L’ancien porte-parole du Palipehutu-FNL nie avoir revendiqué les massacres des réfugiés Banyamulenge à Gatumba. D’après lui, c’est une manipulation politique.
Pasteur Habimana brandit l’Accord global de Cessez-le-feu, signé à Dar-Es-Salaam, le 7 septembre 2006 : « Le gouvernement proclamera l’immunité provisoire des membres du Palipehutu-FNL pour les crimes commis pendant la lutte armée jusqu’à la signature de l’Accord de Cessez-le-feu. »Toutefois, la loi No 1/132 du 22 novembre 2006 portant immunité provisoire des poursuites judiciaires en faveur des membres du mouvement signataires de cet accord nuance. L’article 2 stipule : « L’immunité provisoire couvre des infractions à mobile politique commises durant la période allant du 1er juillet 1962 jusqu’à l’Accord global de Cessez-le-feu du 7 septembre 2006. » Ainsi, selon cette loi, l’immunité ne concerne que les crimes à motivation politique. Pour Pasteur Habimana, le président Nkurunziza n’a jamais cru à cet accord. Il a voulu nous tendre un piège, poursuit l’ancien porte-parole, mais nous n’y sommes pas tombés. D’après lui, l’accord a une dimension internationale qui dépasse une loi nationale : « Les Nations unies, l’Union Africaine, l’Initiative régionale, etc, sont les garants de l’accord. Donc, nous jouissons d’une immunité internationale. »
« On a imité ma voix »
Pasteur Habimana déclare que le Palipehutu- FNL n’a jamais revendiqué l’attaque de la communauté Banyamulenge à Gatumba. D’après lui, le pouvoir d’alors a imité sa voix pour incriminer ce mouvement armé qui n’avait pas encore arrêté la guerre. Il répète ce qu’il dit avoir déclaré aux médias : « Nous avons attaqué les camps militaires. Nous ignorons ce qui s’est passé contre les réfugiés Banyamulenge. » Il affirme que le Palipehutu-FNL ne combattait que le gouvernement burundais. D’après lui, ces réfugiés étaient censés être sous la protection des militaires burundais et du HCR. « S’il faut chercher la lumière, posez la question au gouvernement burundais et à l’ONU. » Par ailleurs, il se demande pourquoi on avait installé le camp des réfugiés Banyamulenge à quelques mètres de leur pays, la RDC. Pasteur Habimana indique que ce dossier devra être traité comme celui de Buta, Itaba, Bugendana, Ntega-Marangara, les crimes de 1993, 1972,1969, 1965. En substance, attendre la Commission Vérité et Réconciliation. Il estime que les déclarations actuelles des Banyamulenge résultent d’une manipulation politique du pouvoir pour lui barrer la route vers les prochaines élections. »Et de conclure : « Depuis que j’ai annoncé ma participation aux élections de 2015, je suis toujours dans le collimateur du pouvoir Cndd-Fdd. »
Mbe uwo mugabo il vit dans quel monde!?Ati le pouvoir qui ete en place a imite ma voix!?Ariko en 2014 il pense que y a pa d expert pour savoir si la voix d une personne est truque ou pa?ahubwo comme on te l a conseil trouve toi un avocat si no tu trace tn propre chemin vers Mpimba..
Uwo mugabo ari dans les troubles deja? Ooh speculation quand tu nous trahis!!
Mutama Metoucela jew mbona wob uraja guca umukozi mukuja kugarukir kur Radjabu n’abandi bari mugasho kko ivyo wagiz naw urumva ko bitey isoni. Uwigany ijwi ryaw buc umuzana. Ico ndagusab nuko wokwigumy ntuhav umera nka Yuda yiyahuy abonyeko yahemukiy umwan w’IMANA. Ayo madenariyo baguhay ntuyasesagure niyo uzikorako ushitse mumpimba
Ce professeur flamand risque de s’embarquer dans des analyses académiques qui ignorent le contexte politique des crimes évoqués. Peut-il nous expliquer la différence entre les morts de Gatumba et ceux de Buta, Bugendana, Kibimba, …par rapport à l’immunité provisoire? Quel rôle donne-t-il au mécanisme prévu de la justice transitionnelle au Burundi? Permettre à la justice burundaise, soumise à l’exécutif, de juger un seul dossier de crimes graves en dehors de la justice transitionnelle, reviendrait à exciter le CNDD-FDD ( pourtant lui-même présumé auteur de crimes semblables) à régler les comptes à l’opposition, ce qui risque de déterrer la hache de guerre.
MaîtreMoise Nyarugabo et Pasteur Metussela Nikobamye ,vous avez ete utilisé par cndd fdd pur ses prpres interetes ,vous allez etres surpris,Etant donné que le CVR est deja la ,il ny uaas jamais la comparution de Rwasa donc le CNDD FDD va tourner le dos contre Nyarugabo .NABE ARARONDERA AGA TICKET KAMUSUBIZA KINSHASA
Ridicule!
On est vraiment tombe si bas!! Meme un enfant de 1ere annee primaire peut trouver mieux comme argument!
Ce genre d’arguments sont une honte pour toute l’orgnisation qu’il a servie!
Comment un homme aussi primaire pouvait-il occuper un tel poste strategique?
En tout cas, en rapport avec ce dossier, une fois que les vrais enquetes auraient commence, il finiront aussitot car la technologie actuelle est capable de reconnaitre en secondes l’auteur des voix qui sont sur des enregistrements vocaux a une telle precision qui ne laisse aucune doute!
A moins qu’il soit sur qu’il les a tous detruits!
Tout de meme, je ne suis pas pour une quelconque poursuite judiciaire de qui que ce soit en rapport avec tous ces crimes commis par ces organisations pour le moment.
Tout d’abord on sait combien notre systeme judiciaire est manipule, ensuite ces organsaitions ont signe des accords les garantissant l’imminute, le prix a payer pour la paix, surtout que si on n’arrete certains, probablement que ceux qui vont les arreter ne sont pas aussi des anges.
Plus grave, comment est-ce que la justice burundaise peut-elle oser les arreter pour des crimes commis contre les etrangers sur le sol burundais alors qu’ils sont aussi accuses des crimes contre les Burundais?!!!
Cela serait une insulte grave a sa patrie!
Pauvre Burundi!
Nibakuveko Pasitori we, bareke n’ukuguparanganya. Mugabo pfuma urondera umushingwamanza agufashe gusigura neza iyo « immunité internationale » yawe, kuko aba dd waherutse ubafasha guhemukira abo mwasangiye bimwe wavuga none baguhindutse. Tu as tout à fait raison de ne pas répondre à une juridiction incompétente pour ton cas, mais tu as besoin d’aide juridique. Nta kuntu wosaba Peter akaguterera ko wamufashije kwiba amatora en 2010? Raba raba mutama, uheza huhemuka ibigori bikera.
please try to be serious and play your politic games like grown up people! ariko nkuwo nawe ashaka kuba président jewe muntera isoni,kuko ubwoba bwaraheze nasanze ari ntamenyo mufise!
Iyo wavuye ntihakuva inyuma. Pasteur Habimana n’a pas honte de ses incrédules déclarations. Pourquoi il ne s’est pas plaint juste après les déclarations qu’il a été imité. C’est devant les tribunaux qu’il se rappelle qu’il a été imité. Wibaza ngo DD wakoreye mu guhemukira abo mwasangiye urugamba ngo harico uzohanoba. Uri igihemu niwinjire agasho kuko nta nico uzomarira igihugu umeze uko. Ahubwo simbona igituma ukicidegemvya. Ta place est à Mpimba ou CPI.
Non, Mr Habimana,
Hamwe abagiye barica bosi bovuga ngo sentare mpuzamakungu izobikora, wumva ikirindiriye humanite ari igiki?
La justice devrait sevir, pas seulement contre ceux qui ont declare haut et fort la paternite des crimes comme vous, mais aussi abandi bishe imbere yanyu, n’inyuma yanyu.
Kirya gihe wiyumvira iki?
Le ridicule ne tue pas!!! Et il n’a pas honte de dire qu’il veut se présenter aux élections pour être président du Burundi….Je crois vraiment qu’il est grand temps que la justice fasse son travail. Dire que quelqu’un a imité sa voix est honteux et ridicule….Habimana devrait avoir honte de lui même et se taire….It is a matter of time, la prison t’attend monsieur pasteur
« D’après lui, le pouvoir d’alors a imité sa voix pour incriminer ce mouvement armé qui n’avait pas encore arrêté la guerre »
Donc, si on parvient à prouver que la voix n’a pas été imité, les enquêtes seront terminées!
Comme ce monsieur facilite la tâche aux enquêteurs! Quel système de défense particulièrement faible!
mutama pasteur burya waruzingo ugiye gufanya na cnddfdd muguhonya bagenzi baw mwasangiye vyose kurugamba ngo nabo bazokureka?Wari wihenze.ABA DD NTABUGENZI,Baragukoresha baguhimvye bakagusubirako.Mbega ww woba warufise ubucuti buruta ubwa manassé,hussein radjhabu,nzomukunda,kampayano,pasteur mpawenayo,jérémie,j.petit,basaboso ,,,na cnddfdd?Rindira mumisi irimbere urabe ayo bagiye gukoreranira kubera bizobagora cane gupanga ama listes kugira bitoze.Aba dd ntabugenzi,ba protegeant INYUNGU ZABO.Reka baguhembe agasho mutama pasteur.UWUVYITEYE NTIBIMUTERA ISONI.
One day my friend « Pastor », you’ll have your time in jail. And I’ll come visit you to make sure you are, you twisted angry hateful man. How could you order the death of helpless people who had escaped persecution?
crimes contre l’humanite.uzotegerezwa kuvyishura kandi vuba.il faudra tot ou tard que la lumiere soit faite sur ce dossier et que tous ceux qui sont implique payent.finalement ,en quittant RWASA,tu sembles lui avoir rendu un grand services
Ehe Pasteur naho nzi kutazi kusoma le droit ibikuraba kuri iyi dosiye. Niwerekana ko amajwi yawe ari ayo basubiyemwo uzohakura agatwe . Je te citerais l’ancien shah d’Iran qui disait après son balayage par la revolution de Khomeini » les Américains nous ont utilisé et nous ont jété comme des Kleenex(nka kotex) nawe niko aba dd bakugize. » La politique n’a pas de sentiment
Lire en dessous l’analyse très pértinente du Professeur Vangiste d’Anvers
« Je me permets de réagir à la lettre du 2 décembre 2014 qu’aurait adressée M. Pasteur Habimana au Substitut Général à Bujumbura et qui a été publiée sur votre site web.
Sans vouloir me prononcer sur l’éventuelle dimension politique de sa démarche et/ou des enquêtes récemment ouvertes concernant le massacre de Gatumba de 2004, je crois utile attirer l’attention de vos lecteurs à une analyse juridique que j’ai publiée, in tempore non suspecto (avril 2008) dans l’Afrique des Grands Lacs. Annuaire 2007-2008 et que vous trouvez en annexe (“Immunité provisoire et blocage des négociations entre le Gouvernement du Burundi et le Palipehutu-FNL : une analyse juridique” ).
Dans ce papier, je présente un aperçu et une analyse des différentes sources juridiques de l’immunité provisoire accordée aux membres du mouvement Palipehutu-FNL.
Sur base de cette analyse, je conclus, entre autres, (1) que l’immunité ne concerne pas les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre (ce qui est d’ailleurs stipulé dans l’article 2 in fine de la Loi du 22 novembre 2006, passage que l’auteur de la lettre du 2 décembre 2014 ‘oublie’ de citer), et (2) que la justice burundaise est bien compétente pour traduire en justice les présumés auteurs du massacre de Gatumba pour autant qu’il est possible de le qualifier comme un crime contre l’humanité ou un crime de guerre.
Enfin, je signale que les différentes lois burundaises relatives à l’immunité dite provisoire sont disponibles en version intégrale sur le site web http://www.uantwerpen.be/burundi dans la section Justice transitionnelle, chapitre Amnistie et Immunité.
Bien à vous,
Dr. Stef Vandeginste
Lecturer, Institute of Development Policy and Management (IOB)
University of Antwerp (UA)
Bienvenue à Mpimba pour les crimes de genocide, abandi bazoba baraza leur tour ntiragera
Uwo muzungu nareke ivy’abarundi biramusiga. yama ariko arivuguruza mu vyo yigisha n’ivyo yandika. Mbega arazi justice y’UBurundi ingene ikora? Arazobaza ababizi babimusigurire. Gatumba, Buta, Bugendana, Kibimba, Ciya, Itaba, …etc ni ubwicanyi buzwi n’isi yose, mugabo nta sentare y’i Burundi ifise uburenganzira bwo kubukurikirana.
Wazamani,
Il ne faut te voiler la face ivyo uyo muzungu avuga nivyo.Les Arushiens ont négocié leur auto-amnestie mais ntibigeze bibaza ko hari iyindi cas de figure ishobora kuzamwo.Comme ça arrange les DD pour éliminer les concurrents Habimana doit être sacrifié et le prochain est Rwasa.
Le premier feuilleton pour éliminer le candidat populaire va être bientôt tourné.
Sinon comment penser que cette justice soiot plus préoccupé par Les Banyamulenge alors que nos compatriotes ont été décimés et que les crimes restent impunis en attendant la CVR.