Au cours de la 5ème session du dialogue politique entre le Burundi et l’Union européenne ce jeudi 22 juin, le ministre burundais des Affaires étrangères a souligné la nécessité d’améliorer le climat des affaires pour attirer des investisseurs étrangers. L’UE en appelle à plus d’ouverture d’espace civique et politique.
Les échanges dans ce dialogue politique ont porté sur le partenariat entre le Burundi et l’Union européenne, la situation économique et le climat des affaires, les droits de l’homme, la coopération sur la scène régionale et internationale, entre autres.
La chargée d’affaires à la délégation de l’Union européenne au Burundi, Martina Borovac Pecarevic, confie que les points de divergences entre les deux parties lors de ce dialogue politique ont été notamment la position du Burundi d’abstention dans les votes à l’Assemblée générale des Nations Unies condamnant l’invasion de la Russie en Ukraine et les libertés de la communauté LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel ou Transgenre).
Pour elle, il ne devrait pas y avoir de divergences sur la question de libertés fondamentales stipulées dans la charte de l’ONU sur les droits de l’Homme que le Burundi et l’Union européenne ont tous signé : « L’important est de se parler et que toutes ces positions soient évolutives ».
Selon Mme Martina Borovac Pecarevic, l’UE soutient que le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme puisse entrer au Burundi : « Pour le gouvernement burundais, cela est une ligne rouge. Nous espérons que le Burundi évolue sur cette position ».
Elle rappelle que l’Union européenne prône toujours pour l’ouverture de l’espace civique et politique : « Cela nous tient à cœur. Il faut que tout le monde ait la possibilité de participer dans la vie politique. Cela augmente la qualité de la démocratie ».
Concernant l’appui budgétaire direct, Martina Borovac explique que le processus prend du temps : « Les institutions internationales monétaires sont en place. On est en train de mener des études. Nous travaillons étroitement avec le ministère des Finances pour trouver le bon cadre pour l’appui budgétaire direct ».
Elle affirme apprécier le fait que les relations entre le Burundi et l’UE se soient effectivement améliorées au fil des années. Elle se réjouit que le dialogue politique ait permis, ces dernières années, la levée des sanctions économiques contre le Burundi. Pour elle, cela est une étape importante pour pouvoir penser à un appui budgétaire direct.
« Toute coopération doit se faire dans le respect mutuel »
Au chapitre de la situation des droits humains au Burundi, le ministre burundais des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement, Albert Shingiro, explique que le gouvernement du Burundi est à l’œuvre pour promouvoir les droits humains afin d’assurer le bien-être de la population : « Le Burundi est une jeune démocratie. Il y a encore des défis à relever. Nous ne sommes pas encore au même niveau que ces anciennes démocraties ».
Concernant la promotion des investissements étrangers au Burundi, il soutient qu’il y ait assainissement du climat des affaires au Burundi pour attirer plus d’investisseurs étrangers dans le pays : « L’environnement des affaires doit être favorable aux investissements étrangers pour relever le défi de chômage et contribuer au développement du pays ».
En outre, il rappelle que le dialogue politique se passe au moment où le Burundi est de retour sur la scène internationale. Selon lui, le Burundi est en train de jouer son rôle au niveau régional et international en matière de paix et de sécurité.
Au sujet du partenariat entre le Burundi et l’UE, le chef de la diplomatie burundaise indique que toute coopération doit se faire dans un strict respect mutuel. Pour lui, aucun pays ne devrait dicter des réformes à un autre.
Je ne pense pas qu’il y a du pain sur la planche, car leurs caisses sont vides, comment ils vont donner ceux qu’ils n’ont pas? ils sont décidés de demolir la Russie, en oubliant que la russie est une grande puissance en tout les points. Fini avec les aides aux pays pauvres car maintenant, ils n’ont rien à donner. Espérons qu’ils vont recourir à leurs amis USA pour les revenir en aide avec un autre plan Marchard!!!!
1. L’exigence ou la demande de la présence du rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme au Burundi est légitime, à condition qu’il soit un élément constructif et non déstabilisateur. Sinon, ce refus de sa présence présume que l’Etat s’accuse des violations massives des droits de l’homme, même quand il serait en train de s’améliorer. Alors je lance à l’Etat: Pourquoi ne pas essayer un nouveau rapporteur? Après tout il passe par l’approbation de l’Etat d’accueil. L’Etat Burundais doit prouver que le Pays est un Etat de droit qui respecte les droits de l’homme.
2. Sur les personnes LGBTQ, l’Occident doit comprendre que ce n’est pas le moment pour le Pays comme le Burundi. Que les homosexuels continuent en cachette leurs histoires comme ils le font déjà depuis longtemps. Les Occidentaux doivent apprendre à respecter les autres démocraties sur leur choix aussi. Par exemple si l’Ouganda avait la puissance des USA, il demanderait à tous les autres Pays de promulguer les lois anti-gay et ce ne serait pas démocratique et les Occidentaux diraient NON. L’inverse est aussi vrai et il faut l’accepter.