Dans une conférence de presse tenue dimanche 5 septembre à Kigali, le président de la République rwandaise s’est exprimé sur les relations entre son pays avec le Burundi qui ne sont pas encore au beau fixe. Il a reconnu qu’il y a un pas franchi dans la bonne direction.
« Avec le Burundi, nous voulons améliorer nos relations, et le Burundi manifeste cette volonté, d’après ce que nous avons entendu et vu. Nos ministres et les responsables de la sécurité continuent de se rencontrer », a indiqué le chef de l’Etat rwandais.
« Je pense que la situation s’améliore. Et c’est pour l’intérêt du Burundi et du Rwanda. Nous sommes sur le bon chemin et c’est primordial, il nous faut continuer à encourager différentes parties à travailler ensemble. Dans tous les cas, cela est nécessaire », a-t-il précisé.
« Et quand on cherche les causes des mauvaises relations (avec le Burundi), on n’en trouve pas. Rien n’équivaut de vivre en bons termes avec ses voisins », a conclu le président de la République rwandaise.
Et c’est là où il y a divergence de points de vue entre Kigali et Gitega. Les autorités burundaises demandent toujours la remise des putschistes dont le Général Godefroid Niyombare et leurs complices.
« Aussitôt cette requête honorée, les relations retourneront à la normale », a tenu à rappeler le Premier ministre burundais, Alain-Guillaume Bunyoni dans sa sortie médiatique du 19 août.
Mais différents observateurs et analystes affirment qu’entre Kigali et Bujumbura, les lignes bougent. Ces analystes soutiennent que des gestes évidents de rapprochement se multiplient.
@ Jimmy Nkurunziza. Impunzi benewacu ziri muRwanda nyinshi zacitse kwucumu muta zitashe imbonerakure na documentation bobakorerako!! Zizoba zarataha ni zicunge
C est quand meme incroyable.
Les autocrates africains peuvent changer les constitutions comme ils le veulent par des referendums truqués et biaisés. Toute opposition est déclarée criminelle.
Nous arrivons alors aux cas du Cameroun (40 ans au pouvoir), Guinnée Bissau (35 ans), etc… pour ne pas parler de pays limitrophes.
Triste afrique
Kagame, dans sa conférence interactive bizarrement nationale, africaine et internationale, a également révélé que de nombreux combattants islamistes burundais, rwandais, congolais, ougandais, tanzaniens participent au djihad au Mozambique. Les nombreux réfugiés rwandais et burundais présents au Mozambique s’inquiètent des répercussions de cette présence. Toute la bande sahélienne est à feu et à sang du fait des attaques islamistes et l’est du Congo est sous la coupe des islamistes congolo-ougandais. Le danger est réel pour l’Afrique de l’Est et centrale.
Impunzi zicunge neza mbona mutama Kagame aguma ahinduka avec l’âge !!
@okocha,kumenga ntibigushimishije?birakubabaje ko u rwanda nuburundi bumvikana?impuzi zitashe birakubabaza?zizobe zitashe mugihugu cabo cabibarutse
Impunzi ntazo azotanga. Mugabo aba politiciens bahungiyeyo hamwe n’abo Gitega yita abashatse gusenyura intwaro italiki 13 rusama 2015 nibo bokwicunga. Boshaka ahubwo boba bararondera ibihugu bindi vyobakira.