Le président de l’association Parcem, Faustin Ndikumana, estime que renforcer la capacité intérieure de financer les élections est en soi une bonne chose. Il considère la dépense électorale comme une nécessité de souveraineté. Il l’a annoncé ce mercredi 17 janvier lors d’une conférence de presse. Il fustige, toutefois, l’absence d’un dialogue social qui permettrait de ‘‘vider’’ certaines préoccupations des contributeurs.
Un dialogue social avait été prévu par l’ordonnance ministérielle portant fixation des contributions au processus électoral. Cette dernière avait été signée conjointement par le ministre des Finances et celui de l’Intérieur : «Elle comporte des zones d’ombres qui devaient être levées par ce dialogue».
Le processus de collecte des fonds destinés à financer les élections est entaché d’interrogations. En effet, fait-il remarquer, le coût estimatif des élections et l’institution garant des fonds récoltés ne sont pas connus. «Pour la loi du budget 2018, les fonds de l’Etat dans toutes leurs diversités sont collectés par l’OBR (Office burundais des recettes), qu’en est-il de ces fonds collectés?», s’interroge Ndikumana. Et d’ajouter que l’ordonnance ne mentionne pas la fréquence sur laquelle le rapport de collecte sera libéré.
Toutes ces ambiguïtés qui entourent ce processus risquent de le fragiliser. D’où l’importance, insiste-t-il, de la tenue d’un dialogue social. Il permettra de dissiper toute équivoque sur l’ordonnance de la collecte de fonds.
Cela éviterait la récidive des cas de dérapage et d’excès de zèle qui peuvent perturber l’aboutissement de ce processus.
Je ne reconnaitrais jamais les resultats de ces scrutins, qui’ils soient Oui ou Non. Mon probleme c’est le suivant: je n’ai jamais reconnu le troisiement mandat de Nkurunziza. Je ne peux en aucun cas cautionner les actes poses par le regime emanant du mandat illegal. Chers compatriotes, c’est une perennisation de l’illegalite au Burundi. Donner ma contribution financiere pour le referendum, les elections en vue est une facon de cimenter l’inconstitutionalite dans le pays de lait et de miel.
Harimbari,
Votre position est figée et radicale. Elle n’empêchera ni ne modifiera le processus référendaire. Celle du PARCEM est beaucoup plus intéressante. Il faut comprendre qu’un pays évolue lentement; que les changements prennent du temps. Beaucoup de gens sont déçus par la lenteur des changements au Burundi, mais si le pays pouvait retrouver une certaine accalmie, créer des conditions pour satisfaire aux besoins de santé, d’alimentation et d’éducation, les autres problèmes politiques se régleront avec le temps. Tous les pouvoirs ont de courtes durées sur l’échelle du temps; le pays et sa population ont une plus longue longévité.
Au moins Faustin comprend que les elections releve d’une souverainete nationale. Les ennemis du Peuple Burundais proposent aux Burundais de continuer a quemender les colonisateurs qui viendront a leur tour perturber ces elections si un Nationaliste qui defend les interets des Burundais (Nkurunziza) serait elu.
@hima Jeremy
Un nationaliste qui ramène son pays à la dernière place sur l’échiquier économique mondial? Vous délirez! Parlons plutôt d’un ventriote qui ne voit que son pouvoir,ses interêts et ceux de sa gang.