La France exprime sa vive préoccupation suite aux déclarations des autorités burundaises accusant d’incitation à la violence le journaliste burundais Esdras Ndikumana, correspondant de l’Agence France-Presse et de Radio France Internationale (RFI). «Nous condamnons les menaces dont il fait l’objet, notamment sur les réseaux sociaux. Il est essentiel que les journalistes puissent exercer leur profession en toute indépendance et en sécurité.», déclare le Quai d’Orsay dans un communiqué de ce mercredi.
Dans la foulée, la France appelle à ce que les engagements annoncés en février par les autorités burundaises pour la résolution de la crise soient pleinement mis en œuvre, y compris la réouverture de tous les médias indépendants. «Nous rappelons notre attachement à la liberté d’expression et à la liberté de la presse partout dans le monde.»
Rappelons que le ministre de la Sécurité Publique, Alain Guillaume Bunyoni, a accusé Esdras Ndikumana, dans communiqué sorti ce lundi 30 mai 2016, de diviser les Burundais et de promouvoir le crime et la violence.
En gros, le crime n’est crime que quand il est commis par un inconnu du Quai d’Orsay? Vive le néocolonialisme. Et que dire des condamnations en cascade contre la famille Le Pen, l’humoriste Dieudonné systématiquement condamné pour tenir des propos que la France ne veut pas entendre? Et que dire des condamnations à longueur de journée de certains organes de presse pour avoir porté atteinte à telle ou telle intégrité? Ben , il n y a que chez « indigènes » que tout est est permis
C’est dire que Paris soutient le terrorisme ( des mineurs qui lancent des grenades sur les innocents Burundais) et condamne le terrorisme contre Paris et/ou Bruxelles. Quel gachis? Quelle injustice?
Comparer un journaliste intègre avec deux personnes ouvertement xénophobes et nostalgiques du régime nazi, c’est vraiment le degré 0 de l’intelligence. Mais venant du porte-parole officiel du DD sur Iwacu, on ne s’étonne plus de rien. « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait ».