Le spécialiste des relations internationales et professeur d’Université fait le point sur le processus de normalisation des relations entre le Burundi et le Rwanda.
Lors du discours du Nouvel an, le président Evariste Ndayishimiye a encore accusé le Rwanda de soutenir le mouvement Red-Tabara. Votre observation
C’est très dommage que les relations entre le Burundi et le Rwanda qui étaient presque rétablies depuis l’arrivée au pouvoir du président Evariste Ndayishimiye soient devenues encore une fois tendues. Suite au forfait qui a été fait à Gatumba, le chef de l’Etat dit que ceux qui ont été tués à Gatumba ont été éliminés par les rebelles du mouvement Red-Tabara qui est soutenu par le Rwanda.
Cela devient un grand problème à partir du moment où on se disait que la situation était avancée vers le rétablissement de bonnes relations entre les deux pays.
Depuis 2015, il y a toujours des accusations pendantes. Le Burundi peut toujours accuser le Rwanda et ce dernier peut toujours nier les accusations.
Que faire alors ?
La meilleure façon d’y mettre fin c’est de clarifier la situation et exposer la vraie situation. A chaud on ne peut pas organiser des négociations. Dans un premier temps, il faut élucider le crime et désigner l’auteur du forfait, un travail technique.
La meilleure façon de faire pression sur l’auteur de ce forfait, avant même la poursuite du dialogue, c’est d’organiser une enquête internationale sérieuse. « Mettre sur pied une commission internationale neutre, dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) par exemple, pour montrer à l’humanité qui est l’auteur de ce forfait et qui soutient réellement cet auteur.»
Ces deux pays devraient chercher à résoudre ce problème le plus rapidement possible, car le coût de l’instabilité au niveau social, politique et économique a été déjà énorme
. « Nous avons connu beaucoup de problèmes consécutifs aux différentes crises que nous avons vécues depuis pratiquement les années 1990 ».
Et si la situation perdure ?
Si la situation génère, cela risque d’aggraver la situation de telle sorte que toute la région soit affectée. « Regardez par exemple, nous sommes à côté du Congo qui a des problèmes avec le Rwanda. Le renouveau des brouilles diplomatiques entre le Burundi et le Rwanda risque d’envenimer la situation dans la région des Grands Lacs. »
Il n’y aura jamais une commission internationale d’enquête évoquée par l’auteur de cet article.
Cette enquête peut être menée par l’Union Africaine. Or, force est de constater que le Président de la Commission de cette organisation est au service de son ami Kagame comme en témoigne l’absence de condamnation du Rwanda de la part de l’Union Africaine pour son agression armée contre la RDC et les massacres de masse commis par ses soldats rwandais contre des paisibles paysans congolais du Nord Kivu. Aussi, ce président n’est pas au service des Africains mais à celui des financiers de l’Union Africaine c’est-à-dire ceux qui financent le fonctionnement de l’Union Africaine notoirement connus et qui lui dictent ce qu’il faut fait et ne pas faire. Kagame est le commissionnaire avéré des prédateurs issus des Etats de ces financiers de l’UA. Kagame sème la mort et la terreur contre les Africains, à savoir les Burundais, les Rwandais et les Congolais exclusivement pour les intérêts de maîtres du monde. Les prédateurs sont les multinationales qui opèrent dans la Région des Grands Lacs via Kagame, devenu leur employé. Il s’ensuit que même par extraordinaire l’UA accepte de mettre en place une commission internationale d’enquête, se posera le problème de son financement car ces Etats financiers c’est-à-dire employeurs de Kagame ne donneront même pas un centime. Perler d’une commission internationale d’enquête est un rêve. Ce qu’il faut, Président Burundais doit prouver aux Burundais qu’l est effectivement commandant suprême de l’armée burundaise et apte à assurer la sécurité de ses concitoyens, premier mission d’un chef d’Etat. Les actions judiciaire et militaire combinées doivent être effectivement mis en oeuvre contre des criminels. Le procureur doit émettre des mandats d’arrêt internationaux contre des criminels notoirement connus et publier leurs photos dans les journées du Burundi. Entretenir une armée coûte cher. Questions: qui loge, nourrit, habille, entraine militairement et arme ces criminels ? Quels sont leurs chefs et où se planquent-ils? Si c’est en RDC, pourquoi le Burundi ne peut-il pas détruire le nid, alors que l’accord signé avec la RDC le lui permet?
@Cesar, cher monsieur tu as fait une bonne diatribe contre Kagame, en copiant le discours en vogue des FDLR et autres Wazalendo sans apporter aucun element convaincant qt a l,appui du Rwanda au forfait de Vugizo. L,attaque est venue de la RDC et au lieu de demander des comptes a ce pays, le chef de l,etat burundais s’en prend a son voisin du nord. L’accusation du Pdt Ndayishimiye est plus IDEOLOGIQUE que factuelle. Comme il est devenu » allie » de Fatshi il a adopte son discours contre le Rwanda au detriment des relations que les deux pays etaient en phase de reconstruire. Comme on dit les pays n ont pas d’amis mais des interets. peut etre que le chef d,etat burundais trouve pour le moment qu,il a plus d,interet a se lier a Tshilombo qu,avec Kagame. Mais les faits sont clairs,l,attaque de Gatumba est venue de la RdC. Le paradoxe est que ceci s,est fait au moment ou les FNDB sont dans ce pays juste pour soit disant lutter contre cette rebellion. Ce qui peut etre considere comme un echec de la mission. Et les « politiciens » ont l,art de creer des boucs emissaires pour detourner l,attention sur leurs echecs. Est ce cela la raison de cette diatribe contre le Rwanda?? L histoire nous le dira, peut etre un jour. Pour ce qui est de l’ UA, le pdt de la Commission, les financements, les financiers et leur influence sur ses prises de decision…. j ai aucun commentaire sur cela, car non informe. Je pense que toi meme tu ne fais que des speculations, » TENDANTIEUSES »!!!! Malheureusement!
Cher Pascal, pourquoi « Mettre sur pied une commission internationale neutre, dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) par exemple, pour montrer à l’humanité qui est l’auteur de ce forfait et qui soutient réellement cet auteur.» lorsque l’auteur même du forfait l’a reconnu en annonçant que « Des combattants de RED-Tabara basés au Burundi ont attaqué le poste-frontière du village de Vugizo dans la zone de Gatumba vendredi soir. Neuf soldats et un policier ont été tués. Nous avons également saisi trois fusils et plusieurs munitions » avant que le monde, abasourdi, ne découvre que finalement ils ont massacré des femmes et enfants …
Tout sauf ça s’il te plait !
Ikigaragara ni CV y’uburwanyi abari mu ntwaro y’i Rwanda n’i Burundi bahurizako. Nta mu NOVICE, canke umu CIVIL arimwo…
Imikino barimwo ni :
– BWENGE NAGUHENZE.
– KIBUYE NAKUDUDUYE.