Faustin Ndikumana, président de l’ONG locale militant pour la bonne gouvernance, Parcem, soutient que la sentence à l’encontre de trois points focaux de son organisation en province Muramvya, jeudi 8 mars, est injuste. Le Tribunal de Grande Instance de cette province les a condamnés, chacun, à une peine de 10 ans et une amende de 200 mille Fbu.
Il se demande sur quoi la juridiction s’est basée pour les accuser d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. «C’est une accusation grave qui ne tient pas compte des faits». Il souligne que ses représentants tenaient une réunion pour un atelier de jeunes affiliés aux partis politiques.
Cet activiste de la société civile assure que le ministère public n’a pas eu de preuves pour cette inculpation. Il estime qu’il aurait fallu attendre les clauses de cet atelier. Sur ce, Faustin Ndikumana tient à préciser que son organisation a décidé d’interjeter appel.
Pour rappel, Emmanuel Nshimirimana, Aimé Constant Gatore et Marius Nizigiyimana, avaient été arrêtés le 13 juin 2017. Ils étaient accusés notamment du faux et usage de faux.