« Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots … »
Les mésaventures des opposants politiques rentrés d’exil me font penser à ce refrain d’une vieille rengaine de la défunte chanteuse Dalida. Tous les opposants disent qu’ils sont rentrés encouragés par le discours apaisant du président qui invitait les exilés politiques à regagner la patrie. Mais les anciens exilés ont tous eu droit à un même traitement et au même comité d’accueil : des policiers armés jusqu’aux dents.
Souvenez-vous, que ce soit pour Alexis Sinduhije ou Agathon Rwasa, le premier contact avec leurs militants s’est déroulé dans des conditions difficiles.
Aujourd’hui, presque tous les leaders politiques de l’opposition dénoncent leurs difficultés à circuler, à organiser des réunions, à rencontrer leurs sympathisants. La désillusion est à la hauteur des espoirs.
Certes, lorsque l’on est dans l’opposition, il est de bonne guerre de crier au loup afin d’attirer l’attention, sur son triste sort et sur l’état pitoyable de la démocratie dans son pays. Mais aussi, il faut éviter de tomber dans la posture de la victime.
Les partis d’opposition doivent adopter une attitude plus responsable, se positionner, unir leurs forces, avoir des propositions pertinentes, révolutionnaires et visionnaires pour le Burundi. C’est seulement à ce titre qu’ils pourront faire face au parti au pouvoir.
Au lieu de pleurer sur son sort, l’opposition burundaise doit analyser sa propre stratégie, reconnaître ses carences; en un mot faire son autocritique. Elle devrait se fédérer autour d’un réel projet démocratique, à proposer aux Burundais, projet qui constituerait une véritable alternative à ce « modèle prédateur en vigueur » dont parle le politologue Achille Bembe dans son remarquable dernier essai.
« Uko bukeye, siko bwira »-notre Antoine Kaburahe avuze neza. Ko ata gikenye benegihugu tugomba, ni vyiza ko ushaka gutwara canke asimbure intwaro ya CNDD-FDD atanga imigabo n’imigambi yiwe. « Umugabo ni uworwa akavyuka »-kumva umugabo yarize nk’uruhinja chaque fois atsitaye canke bamukomye, birateba bikamutesha agaciro. Nos opposants, ni bakenyere begere Leonce Ngendakumana abigishe ukuntu politique mu Burundi ikinwa.
Bien dit ///
Les partis d’opposition doivent adopter une attitude plus responsable, se positionner, unir leurs forces, avoir des propositions pertinentes, révolutionnaires et visionnaires pour le Burundi. C’est seulement à ce titre qu’ils pourront faire face au parti au pouvoir.
Au lieu de pleurer sur son sort, l’opposition burundaise doit analyser sa propre stratégie, reconnaître ses carences; en un mot faire son autocritique. Elle devrait se fédérer autour d’un réel projet démocratique, à proposer aux Burundais, projet qui constituerait une véritable alternative à ce « modèle prédateur en vigueur » dont parle le politologue Achille Bembe dans son remarquable dernier essai.///
Au sujet des sapeur pompier de Bujumbura
Je suis pompier a Windsor Ontario Canada , J’ai passer 28 jours au Burundi le mois passer . J’ai fais la donnation de 9 habie pour le combat des incendi a la securiter publique du Burundi qui venait de notre service contrre les incendie .Je leur aussi offaire que des arrangement pouvait etre fais pour avoir d’autre equipement et de l’entrainement . Que vont’il faire de l’equipement et de l’offre??? Je suis revenue au Canada mais mon coeur y est rester S.V.P. me contacter par courier email..
Personnellement, je trouve qu’il faut tout d’abord discerner la mission et objectifs premiers de l’ADC-Ikibiri et son fonctionnement réel c.à.d actuel, avant de penser à toutes tentatives ou alternatives en ce qui a trait à l’organisation des élections de 2015 au sein de cet organe même.
Et je m’explique.
Je n’ai nulle part entendu jusqu’ici que l’ADC-Ikibiri a été créé pour rallier les militants des partis politiques de l’opposition mais bien des leaders de ces derniers. Peut-être que les statuts constitutifs de l’ADC-Ikibiri peuvent nous éclairer là-dessus mais vyontangaza kuko ata narimwe bivugwa.
Et cela m’amène à dire que je n’ai pas encore entendu le président de l’ADC-Ikibiri , son porte-parole ou leaders membres bishimikiza sur les règlements ou articles qui régissent leur organisation pour dire que leur fonctionnement ari nk’ubufindo pour ne pas dire flou. L’exemple ci-après du plus médiatisé leader FNL est parlant.
Au retour de son exil, Rwasa a été accueilli chez lui par les représentants de l’ADC-Ikibiri comme tout bon leader revenu d’exil. Maintenant que sa réapparition a créé de vives frictions entre lui et le nouvel exécutif du FNL, l’ADC-Ikibiri va-t-il continuer de jouer à l’autruche en affichant sa neutralité dans le dossier ou au contraire, il devrait prendre son courage à deux mains et tirer les choses au clair en déclarant soit qu’il soutienne et collabore fermement avec RWASA dans sa revendication de leader et chef du Parti FNL comme c’était auparavant, ou tout simplement suspendre de ses rangs le FNL pour se désolidariser complètement de tout conflit opposant son nouvel exécutif et son ancien chef , et ce jusqu’à nouvel ordre. Par cette mesure coercitive, l’ADC-Ikibiri continuerait à vaquer en toute sérénité , naburya tutabona neza ivyayo iyo biva n’iyo bija. Quant au FNL et ses membres, ils profiteraient pour débattre à bâton rompu sur les divisions et différends qui gangrènent leur parti quitte à en dégager une solution qui avantage toutes les parties en conflit. Le fait que le nouvel exécutif continue à se dissimuler sous l’aile de l’ADC-Ikibiri alors qu’il a des comptes à rendre aux banamarimwe qui réclament le retour de Rwasa comme chef du parti FNL nuise à l’image de tous les leaders et partis membres de l’ADC-Ikibiri .
Que cet exécutif Nyakuri revienne alors à la raison pour le bien de son parti et de l’ADC-Ikibiri, atari uko attendez-vous à ce que tout soit démantelé à petit feu ku bube gito bw’abarongoye ces deux organisations… Murantunga, je ne suis pas umunamarimwe mais rien non plus ne m’empêche de donner mon avis sur les sujets du jour. Tugire amahoro!
Très sage conseil de Kaburahe à nos politiciens. Seulement, oser rentrer ou réapparaître était le pas de géant, quand même un signe de bravoure à saluer. Une gifle très sèche à l’oligarchie qui arrive doucement au bout du rouleau. Laissons donc le temps au temps, ces gens là ne sont pas nés avec la dernière pluie, ils ont un agenda probablement à suivre. Ils ont déjà apporté un démenti ferme au tissu de mensonges à leur sujet colportés par le système en place.
Les promesses et les paroles n’ont jamais tari dans les bouches du président Nkurunziza. Mais n’oublions pas que même l’enfer est pavé de bonnes intentions. Je l’ai dit et le répète, c’est un président qui gouverne mais ne décide pas. L’histoire des 8 ans de son mandat nous l’a montré. Une analyse lucide de la situation s’impose pour affronter les nouvelles donnes politico-sécuritaires. Notamment faire vibrer ce réel centre de décisions caché quelque part à Bujumbura et qui a trop de cadavres dans le placard. Nduwimana Edouard et autres caisses de résonnance ne devraient plus nous distraire avec leurs tapages à côté de la plaque. Il n’ya jamais eu de cadeau en politique, il n’y en aura pas demain. Cela est à savoir et à retenir une fois pour toutes, pour qui sait comment fonctionne une république bananière.
Plus que toute autre chose, notre opposition devrait s’asseoir ensemble dans les meilleurs délais, et définir une stratégie commune d’aller déminer ce terrain que la muvance présidentielle ne fait que verrouiller davantage. Les as comme Rwasa et Sinduhije, aux côtés du Frodebu avec d’autres soutiens manifestement très nombreux, ont assez de cordes à l’arc, mais il faut savoir les orienter sur la cible. Et les failles ne manquent pas sur notre cible. Le CNDD- FDD a plagié maladroitement tous les projets de société des partis agrées avant de les nyakuriser, raison pour laquelle nos leaders doivent urgemment définir une nouvelle ligne courte mais claire devant les mener au but: proposer une valeur ajoutée aux attentes de la population en 2015. La communauté internationale a conduit le cheval à l’abreuvoir, c’est à ce dernier de boire sans se faire prier. Le BNUB a beaucoup fait, mais il y a encore à faire avant 2015.
Ewe Kaburahe, uvuga neza nka Vuvuzela du 30-08-2013 @ 01:11:06!!
Mbe nyene, ntakuntu notre site yoduha option de rechercher les « amayarwa yacu » pour ne pas dire nos « delires » ou nos ecrits, ou nos « publications », ou « ibiganiro » pour etre plus positif?
Par exemple, ndarondera ivyo nanditse nkabura kandi nagomba kumbure guhindura amayarwa yanje, canke nkasaba imbabazi abo noba naratutse. Erega ntawama agorora! Hari nkababa bafashe kimwe bakivugira ivy’inzoga zivuga! Bongo bagenzi?
L’analyse est correcte.
Depuis quand un opposant politique attend le salut du pouvoir en place?
L’irresponsabilite et l’immoralite chez certains sont incroyables. Quand ils ont quitte en 2010 il fallait qu’ils soient consequents.Le jeu politique est ainsi defini.
Et ils n’aident en rien la democratie naissante au Burundi. Les uns disent qu’ils voulaient sauver la peau, les autres que les elections ont ete volees. Et il fallait fuir.
Pauvres politiciens. Partis comme des bambous!
Un observateur lucide me disait dernièrement: « Au même titre que le VIH-SIDA le ventriotisme opportuniste est le seul handicap réel à la démocratie au Burundi ». Les criminels de tous bords s’en abreuvent volontiers.
Les partenaires internationaux s’en fichent pas mal de la couleur, la longueur ou la forme du nez de ceux qui sont au pouvoir chez nous, ce qui les intéressent le plus c’est la paix et la stabilité.
Grâce au soutien de la communauté internationale, le Burundi a échappé de justesse au spectre de la menace de l’éffondrement de l’état après plus de 15 ans de guerre fratricide. Aujourd’hui, les leaders qui ont vendu cher leur capacité de nuire à coup de devises non méritées et qui ont particpé au processus de paix ont eu du mal à passer le témoin à une génération de nouveaux leaders capables de mener le pays à une phase supérieure : celle de la reconstruction et du décollage économique sans lesquels les riques de piétinement et de retour en arrière existent toujours.
Partout dans le monde, en politique il n’y a pas de cadeau. La seule volonté de déloger le parti au pouvoir ne suffit pas: l’opposition ne doit pas seulement capitaliser sur les insuffisances des législatures de l’après conflit immédiat, mais aussi et surtout faire un inventaire de ses propres forces et faiblesses.
Le combat de la democratie n appartient pas aux nations unies loin de la. Il appartient a l opposition qui doit savoir lutter avec intelligence en coalisant les forces en presence. L’opposition a perdu un temps precieux et a un certain moment a ouvert la porte aux mouchards vous pouvez apprecier le resultat. Est il trop tard? Non. Les vrais leaders de l’opposition doivent se rencontrer dans le secret et elaborer un plan pour conquerir le pouvoir.
Merci cher Antoine pour ces quelques considérations que tu faits de temps en temps afin d’informer les lecteurs peut etre qui sont en déhors du pays . J’ai l’impression que les Représentants des Nations Unies et de la société civile au Burundi n’ont pas le courage et la force pour défendre effectivement les droits de l’opposition politique et la liberté des journalistes. Je suis vraiment désolé et inquiet pour l’avenir de notre pays. Les Burundais ont besoin des hommes qui puissent les guider dans la voie du développement par de bons projets de société.
Merci Antoine pour ce clin d’oeil a l’opposition. Je trouve qu’elle fait l’eloge du parti qu’elle dit qu’elle n’aime pas. Elle devrait plutot parler de son grand programme strategique au lieu de rabacher les mots sur les defauts du parti qui est au arennes du pouvoir.