«Mal géré, le secteur minier débouche sur une crise politique», a déclaré Faustin Ndikumana, président de la Parcem. C’était ce jeudi 25 janvier lors d’une conférence de presse sur l’extraction des minerais.
Il insiste sur l’orientation des rentrées de ce secteur. Les ressources minières profitent souvent aux dirigeants au grand dam du reste de la population. «Ils en profitent pour changer leur train de vie». Par la suite, la classe non-gouvernementale en convoite elle-aussi la gestion. Ainsi, il en résulte une instabilité politique, des conflits, etc.
D’après cet activiste de la société civile, les revenus des minerais doivent être au service des secteurs porteurs de croissance. En l’occurrence, le domaine agricole. Citant le rapport de l’Isteebu de 2014, il assure que celui-ci rapporte 40% du PIB.
M. Ndikumana appelle à la vigilance dans les contrats : «Ils peuvent être biaisés, déséquilibrés au profit des multinationales». Celles-ci sont tellement outillées dans la tricherie.
En outre, il met l’accent sur le travail en synergie. Ainsi, le ministère de l’Energie et des Mines doit collaborer avec ceux des Finances, de l’Environnement et l’Office burundais des recettes. Cela entraînera l’accroissement des rendements.
Faustin Ndikumana soutient que c’est par cette voie que des défis liés à l’extraction des minerais peuvent être levés. Notamment, le respect des droits d’indemnisation pour les communautés expropriées et la maîtrise des transactions illicites.
Même les pauvres paysans expropriés ne sont pas indemnisés et vous parlez de gestion transparente.
Cher Faustin, tu te crois en Suede ou en Norvège?
Cessez de rêver.???