« Le Burundi ressemble à un véhicule nécessitant un nouveau moteur pour démarrer », a déclaré, ce lundi 16 mars, à Bujumbura, Faustin Ndikumana, président de Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (Parcem).
Pour lui, le moteur est le président Nkurunziza. Sont en panne plusieurs politiques qu’il a engagées : politique de tolérance zéro à la corruption, le projet « arbres fruitiers », politique de charroi zéro, politique de logement social, la qualité de l’enseignement, etc.
M. Ndikumana affirme que les échecs des dix ans du règne Nkurunziza sont en valeur absolue de loin supérieurs aux réalisations toujours reprises dans le discours officiel (centres de santé, écoles, stades construits.)
Il conclut : « Le président Nkurunziza ne devrait pas s’acharner à diriger le pays avec un bilan si médiocre. » Et de renchérir : «M. Nkurunziza aurait droit à un nouveau mandat que je lui conseillerais de ne pas se représenter. »
Signalons qu’au lendemain de l’attentat contre l’épouse d’Agathon Rwasa, leader du FNL « indépendant », Faustin Ndikumana dit ne pas craindre pour sa sécurité. Pour lui, ceux qui planifient l’élimination physique des leaders de l’opposition et de la société civile peuvent passer de vie à trépas bien avant leurs futures cibles.
Désintoxication. L’opinion publique est gravement intoxiquée. Pour des raisons de propagande, elle est inondée par plusieurs intox de la part des medias. Par exemple « M. Ndikumana affirme que les échecs des dix ans du règne Nkurunziza sont en valeur absolue de loin supérieurs aux réalisations toujours reprises dans le discours officiel (centres de santé, écoles, stades construits »( Iwacu : no du 17 Mars 205).
Cet activiste de la société civile, délibérément ignore les services rendu à la population burundaise les 10 dernières années. Prenons quelques exemples seulement, a titre illustratif :
1. En Agriculture :
De 2005 à 2013 les bovins passent de 395.741 à 759191 soit une augmentation de 92% ; les caprins de 1245680 à 3310769 soit une augmentation de 166% ;
2. En éducation
Sur Chacune des 2910 collines du pays s’érige au moins une école primaire alors qu’avant les écoliers parcouraient des dizaines de km pour se rendre à l’école. D’où le faible taux scolarisation qui caractérisait le Burundi.
3. Santé
En 2005 seuls 13% des femmes accouchaient à l’hôpital, alors qu’aujourd’hui cet effectif a sensiblement augmenté jusqu’à 70, 4%.
Le taux de mortalité infantile a sensiblement diminué comme le enfants de moins de 5ans sont soignés gratuitement.
4. Communication
– Les routes macadamisées (travaux terminés) plus de 334km :
38 km RN14 Kirundo-Gasenyi
104km RN 12 Gitega-karusi-Muyinga
48km RN 13 Ruyigi-Cankuzo
64km RN 19 Cankuzo-Muyinga
50km RN 5 Nyamitanga- Ruhwa
30km RN15 Ngozi- Nyangunu
– Travaux en cours (164,2km):
50km RN9 Bubanza- Ndora
19,2km RN4 Chanic-Gatumba
45km RN3 Nyanza-Mabanda-Mugina
50km RN 15 Nyangugu- Gitega
Travaux à entamer(76,1km) :
30, 1 km RN 5 Chanic- Nyamitanga
25km RN 18 Nyakararo- Kibumbu
21km RN13 Makebuko- Ruyigi
– Les bureaux postaux dans toutes les 129 communes du pays. En 2005 on avait que 40 bureaux postaux, aujourd’hui le Burundi en compte 141.
Ces quelques exemples montrent alors que Faustin Ndikumana ne qualifie pas ce régime de médiocre par analyse objective mais par méchanceté et par désir d’intoxiquer et désorienter l’opinion publique tant nationale qu’internationale.
Malheureusent ce n’est pas PARCEM qui va voter . Ca on l’appelle la nostaglie.
Faustin arerekanye ko iyoba Nkurunziza yari afise bilan nziza amategeko atari ingorane. Ewe société civile y’Uburundi sha !!!
Nous, les burundais, nous sommes témoins de gigantesques réalisations par rapport a la paix, au développent comme les écoles( primaires, secondaires et universitaires), les centres de santé,les hôpitaux, les routes goudronnées et pavées, ….
Son bilan n’est pas négatif, seulement Faustin Ndikumana est parmi les artisans du #Stop au 3eme mandat de Nkurunziza.Ses allégations sont parfois synonymes de l’ignorance et du refus des efforts consentis pour la paix. Et d’ailleurs, il a oublie de mentionner un aspect qui fait le Burundi une référence notamment dans le maintien de la paix aux nations qui la manquent cruellement. J’aurais aimé voir un bilan dressé à l’aide d’un tableau subdivisé en deux colonnes, celle de l’actif et celle du Passif. Car, sauf un borgne, le Burundi n’est pas exclusivement négatif, de progrès immenses s’y observent. Le pessimisme tue.
Nous avons été dirigés par une bande d’incapables qui étaient là pour leurs propres intérêts. Ils sont, en ce moment même, en train de le montrer au grand jour, au su et au vu de tout le monde. NKURUNZIZA et les siens sont devenus la risée du monde entier qui vient jusqu’à Bujumbura pour leur donner des instructions ouvertement, clairement sans même prendre soin d’utiliser un langage diplomatique (urugo rutagira umugabo…) sur le troisième mandat de M. le Président Peter NKURUNZIZA.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais considéré NKURUNZIZA et les siens comme des gens capables de gérer un Etat. L’histoire est en train de me donner raison. NKURUZIZA, à mon avis, a été un véritable accident de l’histoire politique de notre pays: aucune vision, aucun projet de société, mise en place d’un système de corruption sans précédent, érigée en mode de gouvernance, incompétence caractérisée de son administration politisée jusqu’à la moelle des os, renforcement de la culture de la violence politique à outrance avec le harcèlement des médias, de la société civile et des opposants dont certains ont même été éliminés massivement (militants FNL-aile RWASA) , mise en place et armement des milices paramilitaires Imbonerakure dont les agissements ressemblent à s’y méprendre à ceux des Interahamwe de sinistres mémoires… ! Non franchement, il était temps, grand temps que NKURUNZIZA et les siens s’en aillent et ce le plus vite possible. Heureusement, la roue de l’histoire est en train de tourner plus rapidement qu’ils ne le pensaient il y a 3-4 ans.
@KARABAYE ETIENNE
« NKURUNZIZA et les siens sont devenus la risée du monde entier »
N’exagérons pas et nous ne nous prenons pas pour le nombril du monde, même si notre pays est le coeur d’Afrique! Le Burundi dans le monde n’est connu que par les initiés! Faites un tour une fois au marché de Brazzaville et demandez à 10 quidams où se trouve le Burundi.
Vous serez surpris des réponses! Là je ne suis pas encore à plus de 5000km de Buja!!!
La risée du monde entier est peut-être une façon de parler….
Pour être vraiment imagé, je voudrais vous dire que le chauffeur mécanisme en charge de conduire et d’entretenir le notre véhicule »Burundi », a vendu les pièces maîtresses du moteur, il cherche à achever son oeuvre en larguant l’épave dans la Ntahangwa. Nous devons tous faire attention et ne pas renouveler le contrat de ce chauffeur, pour qui d’ailleurs le contrat prend fin en Août cette année.
Iyo umwana ariko ariga kugenda arifadikiza icabonye cose.Iyi ntwaro ni bemere ko yatwigishije vyinshi, ego turacadagamba, tugenda duhenagurika . Liberte d’expression barayiduhaye tutayigeze , nihotuciga no kuyikoresha, turacayikoresha mu kirundi, tuyikoresha ukutariko nkurya mutama Faustin. Umurundi akize impwemu , yibagira icamwirukanza, Faustin ashishwa kubera akazi yakuwemwo kera, amahera aronswa n’amashirahamwe mvamahanga abwirizwa kuyaharanira, akavanga politique n’akazi ka advocacy vya societe civile .Agahinduka umuhinga w’ibintu vyose. Ingorane afitanye n’abamutwara kera akazigira izamashirahamwe ibihumbi…
Akandi karorero RPA ,Vyarivyoroshe »Kufunga Kinywa » c’irya RPA ariko liberte d’expression oblige, niyivugire, gusa, nuko ivangitiranya vyose, amakuru, kwigisha-guhanura, kudagadura-Kunezereza, hamwe nugukuranako agahuzu deliberement ivyo ntibiri mu mwuga… Niba uri umugabo nyawe shima ivyakoretse, ugaye ibitakoreste ,pirrreed!
Hari hagez ko tujijuka tukava ibuzimu tukaja ibuntu mbe ko umwe wese avuga aho yegamiy burya ntabantu banumye kandi bazi ukuri? nico gituma mukwiye kureka tugakora imyuga yacu idutunze iyo politike ishaje yo kwibaza ko ari we uvuga ukuri kubera ufise micro tukayihoza mumenye ko na UPRONA yatangaye ibonye ibibaye.
Je propose Faustin au poste de Président de la République. Le problème c’est que pour y arriver, il lui faut admettre publiquement qu’il fait de la politique, soit en se déclarant candidat indépendant, soit en fondant un parti politique qui s’appelera PARCEM ou autre (à lui de trouver un nom). Kandi ndazi ko turi benshi twomutora.
Chers tous,
J’ai toujours dit et répété que la société civile est une opposition politique qui ne dit pas son nom hélas, mais qui agit efficacement.
La sortie médiatique de ce Monsieur Faustin Ndikumana en est la preuve. Quand on s’attaque au bilan, peu reluisant il faut le dire, de M. Nkurunziza, on est en plein campagne politique…car en fin de compte, le président Nkurunziza ne doit pas se représenter parce que son bilan est nég mais parce que la constitution ne le lui permet pas. Si la constitution le permettait et que son bilan soit nég, c’est le souverain qui tranche!
Pour conclure que notre société civile est parfois hors sujet et le problème, ce sont les médias qui accentuent leurs visibilités, y compris dans les médiocrités telles que présentées dans la sortie de ce Faustin Ndikumana.
Vous écrivez: » Si la constitution le permettait et que son bilan soit nég, c’est le souverain qui tranche! ». Je suppose que vous vous voulez dire « le PEUPLE souverain »… et non le souverain?
@Racso69
« Je suppose que vous vous voulez dire « le PEUPLE souverain »… et non le souverain? »
Ntaho yataye! Le souverain est le peuple dans le cas qui nous concerne! Le peuple est est donc souverain! En supposant que cette souveraineté ne soit pas un creux mot!
Il n y a rien à supposer cher Monsieur.
Votre compréhension de la langue française, hélas étrangère pour vous et moi, est lacunaire me semble-t-il.
« Le souverain » utilisé dans ce genre de contexte veut dire le peuple. Pour votre information et dans le souci d’enrichir votre culture, le mot souverain veut dire » qui détient le pouvoir suprême ». Le souverain pontife pour dire le pape par exemple. Le souverain, pour revenir à votre observation et s’agissant du contexte qui nous concerne ici, est celui qui détient ce pouvoir suprême, celui de trancher sur qui la légitimité de diriger le pays doit être confiée. Ici, c’est le peuple.
Donc, le souverain ( avec un article défini, je précise ) veut dire peuple .
Merci à Boabab (lecteur d’iwacu et commentateur de l’actualité)qui avait bien compris le sens de ce mot.
Portez-vous bien cher Monsieur
komera Faustin, » Non au troisieme mandat kabisa « ariko sha ibintu birakomeye imbonerakure z´iwanyu i Ngozi ngo ibara riragwa ntagisivya!!
Emwe yoba bazi ubwenge bakibuka ntibohagaze ngo imbonerakure zizokora ibara . uwo muntu yiyitirira ivyo vyimbonerakure ni kijuju ibuke busa ivyabereye mu Rwanda bazobatoza intoke nta nahamwe bazinyegeza. Reka iryo bara. Mbega Peter yokwitoza gute meme le comite de sage yiwe yaramwiyamirije. abantu bose ntanumwe amushaka. Mbega ni kuki agomba gutwara abatamushaka. None ivyo twunvise abandanya akura abantu bose mu kazi guki. Umuvugizi wa Cndd- fdd onesime burya yaseruye ivyo beshi bipfuza. Emwe nareke asigaye ari iciro ryumugani rya bose. Ariko abona yo twara gute.