L’ambassade du Burundi en France a organisé ce samedi, 31 octobre des cérémonies en la mémoire du prince Louis Rwagasore et du président Melchior Ndadaye. Pour elle, ce n moment pour les Burundais de se remettre en cause.
Porte des Lilas, 10-12, rue de l’Orme, Paris, au siège de l’ambassade du Burundi. Une vingtaine de Burundais s’étaient rencontrés pour revivre ensemble ces moments tristes de l’histoire du Burundi : 54 ans après l’assassinat du prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance et 22 ans après celui de Melchior Ndadaye, héros de la démocratie.
« Le plus important, ce ne sont pas les pleurs mais l’héritage laissé par ces deux héros au peuple burundais », insiste le prêtre qui a célébré la messe en la mémoire du prince Rwagasore et du président Ndadaye.
Selon Dieudonné Ndabarushimana, ambassadeur du Burundi en France, vues les conditions dans lesquelles se trouve le pays, les Burundais n’ont rien gardé de l’héritage de ces deux personnalités : « Actuellement, il y a des gens qui fuient encore le pays, des cadavres longent des rues, l’insécurité est grandissante,… »
Pourtant, M. Ndabarushimana constate que les deux héros rêvaient de construire un ’’Burundi de lait et de miel’’ où règne la paix, où tous les hommes doivent vivre libres, égaux en droits et devoirs, etc. Il s’interroge : «Si le prince Louis Rwagasore et président Melchior ressuscitaient, quel bilan de leur héritage donnerait le peuple burundais ? »
Pour lui, l’héritage est sacré : «Celui qui le transgresse devrait être châtié.»
L’ambassadeur du Burundi en France estime que chaque commémoration doit être un moment d’évaluation et de remise en cause. Il regrette que certains Burundais s’adonnent à la diabolisation de leur chère patrie à travers des médias : « Il faut penser aux générations futures. Au lieu de ternir l’image du pays, il faut plutôt inculquer les valeurs nationalistes, qui ont marqué les deux héros, à nos enfants. »
Merci ambasssadeur et le pretre de ce message du jour. Il devrait etre rappele le role joue par les occidentaux dans toutes les tueries qu,a connu le Burundi et que nous continuons a connaitre. C,est declare que l,UE est contre la volonte du peuple burundais donc les moments pareils devraient vous permetre de crier fort de cette injustice naturelle.
we muhungu wa Basegeta niwinywere Heneken sha utekereze en attendant que usubira iwanyu igihugu giteye ahanyerera , ivya Ndadaye ou Rwagasore n´abandi.. bireke…
Enivrez-vous basha avec ces Henekene. Revenons sur les principes biblique si nous voulons la paix.
Yes Mr. l’ambassadeur, il faut « louer notre patrie » et « inculper des valeurs nationalistes aux burundais » en attendant que leur tour d’etre tue par la police, les Imbonerakure plus les Interahamwe arrive. Ainsi les detenteurs du pouvoir actuel tueront le maximum en silence….
Je rappelle à ce représentant de Nkurunziza à Paris que ce n’est pas en tuant les citoyens burundais que le pouvoir de Bujumbura sera honoré . Et puis il faudrait que Ndabarushimana rafraichisse se rappelle d’une chose que le CNDD FDD a été le premier à diriger les armes contre le Burundi . Ce n’est pas très gentil et ca commence à donner des lecons. Dès fois j’ai envie de v…r loraque j’écoute certains politiciens burundais. Tout ce dont je suis sur est qu’il faut libérer le peuple burundais: aussi bien ceux qui sont enfermés à l’intérieur de la dictature actuelle que ceux tenus dehors , ils souffrent de la même manière.