Au moment où le monde entier célébrait ce samedi 1er juillet la Journée internationale des coopératives sous le thème, « Coopératives pour un développement durable », l’ONG locale, Parcem, « Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Évolution des Mentalités », demande qu’il y ait une évaluation du mouvement coopératif au Burundi.
Pour Faustin Ndikumana, président de Parcem, après la création des coopératives au Burundi sur toutes les collines, il est temps d’évaluer le fonctionnement de leurs organes.
« Il faut se pencher sur la gestion comptable et financière mais aussi l’impact de ces coopératives sur l’économie burundaise car ces dernières continuent à être subventionnées », appelle-t-il.
D’après le président de Parcem, 87 milliards BIF sont prévues comme subvention pour l’exercice budgétaire 2023-2024 et depuis 2020 le montant des subventions arrive à plus de 300 milliards BIF.
« L’Etat peut contribuer à la mise en place d’une coopérative, mais la coopérative une fois solide doit donner sa contribution à l’Etat », fait-il savoir.
Pour Faustin Ndikumana l’Etat ne devrait pas continuer à subventionner les coopératives déjà stables : « Celles qui ont purgé leurs dettes doivent être connues pour question de transparence afin d’éviter des subventions qui ne génèrent rien dans les comptes de l’Etat ».
Selon le président de Parcem, il devrait y avoir traçabilité dans la subvention de ces coopératives afin de connaître leurs contributions à l’Etat depuis leurs créations.