A l’occasion de la levée de deuil définitive de Paul Mirerekano, qui sera célébrée le 27 juillet 2013, Iwacu a fait une enquête pour mieux connaître ce personnage historique. Même si les appréciations divergent, selon les points de vue, tous reconnaissent son nationalisme sans précédent. Les agriculteurs de Muramvya le prenant pour un héros.
Paul Mirerekano, au milieu, répond aux questions d’un journaliste ©droits réservés« Ku mazi ya Mwambutsa » … A trois kilomètres du centre de Bugarama, en allant vers Bukeye, beaucoup de gens qui empruntent cette route connaissent cet endroit, réputé pour la fraîcheur et la variété de ses légumes. Sur le versant de la montagne, de l’eau de source arrose une rangée de légumes et de fleurs dans des paniers. Des véhicules s’y arrêtent constamment pour les acheter. « C’est un projet initié par Paul Mirerekano. Il a appris à nos pères comment cultiver les légumes et les fleurs. Et il achetait leurs produits pour les vendre à Bujumbura. Après la mort de Paul Mirerekano, nos pères ont continué à cultiver les légumes et ont étendu cette pratique jusque dans les autres provinces. » Pour Angelus Sirabahenda, vendeur de légumes à Ku mazi ya Mwambutsa, personne n’a autant fait pour la province que Paul Mirerekano, qui y est considéré à Bugarama comme un héros.
« Aujourd’hui, nous avons hérité ce métier de nos pères, et nous serons éternellement reconnaissants à Mirerekano », indique Sirabahenda. Il souligne qu’ils produisent une centaine de variétés de légumes qu’ils vendent aux passants et à Bujumbura, et qu’ils en vivent confortablement, les fleurs étant également vendues à Bujumbura en grande quantité. « Il y a une usine de thé près d’ici, mais nous préférons cultiver et vendre nos légumes et nos fleurs, plutôt que de cultiver le thé ou travailler dans l’usine », ajoute fièrement Angelus Sirabahenda.
« Un amour désintéressé », selon Manwangari
Après l’assassinat du Prince Louis Rwagasore, Paul Mirerekano a été persécuté par l’Uprona et le gouvernement d’André Muhirwa : ils avaient peur de sa popularité. C’est l’analyse de Léon Manwangari, son ami personnel et compagnon de lutte, bien qu’ils étaient de partis différents. Paul était de l’Uprona et Léon du Parti du peuple.
>>> Les deux visages de Paul Mirerekano, vus par Athanase Boyi
L’instabilité et la déception ont marqué la vie de Paul Mirerekano. Le 30 juin 1960, le Prince Louis Rwagasore et Paul Mirerekano sont invités aux cérémonies d’indépendance du Congo. De là, ils apprennent que les Belges risquent de les emprisonner dès leur retour. Selon Manwangari, le Prince conseille à Mirerekano de rester à Kinshasa. « Le parti Uprona prendra en charge les dépenses », promet le Prince. Mirerekano va loger à l’hôtel Regina. A sa grande surprise, poursuit Manwangari, son parti ne lui envoie pas un iota. Il est alors chassé de l’hôtel. Toutefois, un certain Jan Schoonjans, un lumumbiste, va l’héberger dans son hôtel de la gare depuis fin juillet 1960 jusqu’aux élections de septembre 1961. Cet homme lui paie un ticket et il rentre.
Deuxième déception : d’après Manwangari, Paul Mirerekano, fondateur du parti Uprona, est malheureusement surpris de constater qu’il ne figure pas sur la liste du gouvernement de Rwagasore, son compagnon de lutte.
« Mbwire gito canje … »
Au lendemain de l’annonce du gouvernement, raconte Manwangari, Paul Mirerekano trouve une grande foule qui l’attend sous les manguiers de l’église Saint Michel alors qu’il sortait de la messe du matin. Elle veut en savoir plus sur l’avenir politique de ce militant progressiste. Dans son discours, il annonce au public la sortie prochaine de son livret « Mbwire gito canje ». Littéralement : « que j’avise mon enfant prodigue de se corriger. » Il parlait de sa déception de voir que le parti dont il est fondateur et qu’il a servi vient de l’écarter dès sa victoire.
Selon Léon Manwangari, après l’assassinat du Prince, Paul Mirerekano va être persécuté par l’Uprona et le gouvernement Muhirwa ©IwacuSelon Léon Manwangari, le message a touché profondément le Prince. Ce dernier va alors nommer Paul Mirerekano, ministre sans portefeuille. Après l’assassinat du Prince, le 13 octobre 1961, Manwangari précise que Paul Mirerekano va être persécuté par l’Uprona et le gouvernement Muhirwa, surtout son ministre de l’Intérieur Jean Ntiruhwama. Fin 1961, il se réfugie en Tanzanie pour quelques jours.
D’après Manwangari, le gouvernement d’Albin Nyamoya ne rendra pas non plus la vie facile à Mirerekano. En 1964, il va de nouveau se réfugier, cette fois à Butare, au Rwanda.
Absent au pays, il est élu député
Avril-mai 1965, la campagne des élections législatives bat son plein. L’épouse de Mirerekano se rend au Rwanda pour que son mari remplisse le dossier afin de se présenter aux élections. Au retour, son épouse commence la campagne de Mirerekano avec comme symbole : une lampe-tempête. Le 10 mai 1965, Paul Mirerekano est élu député de Bujumbura, alors qu’il était toujours en exil. Dès son retour, il entre à l’Assemblée nationale et en devient même le vice-président.
D’après Manwangari, cette popularité lui est venue de son initiative de sensibiliser la population à la culture des produits maraîchers. En effet, en 1955, non contents de ses idées progressistes, les Belges vont le reléguer en le mutant à Ruhengeri, au Rwanda. Mirerekano a refusé et s’est résolu à aller transmettre ses connaissances agricoles à la population de Muramvya. En plus, poursuit Manwangari, la visite du roi Baudouin en 1956 va rendre Mirerekano plus populaire. Rencontré à Bugarama, à la place communément appelée « Ku mazi y’umwami » (l’eau du roi), Baudouin va féliciter personnellement Mirerekano pour son initiative. Ce qui va faire écho en Belgique et au Burundi.
Parmi les moments sombres de l’Histoire du Burundi figurent les massacres de Busangana. A ce propos, Léon Manwangari nie l’implication de Paul Mirerekano. En effet, affirme-t-il, Mirerekano a été assassiné le 25 octobre 1965, avant ces événements. Avant de conclure : « La population se serait soulevée en entendant l’exécution de son idole. » Selon Manwangari, quelques maisons de Tutsi ont été brûlées. Mais la répression a été aveugle : le gouverneur de Muramvya d’alors, Tharcisse Ntavyibuha, appelle la population de Busangana pour une rencontre. Les Tutsi ayant été avisés, les Hutu vont se retrouver seuls à la rencontre pour être tués par des militaires commandités par le gouverneur.
C’est tres triste qu’il y a encore beaucoup des Burundais qui ne veulent pas toutours que l’histoire du pays soit decrite comme elle est passee. Je pense que la plupart de ces Burundais qui ne veulent pas entendre la verite de l’histoire, ce sont des Burundais qui vivent a l’exterieur du pays qui ne savent pas que le Burundais de l’interieur du pays sont en train d’evoluer et commence a dire la verite sur les evenements qui ont mis le Burundi en deuil. Je pense, ni les Batutsi, ni les Bahutu voulaient que ca aille ainsi. Les Tutsi et les hutu ont ete tous pris en otage, puis ensuite, manipules par un petit groupe de gens qui voulait conquerirr et garder le pouvoir.
Il faut que les gens commencent a comprendre le jeu qui a ete joue, et qu’ils reconnaissent au moins ces personnalites qui ont beaucoup travailler et ont meme verse leur sang pour le Burundi. Si Rwagasore ou Mirerekano pouver etre lache, il pouver quitter le Burundi et aller vivre a l’etranger sans problemes peut-etre. Rwagasore, Mirerekano, Ngendandumwe et autres, etaient des hommesintegres, eclairs et qui aimaient leur pays le Burundi.
Le probleme des politiques Burundaise n’etait pas au depart hutu-tutsi, mais it etait Hima-Monarchie. Les gens ont ete pris en otage, et puis manipules pour creer alors un probleme hutu-tutsi. Abarundi n’abarundi n’abarundikazi bataratahura ivyabaye badashaka yuko n’ukuri kuvugwa uko kuri kugeza n’ubu, barakwiye kuva ibuzima bakava ibuntu- Bakiyambura amariro(lunettes) babambitswe n’agatsiko k’abantu babambitse kugira ngo bagafashi kizizire ubutegetsi.
Et si je demande a Mafaranga, Citoyen, Federation, Bizokwexploza(ni nkayo mazina y’i Burundi!) d’expliquer comment et pourquoi le roi Ntare V, Charles Ndizeye est tue?
Bonne Chance Le Burundi! Que Dieu soit avec Toi!
C’est bizarre ce que dit Leon Manwangari et c’est maleureusement cela qui ne va pas faire avancer la réconciliation quand il dit qu’en 1965 il n’y a eu que quelques maisons de Batutsi brulées.Veut-il la liste des batutsi tuées par la milice de son ami Mirerekano.A l’entendre déclarer une telle simplification alors qu’il s’agit de personnes victimes de leur ethnie, Manwangari est simplement complice et devra en répondre si jamais cette cvr venait à voir le jour.
Quand quelqu’un qui se dit Tutsi parle, il faudrait d’abord qu’il décline son clan. Parce que comme M. Athanase Boyi qui se dit expert, les Bahima burundais doivent arrêter de se cacher derrière l’ethnie Tutsi. Car à Muramvya en 1965, ce n’était pas un conflit entre Hutu et Tutsi. La rivalité était au niveau clanique. Pour faire bref, les Hima (dont Micombero), en 1965, ont tué des Tutsi Barundi. Il est vrai aussi que des Hima ont été tué par des Barundi (Tutsi, Ganwa, et Hutu). Ceux qui parle de Génocide Tutsi de quoi parlent-ils ?
M. Athanase Boyi donne la version historique des Bahima burundais (comme Marc Manirakiza ) qui est devenu la version officielle pendant la Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya).
Pour les Burundais de Muramvya, en particulier, mais aussi du reste du pays, Feu Mirerekano n’a jamais été ce que M. Athanase Boyi raconte.
Tout le monde sait désormais que depuis 1959, la bande à Jean Ntiruhwama (un Muhima) avait déjà pensé comment les jeunes officiers de Saint Cyr (Des Bahima) allaient préparer la fin du Royaume Millénaire du Burundi.
Feu Mirerekano, fils de Muramvya dont fils du Royaume Ingoma Y’Uburundi, n’aurait jamais pensé – à la République-. Le Royaume était son sang.
A Muramvya, en 1965, ce sont tous les habitants de Muramvya qui étaient derrière Feu Mirerekano. Que ce soit les princes, les clans proches du Royaume, … Tous étaient fâchés contre les clans des Bahima et leurs proches (Abasafu) ( aidés par certains traîtres Banyakarama et Benegwe ) car le Burundi avait découvert leur plan.
Ceux qui disent que des Tutsi sont morts en 1965. Il y avait de Bahima d’un côté et les autres en face. DAM
« Quand quelqu’un qui se dit Tutsi parle, il faudrait d’abord qu’il décline son clan. Parce que comme M. Athanase Boyi qui se dit expert, les Bahima burundais doivent arrêter de se cacher derrière l’ethnie Tutsi. Car à Muramvya en 1965, ce n’était pas un conflit entre Hutu et Tutsi. La rivalité était au niveau clanique. Pour faire bref, les Hima (dont Micombero), en 1965, ont tué des Tutsi Barundi. Il est vrai aussi que des Hima ont été tué par des Barundi (Tutsi, Ganwa, et Hutu). Ceux qui parle de Génocide Tutsi de quoi parlent-ils ? »
Le ridicule ne tue pas!!! je vous conseillerais même de changer votre pseudonyme de Diallo….car c’ est un nom de peulhs et ces derniers sont apparentés aux tutsi.
Cette stratégie de diviser les Tutsi ne pourra pas aboutir. Hima comme banyaruguru et Baganwa ont été chaque fois massacrés ensemble quand les groupes génocidaires hutu agissaient: en 65, 72, 88 à Ntega et Marangara, 93, etc.(l’ administrateur Rukemampunzi de Ntega, était-il Hima?), Monseigneur Ruhuna, était-il Hima? Les membres de ma famille à Kirundo massacrés en 93 suite à la mort de Ndadaye, par les génocidaires Hutu, étaient-ils Hima?
Je prône la réconciliation de tous les Burundais(Hutu comme Tutsi(Hima et les autres Tutsi) mais je n’ aime pas entendre des dires de la sorte. Les tutsi se reconnaissent et n’ ont pas besoin de vos explications . Qu’ ils soient hima, banyaruguru ou même qu’ ils viennent des clans qui figurent aussi chez les bahutu comme les Bajiji par exemple, ils sont Tutsi et quand il est l’ heure de leur découper la tête, on ne les distingue pas. Le fait de dire : »Il est vrai aussi que des Hima ont été tué par des Barundi (Tutsi, Ganwa, et Hutu). Ceux qui parle de Génocide Tutsi de quoi parlent-ils ? » est une marque de cynisme sans précédent mêlée à un calcul bizarre de diviser pour…je ne sais quoi faire( » Il est vrai aussi que des Hima ont été tué par des Barundi (Tutsi, Ganwa, et Hutu) » hahahahahah, akabi gatwengwa nk’ akeza.))
M. Uwubizi qui êtes vous ? (clan ?) … Et puis nous les Peuls nous ne sommes pas Tutsi. Les théories similaires au Hamitisme ont tenté ce raccourcis. Mail il s’agit de théorie de « Blancs ». Diallo Abou Moussa
Ca c’est un commentaire de C… Ce pseudo Diallo n’a rien vu, il n’a rien perdu, ici il se contente de baver des histoires qu’il ne maîtrise pas et c’est triste. Certains assassins de 1965, je les ai vu de mes propres yeux. L’assassin de mon oncle, M. Diallo, n’était pas Hima. C’était un voisin Hutu. Parmi les assassins du chef de l’usine de thé à Theza, feu Barikore, se trouvait un certain Bukeregeshi qui n’était pas hima. C’était un Hutu qui habitait à 2km de chez moi. Puis, les acteurs de 1965 ne sont pas tous morts. Va à Kibogoye et Busangana et tu auras la vérité si tu la veux bien entendu.
M. Jean-Pierre qui êtes vous ? (clan ?) … Si vous continuez comme cela je vais tout déballer (avec des noms + le clan de chacun) ! Cela aidera nos enfants à savoir qui et qui et ce qu’il a fait en 1965, 1969, et 1972. Vous savez la gentillesse à des limites. DAM.
Au Burundi, le premier massacre ethnique (« quelques maison brulees des tutsis » – hari umuhutu numwe arigera yemera ko abatutsi bahonywa n’abahutu…) a ete commis a Busangana, zone d’influence de Mirerekano! N’etait-il pas d’ailleurs parti au Rwanda de Kayibanda pour approfondir l’ideologie ethnique la-bas??? Abo bashaka kwihuta nibarindire. A ceux qui ne sont pas informes, Mirerekano faisait partie de ce qui se passa en 1972 (a part que le plan original en soi etait pour 1965). L’ideologie de revolter les uns contre les autres et tuer des gens victimes seulement de leur groupe ethnique a ete inaugure par les partisans de cet homme. La repression qui a suivi a ete eveugle comme le dit Mr. Leon. Les tueries de 1965, 1969, 1972, 1988 et 1990/1991 n’etaient que la logique du plan de Butare entre Hutus rwandais/burundais. Seulement, a Astrida (Butare actuel), en plus des Rwandais, des Burundais et Zairois y residaient. Les informateurs de Micombero etaient des tutsi rwandais et des Zairois de Butare, ces derniers etaient particulierement efficaces (parlant francais seulement alors que ils maitrisaient tres bien le Kinyarwanda/Kirundi). D’ailleurs , Micombero aurait gagne la confiance de Mwambutsa a cause de ses informations recus depuis Butare (avant, le Roi Mwambutsa ne voulait pas un Muhima dans ses cours).
Ntiruhwama etait Hima et il rentrait a la cours comme dans un moulin a vent!
Natif de Kibogoye dans la province de Muramvya, donc à trois km de Kavumu chez Mirerekano, je suis d’accord avec l’idée de développement dont parle Manwangari et sur ce chapitre, Mirerekano a vraiment fait un travail louable. Qu’il ait subi des déceptions alors que c’est lui l’architecte de l’Uprona, tout le monde le sait. Cela est dans la naturte des politiciens où comme l’a si bien dit Henry Kissinger il n’y a pas d’amis, il n’y a que des intérêts. Ce n’est pas Hussein Rajabu qui me dirait le contraire aujourd’hui. Mais que chaque fois qu’un homme politique, trahi et déçu par ses compagnons de lutte décide de brûler le pays, cela n’est en aucune manière excusable, quelque soit les oeuvres réalisées avant. Sur ce châpitre monsieur Manwangari ne dit pas la vérité. Mirerekano a été l’instigateur des massascres des miens à Busangana et à Kibogoye jusqu’à assassiner mon oncle Marc qui était malade. Un point, un trait à la ligne. Dans le communiqué de lever de deuil, M. Ndiho Jerôme nous informe que cette fête est placée sous le signe de la réconciliation. Je voudrait bien mais entre qui et qui? C’est indécent que celui qui revendiquait fièrement les massacres encore une fois des miens à Teza, puis à Bugendana ainsi que les tueries des séminaristes de Buta viennent ici nous donner la leçon de réconciliation à travers le lever de deuil de celui qui a fait massacrer les innocents. Quant à celui qui parle de monument en sa mémoire, pourquoi pas? L’histoire est toujours faite par les vainqueurs. Sauf que quand je passerait à côté, j’aurais envie de cracher là- dessus.
Par contre, comme père de famille (puisqu’il en était un), celle-ci a droit de finir son deuil. Cela aurait été mieux pensé dans le cadre de l’intimité familiale que tout le monde peut comprendre. Politiser cette affaire est simplement tourner le couteau dans la plaie de ceux qui ont perdu les leurs pour rien.
C’est vraiment difficile de commenter un tel article.
Ce n’est pas un reportage
Ce n’est pas une analyse
Cela ressemble plutôt à un publireportage, une sorte de publicité en faveur de Ndiho (qui lance une invitation à ses amis, et qui fait parler de lui depuis qu’on commençait à l’oublier) et de ce Léon Manwangari devenu inamovible et expert des années Rwagasore sur le site IWACU.
Cela dit, comment un journal qui regorge de talents et de bons journalistes peut publier des propos biaisés sans une moindre analyse de sa part ? Au juste, comment Manwangari peut prover que Mirerekano n’a pas eu un iota? Bari bavuganye ko amar igihe kingana gute? Puisque l’Uprona et Rwagasore étaient persécutées, Manwangari azi gute ko, nimba amahera atagiye hashobora kuba habaye ingorane zitavuye kuri mauvaise foi ?
Urwo rurimi rumwe turaruhaze. Harageze ko haba u véritable débat des gens qui étaient véritablement aux affaires (baracariho) atari abo bavyumvise ku matwi.
@Serenite 09-07-2013 @12:44:17:
Merci beaucoup de la definition de crime de genocide (selon les Nations Unies).
Merci.
Amatiku yabarundi yatanguye kera! Merci iwacu pour nous eclaircir sur l’histoire cache du Burundi. Abo batama nimugume mubabaza ivyo bazi bataradusezera.
Génial, vous avez eu le témoignage de l’ami de ce Mirerekano, et sans aucune précaution, vous en tirez des conclusions! Et pis encore, vous ne faites aucune analyse comme le prouve le dernier paragraphe de votre article! trop lapidaire et simpliste…
Ce n’est pas parce que ce Mirerekano serait mort avant les massacres de Tutsi qu’il faudrait en déduire qu’il n’y soit pour rien (à moins que ce soit le but inavoué de son ami et de ces « journalistes »). Vous savez tout le poids qu’on les idéologies génocidaires dans les crimes de masse. Oct. 93 nous le prouve suffisamment, avec notre pseudo « héros » de l’indépendance, pour ma part, héros du « totalisme » qui ne voyait que les statistiques éthniques :
http://www.youtube.com/watch?v=bAQ3eRu-IGQ
Pour terminer, expliquez-nous en quoi ces pauvres paysans Tutsi avaient à payer pour un crime qu’ils n’avaient pas commis ? Voici l’analyse, à mon humble avis, qu’il aurait fallu mener afin que ces cercles vicieux de violence s’éteignent à jamais. Il faudrait que la responsabilité soit et reste individuelle: ce n’est pas parce que 1 ou 2 militaires prétendument Tutsi auraient tué Mirerekano (ou Ndadaye, événement que j’ai vécu dans ma chair), que n’importe quelle pauvre famille Tutsi devienne automatiquement la cible de fous génocidaires, drogués à l’idélogie éthniste inoculée pr leurs « leaders »! (nous connaissons tous inivo n’ugutwi, …). Il faudrait que cette funeste idéologe génocidiare disparaisse à jamais!
Bien dit
Hahaha ati « Rwagasore lui a dit de rester au Congo puis ne lui a envoye aucun sous!! None « integrite » na ya « honnetete » yirirwa aratubwira/bamuvugisha mu majambo yiwe vyari hehe????
Ce MANWANGARI est suspect.On sait très bien que l’UPRONA avait une idéologie totalement différente de celle du parti de Léon MANWANGARI,surtout à propos de l’indépendance du Burundi,ce qui était d’ailleurs le point focal de tous les partis politiques de cette période.
Quelle était alors cette relation qui liait MANWANGARI et MIREREKANO?
nuwo mutama arateye amakenga avuga ko hishwe quelque maison de tutsi ariko hageze kubahutu aka vyita une répression aveugle en complicité par les toutes les tutsi de bugarama
Mon frère il faut comprendre que Son Excellence MIREREKANO Paul a été assassiné avant les événements malheureux de BUSANGANA pour dire qu’il n’était pas commanditaire. De toute les façons il faut que les Barundi acceptent qu’à cet époque il y a eu le génocide des Hutu. Je rends hommage à toutes les personnes qui ont contribué pour l’indépendance du pays. Que leurs âmes se reposent en paix.
@RUKUNDO
« MIREREKANO Paul a été assassiné avant les événements malheureux de BUSANGANA pour dire qu’il n’était pas commanditaire. » Du n’importe quoi! Rien qu’en lisant le 1er paragraphe de l’article, vous comprendrez que le fait qu’il soit mort avnt les massacres ne prouve rien. C’est moins les actes posés que l’idéologie véhiculée qui compte, la preuve, de façon positive, les auteurs de cet article nous disent : « Après la mort de Paul Mirerekano, nos pères ont continué à cultiver les légumes et ont étendu cette pratique jusque dans les autres provinces. »
Regarder de l’autre côté de la Kanyaru, où Mugesera est inculpé pour le rôle de son discours prononcé en novembre 1992 dans le génocide qui a décimé la population Tutsi à partir d’Avril 1994!
http://fr.igihe.com/justice/dr-leon-mugesera-ideologue-invetere-du-genocide.html
Comment osez-vous parler de génocide de Hutu ? Savez-vous au moins ce que veut dire le mot Génocide ? Expliquez-moi en quoi une autorité, aussi « efficace » soit-elle puisse envisager d’exterminer la population Hutu du Burundi ? A moins que les statistiques (Burundi, pays à 84% Hutu!) qu’on nous assène depuis l’école primaire ne veulent rien dire … Eclairez-moi svp!
Aux Nations Unies le génocide est défini comme suit:
« Le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe;
b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;
e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »
À moins de continuer à vouloir vivre dans le déni telle une autruche plongeant sa tête dans le sable, le Burundais de bonne foi et de bon sens connait et reconnait le passage de l’histoire où les leaders, les intellectuels, et même les petits écoliers hutus ont été poursuivis et systématiquement éliminés en raison de leur ethnie. La majorité démographique des hutus n’empêche absolument pas que ce soit possible, d’autant plus qu’ils étaient en minorité militaire.
Mai toi Mr Rukundo pourkoi u parle seulemnt de hutu esk ces povres tutsi se sont tues eux-mme??Nimugeze aho sh twaramenyereye ke kan il arrive a un hutu aba ari massacre genocide mai umu tutsi we umenga ya rien!Hama a ce vieux Manwangari mbega ko avugira ces hutu gusa mai kan il arrive aux tutsi ngo ces juste klke maison brulEr fau preciser yuko aba bishwe massacre tt court!