C’est un autre coup dur pour ces journalistes des médias indépendants détruits au lendemain du coup d’Etat manqué du 13 mai. Les porte-paroles de différentes institutions acceptent de moins en moins d’accorder des interviews aux reporters de ces médias.
Ces derniers se contentent de poster les informations glanées sur leurs sites web. Dernièrement, le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye n’a pas autorisé les journalistes de Télé Renaissance de prendre part à un point de presse qu’il animait. Motif : «Vous avez un dossier pendant devant la justice. Et là je pense que vous comprenez ce que je veux dire», a-t-il lancé avant que la porte ne leur soit claquée au nez.
Et c’était presque la même réponse chez le porte-parole de la FDN, le Colonel Gaspard Baratuza quand les journalistes de Bonesha FM demandaient sa réaction lors des incursions d’hommes armés dans la province de Gitega, il y a quelques jours.
Tout a commencé au lendemain de l’attaque lancée contre une position de police jouxtant le Centre Jeune Kamenge quand des journalistes de la radio Isanganiro ont été arrêtés dans les environs de ce complexe. Il leur était reproché de faire des reportages alors que leur radio n’émettait plus depuis le 14 mai.
Ils ont été libérés peu de temps après. Mais cette liberté a été de courte durée pour le journaliste d’Isanganiro, Blaise Célestin Ndihokubwayo. Il été arrêté vendredi dernier alors qu’il faisait un reportage à Mugongo-Manga sur la cohabitation pacifique. Il est depuis ce jour dans les cachots du SNR. C’est au moment où un technicien de la Radio publique Africaine (RPA), Egide Mwemero croupit depuis le 13 octobre dans les cachots des services de renseignements à Uvira.
Trois responsables des médias burundais en exil sont aujourd’hui recherchés par la justice burundaise. Le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda demande leur extradition. Il s’agit du directeur de la RPA, Bob Rugurika, du chef des programmes de cette même radio, Gilbert Niyonkuru et du Directeur de la RSF Bonesha FM, Patrick Nduwimana. Il lui est reproché, selon un tweet de Willy Nyamitwe, conseiller en communication du président de la République ’’d’avoir ordonné la destruction de la radiotélévision Rema’’.
Ko commentaire yanje ntayibona. Sinatukanye. Mushaka gushirako ibibahumbara gusa.
Abo ba journalistes babaye nk’umwana arerwa neza hanyuma gasohora ukuboko. Esdras Ndikumana avuga ko la liberté d’expression yari yashinze imizi pendant 10ans au Burundi kurusha ahandi hose muri Africa. L’homme est le produit de son propre choix. Vous avez choisi l’ingratitude et vous en avez récolté les fruits.
Amakuru y’ibinyoma, gucanishamwo abantu, indirimbo zo gutukana, gukorana cane n’abanyapolitike barondera inyungu zabo, gukengera abaganza, kutubaha Imana,… ngivyo ivyatumye Imana idahezagire ibikorwa vyanyu.
Dans les pays developpes (aux Etats-Unis par exemple) un ancien porte-parole dans une agence gouvernementale peut se faire un bon salaire quand il va travailler dans les medias prives comme consultant (par exemple) parce qu’il est suppose avoir beaucoup de contacts dans les cercles du pouvoir.
Si ces porte-paroles burundais etaient malins et pensaient a leur avenir professionnel en dehors du Gouvernement, ils ne se mettraient pas eux-memes a couper les ponts/to burn the bridges avec le secteur prive/medias burundais independants ou ce qui en reste.
Ce porte-parole de la police ne convaint pas. La radio a ete detruite oui, mais d’autres moyens d’informer restent comme via leurs sites internet, whatsapp, etc….Pourquoi les discriminer, pourquoi ne pas laisser le CNC faire son boulot? Vous ne voulez meme pas les voir travailler pour une autre ONG par exemple ???
Malgré tout ce désamour envers les médias privés par le pouvoir,rien n’empêchera l’information de circuler à l’ère de la technologie de l’information. Même sans technologie,le bouche à oreille est efficace.
La radio Rema FM a été détruite par le peuple le jour du coup d’Etat. Nyamitwe était en Tanzanie il ne peut pas savoir!
Oui, ce sont des Burundais armés d’un véhicule blindé qui ont détruit Rema, donc c’était « le peuple »
Oui, ce sont aussi des Burunais armés de roquettes et de mitrailleuses qui ont détruit les autres radios, donc « le peuple » aussi.
Quel Peuple!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vive la liberté d’expression. Ce Monsieur veut se prendre pour Bachar Al Assad, mais il ignore que le Burundi et la Syrie ça fait deux!
Non au 3è mandat! Sindumuja