Au moment où les Burundais célèbrent ce 5 février le 31ème anniversaire de la Charte de l’Unité nationale, l’association Paroles et actions pour le réveil des consciences et le changement des mentalités (PARCEM) appelle à la promotion et à la consolidation de la cohésion nationale.
« La cohésion nationale est à 50 % », constate Faustin Ndikumana, président de Parcem, rappelant que l’Accords d’Arusha et la Charte de l’Unité nationale devraient constituer la fondation de la cohésion nationale.
« Au Burundi, certains textes sont là pour nous guider, mais leur mise en application est problématique », précise-t-il. Pour lui, avoir ces textes et continuer à voir des Burundais qui soient exclus dans tel ou tel autre action suite à leur appartenance politique ou ethnique est désolante.
Il regrette que certains Burundais s’expriment encore avec le ton du passé, essayant de défendre que les leurs. Il appelle le gouvernement à aller au-delà de la mêlée et aboutir à la célébration collective : « Le leadership actuel a la responsabilité de guérir les Burundais de ce passé atroce. Il faut mettre en place une journée commémorative pour célébrer les mémoires de toutes les victimes ».
En outre, Faustin Ndikumana appelle les Burundais à faire une introspection sur les valeurs de la cohésion nationale. Pour lui, la cohésion nationale veut dire le sentiment d’appartenance nationale quelles que soient les diversités, l’égalité devant la loi ainsi que l’égalité devant les opportunités.
Selon le président de Parcem, il faut renforcer les piliers de la cohésion nationale. Parmi ces piliers, il soulève la bonne gouvernance électorale pour que les élections ne soient pas un prétexte de cassure au niveau de la légitimité du pouvoir.
« Il faut une administration professionnelle centrée sur la séparation des postes politiques des postes techniques et éviter des tracasseries administratives », indique-t-il. Et de recommander la justice qui protège tout le monde et une action citoyenne dynamique.
… »« Au Burundi, certains textes sont là pour nous guider, mais leur mise en application est problématique », précise-t-il. Pour lui, avoir ces textes et continuer à voir des Burundais qui soient exclus dans tel ou tel autre action suite à leur appartenance politique ou ethnique est désolante »…
Quand il n’y a que 20 postes pour 100 candidats, que proposez-vous pour les départager ? Et quelle transparence mettez-vous en place pour éviter des suspicions de favoritisme ?
None ga Faustin kuri Buyoya igihe twatora ubumwe bwabarundi la cohésion nationale yangana kangahe?? Jewe ndibaza kwitashika na 10 % vyumvikana yuko ubu ari sawa
1. Vous écrivez: « l’égalité devant la loi ainsi que l’égalité devant les opportunités… »
2. Mon commentaire
Aujourd’hui comme hier, quand il y a exclusion des uns dans l’emploi c’est qu’il n’y a pas d’égalité devant les opportunités.
De même, personne ne pourrait me convaincre que les quotas éthniques issus des Accords de Paix d’Arusha de 2000, oeuvrent dans le sense d’une égalité devant les opportunités.
Le pseudo-recensement éthnique a été fait par les Allemands en 1889, donc il y a 133 ans et bien avant même le Traité de Kiganda de 1903 (avec le roi Mwezi Gisabo) qui établissait le contrôle de l’Allemagne coloniale sur tout le territoire burundais.
Dans ce recensement quiconque avait 20 vaches était classé tutsi et c’est ainsi qu’on en est arrivé aux répartitions Twa: 1% de la population, Tutsi: 15% de la population, Hutu: 84% de la population.
Selon le président de Parcem, il faut renfo