Les cérémonies de clôture de la session d’octobre se sont déroulées ce mardi 31 décembre à l’hémicycle de Kigobe. Retour sur une année parlementaire riche en controverse.
Le président de l’Assemblée nationale a déclaré que « l’année 2013 s’achève sur une très bonne note ». Sur le projet de loi portant modification de certaines dispositions de la Constitution, le président de l’Assemblée nationale s’est contenté d’indiquer que les parlementaires ont privilégié la démarche du dialogue. Et de rappeler l’atelier qui a rassemblé la population, la société civile, les confessions religieuses, les partis parlementaires ainsi que l’opposition extraparlementaire. En outre, il a confirmé que « le projet de loi qui sera adopté par le Parlement comportera les éléments nécessaires et souhaitables pour une meilleure intégration du Burundi au sein de la Communauté est-africaine et pour la mise en place d’un code électoral plus performant ». Mais des partis parlementaires autres que le parti Cndd-Fdd craignent que ce dernier fasse adopter des amendements qui n’ont pas fait l’objet de consensus lors des assises de Kigobe. A signaler également l’absence des députés upronistes à l’hémicycle, depuis ce samedi 28 décembre, pour protester contre l’adoption du projet de loi portant mission, composition, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale des Terres et Autres Biens (CNTB). Seul le député François Kabura était présent lors de la clôture. Bien plus, la nature des projets de loi adoptés montre que le Burundi intensifie sa coopération avec les pays du Golfe, notamment dans la construction des routes. En effet, 6 sur 16 projets sont en rapport avec la coopération entre le Burundi et des pays arabes dont le Koweït et l’Arabie Saoudite. Pour rappel, plusieurs projets de loi adoptés par le Parlement sont controversés. C’est notamment les projets de loi sur la presse, sur la société civile, sur les manifestations publiques, sur le budget révisé, sur la TVA, sur la privatisation des entreprises publique ou à participation publique. Et tout récemment, l’adoption du projet de loi portant fixation du Budget Général de la République du Burundi.
Nyakubahwa urongoye inama shingamateka!wari wakoze ibikora inka aho wakoranya inama yahuje abanya politique,abaserukira amashengero,abadaharanira ivyicaro vya politique nabandi nabandi!ubu rero harageze ko wereka abarundi ko ushobora kugwanira inyungu zabarundi bose atari izumugabwe uvamwo!!!ico tugusaba nugushira mungiro ivyo mwasezeranye nabo mwarikumwe gusa !hama muri 2015 tuzomenya uwo tuzoha amajwi!twereke ko udakangwa nigitsure!niwahemuka uzoba ushitse uburundi mumuriro!naho niwashira mungiro ivyo mwafundutse babo mwarikumwe mumatariki ya 19 na 20/12/2013 mukigobe uzoba ukijije abarundi kandi tuzobikwibukirako biguheshe niteka muburundi bwose no mumakungu!
uyu mwaka mwaratwereste ko muzi gukiriza urutoki ibi ni vyiza kiriza gusa hahhahah
oya nivyo, baratweretse ko bategera . wumva itegeko ntibaryemera mumwanya bakaritora 100/100.
Ngo Busokoza ngonaho yoteka ibuye rigasha ngo ntitumwemera haciye akanya mumwemeza 100/100.
umushikirangaji ati ivya port ntimwihende reta yarabihejj, nabo ati ntaco dupfa turabitora twihoze.
Yemwe yemwe yemwe nyamba uyu mwaka le législatif izongera gukorera kukitsure ca exécutif biratuyangarana.
Je respecte les institutions souveraines, je n’ai rien contre M. BUSOKOZA que je ne connais même pas.
Cependant, l’adoption de sa candidature a prouvé clairement que le Burundi peut se passer du parlement, en tout cas pour le moment, en se contentant de l’exécutif. En effet, c’est ce dernier qui contrôle le premier et non l’inverse. Un parlement budgétivore, caisse de raisonnance de l’exécutif n’est pas digne de l’un des pays les plus pauvres du monde dans lequel le peuple se bat désespérément pour s’en sortir.