Mécénat chirurgie cardiaque, Collectif humanitaire de Monaco et Maison Bon Samaritain du Burundi. Trois organisations qui aident les enfants victimes des malformations cardio-orthopédiques à bénéficier des soins gratuits à l’étranger. Leurs responsables ont animé conjointement, ce jeudi 7 mars, une conférence de presse sur les modalités de bénéficier desdits soins.
D’après Alexis Butoyi, représentant légal de la Maison Bon Samaritain, au moins 1% des nouveau-nés sont victimes des malformations cardiaques. Et si ces dernières ne sont pas opérées à temps, ces enfants courent vite le risque de la mort. Il appelle les parents à se confier au médecin dès l’apparition des premiers symptômes notamment la respiration rapide ou difficile.
Ce dernier détermine si le malade est recommandable ou non pour les soins en dehors du pays. «Avec la commission médicale, le passeport, le billet d’avion et le visa, la Maison Bon Samaritain peut alors introduire un dossier de demande dans six organisations partenaires œuvrant dans différents pays du monde», souligne M. Butoyi, qui déplore «l’insuffisance des moyens pour la constitution du dossier» chez bon nombre de patients.
Avant de poursuivre : «Des soins gratuits sont disponibles. Le problème est celui de les trouver». Et il appelle au concours de toute âme charitable pour sauver des vies. Avec 226 cas transférés depuis la création de sa maison en 2012, dit-il, 90% en étaient incapables.
«Le malade qui y arrive est guéri», affirme Grégoire Ngenzebuhoro, représentant de Mécénat chirurgie cardiaque (MCC), au Burundi. «Il faut que la majorité puisse bénéficier de ces soins». Il indique que cette organisation a déjà soigné gratuitement 142 enfants burundais.
MCC ainsi que le Collectif humanitaire de Monaco, des organisations œuvrant respectivement à Paris et à Monaco en France identifient les enfants cardio-orthopédiques dans plusieurs pays dont le Burundi.
Spès Nihangaza, consul honoraire de la principauté de Monaco, fait savoir que des bénévoles d’une association appelée ‘’Rencontre africaine’’ se chargent du séjour des patients. «Inutile que les parents accompagnent leurs enfants».
Néanmoins, précise-t-elle, les parents doivent faire un pas en constituant le dossier avant le départ. A savoir l’avis de la commission médicale, le visa, le passeport et le billet d’avion. Celui-ci étant levé pour les patients pris en charge par le Collectif humanitaire de Monaco.
Ces organisations demandent à tout individu qui serait au courant d’en faire connaître pour qu’elles lui facilitent le processus d’accès à ces soins gratuits.