où agit la CTB et le ministère de l’Intérieur et Nyakabiga 3 où agit l’ABUTIP. Donc deux agences d’exécutions et deux financements différents.
Le programme pavage (cogestion mininter – CTB) n’est plus en congé depuis le 2 janvier alors que votre article sort le 13 janvier, merci donc de rétablir la déontologie journalistique.
Le programme pavage essaye de démolir le moins possible tout en respectant l’emprise nécessaire de la route. néanmoins votre article m’interpelle et je m’engage dès demain à faire toute la lumière sur cette « affaire » et reviendrai vers vous pour quelques éclaircissements précis et techniques.
Olivier Chanoine, délégué à la cogestion, coordination du programme pavage – CTB
pavage ntikenewe dans les boulevards kuko bituma imodoka iba umucegeri muminsi mike!!! Mbe none kuberiiki mutinya kaburimbi???
Tout d’abord merci de bien différencier les deux pavage en cours, Nyakabiga 1 et 2 où agit la CTB et le ministère de l’Intérieur et Nyakabiga 3 où agit l’ABUTIP. Donc deux agences d’exécutions et deux financements différents.
Le programme pavage (cogestion mininter – CTB) n’est plus en congé depuis le 2 janvier alors que votre article sort le 13 janvier, merci donc de rétablir la déontologie journalistique.
Le programme pavage essaye de démolir le moins possible tout en respectant l’emprise nécessaire de la route. néanmoins votre article m’interpelle et je m’engage dès demain à faire toute la lumière sur cette « affaire » et reviendrai vers vous pour quelques éclaircissements précis et techniques.
Olivier Chanoine, délégué à la cogestion, coordination du programme pavage – CTB
Mr Chanoine qu’est ce que la CTB fait à l’endroit des cabaretiers qui installent leurs propres dos d’ânes (surtout à Bwiza) dans les pavés, on remarque des avenues pavées mais qui sont bouchés partout. Au moins demandez aux communes de proteger les infrastructures que la CTB a financé la construction.
monsieur Komera, ceci est du ressort de l’administration, de la police, du gouvernement mais certainement pas de la CTB. Bonne journée.
Olivier
« Je n‘ai rien fait pour qu’on ne démolisse pas ma clôture ». DONC IL EST CONSCIENT ET CONVENCU QUE LA CLOTURE ETAIT A DEMOLIR,et pourtant cela n’a pas été fait. D’ailleurs comment peut il ne pas en etre conscient alors que ca se voit de par meme la photo que le poteau electrique se trouve à l’interieur de sa parcelle bien qu’il ne soit pas le seul dans cette ville à avoir des poteaux et des cabines telephoniques dans leurs parcelles.
Comme je l’ai dit dans le precedent numero, cette facon de credibiliser les gens qui ont fait des exceptions en contruisant ou en erigeant des structures au dela des limites acceptables et acceptées ne va pas faciliter la modernisation et la securisation de la ville. Au contraire, elle va acdentuer les lamentations de la population sur le deux poids deux mesures.
UNE SENSIBILISATION ET UNE CAMPAGNE NATIONALE DE LUTTE CONTRE CES ABUS S’IMPOSE.
C’est trop en termes de deux poids deux mesures. Cette pratique décrédibilise les acteurs tant nationaux qu’internationaux.
Alors tu voudrais qu´il demande la demolition de sa propre clotûre??! Le directeur de l´hurbanisme l´a bien dit: Les poteau électrique et borne de téléphone sont implanté après l´attribution de la parcelle ce qui fait que des fois ils sont implatés dans parcelles privées. So, que faire??! Lui aussi va demande qu´on enleve ces poteau dans sa parcelle puisque chaque mm de celle-ci lui appartient belle et bien. Le poteau electrique qui est dans la parcelle de mes parents y était implaté avant même ma naissance et pourtant je ne crois pas qu´ils aient volé 1cm de l´espace public. Donc arrêter de juger cours cher grognons.
Je pense que s’il n y a pas nécessité à démolir il ne faut pas le faire, les jalousies qu’on a pas démoli la maison de tel n’ont pas raison d’être. Le problème que je vois à Nyakabiga, c’est que la CTB a octroyé le marché en même temps pour toutes les avenues,on manque par où passer pour rentrer chez soi, quand il y a la pluie, il faut s’acheter un sachet pour proteger les habits et les chaussures.
Pour le cas des routes déjà pavées, il y a un problème des gens qui s’arogent le droit de mettre des dos d’âne n’importe où, tel à un cabaret , il installe les chaises dans le pavé, et y érige des dos d’âne. Par exemple, à Bwiza sur la 5ème avenue il y plus de 24 dos d’âne que les propriétaires de bistrots ont érigé qui ne respectent pas les normes , usent les véhicules qui y passent et détériorent ces pavés.